Entre deux eaux {TERMINÉ}

3. attente

J'ai pas du tout eu le temps de me relire si jamais il y a des fautes d'orthographe, désolée d'avance (n'hésitez pas à me corriger)

Deux jours étaient passés depuis l'annonce de Nami.

Zoro commençait déjà à trouver le temps long sur le navire.

Il passait le plus clair de son temps dans la vigie, regardant entre une séance de sport et une sieste s'il n'y avait tout compte fait pas une île ou au moins une bateau ennemi qui pimenterait légèrement sa journée.

Mais rien. Nami avait raison, ils étaient bel et bien perdus au milieu de nulle part.

Il soupira pour ce qui devait être la millième fois de la journée et essuya son front transpirant en s'affalant sur la banquette qui longeait une des larges fenêtres de la pièce.

Deux mois, ça allait être long.

Cela faisait deux jours qu'il évitait au maximum d'être en contact avec les membres de l'équipage, en particulier celle qui l'avait humilié : Nico Robin.

Il secoua la tête pour chasser le souvenir du regard charmeur et intense de la femme qui s'était aimanté au sien avant de s'en détacher brusquement en l'affichant devant le reste de l'équipage.

Il décida qu'il était temps qu'il se douche et se leva en direction de la salle de bain.

Il arriva devant la porte de cette dernière et ne pris pas la peine de toquer pour entrer.

- te gêne pas surtout ! A l'intérieur de la pièce, Nami terminait tranquillement son bain qui s'apparentait plus a un sauna qu'à une simple douche.

Elle lui lança une serviette de bain au visage alors qu'il s'empressait de refermer la porte en grommelant qu'elle n'avait qu'à fermer à clé.

Derrière lui, un rire cristallin s'éleva.
Il se retourna et se trouva nez à nez avec Robin.

La brune le regardait en souriant alors qu'il commençait déjà a repartir en direction de sa salle d'entrainement pour ne pas avoir a lui faire face, il n'avait certainement pas oublié l'humiliation qu'elle lui avait fait vivre.

- Zoro ?

La main fine de la jeune femme lui effleura le bras. Il lui fit a nouveau face.

Ses grands yeux bleus s'étaient plantés dans les siens. Il ne savait pas pourquoi, il n'arrivait jamais a décrocher de ce regard. Les pupilles de la brune l'hypnotisait.

- j'ai encore un truc dans les dents ? Demanda-t-elle en riant.

Il détourna enfin le regard et se renfrogna encore plus qu'il ne l'était d'habitude.

- tu trouves ça drôle ?

Elle hocha la tête en continuant a rire.
- tu as rougis, c'était mignon.

"Mignon ?"
Le sabreur fronça des sourcils.

- tu me prends pour Chopper a dire que je suis mignon ?

Son rire enjôleur reprit de plus bel.
Elle s'arrêta un instant et s'approcha du jeune homme.
Elle accrocha a nouveau son regard au sien.
- Chopper est tellement plus mignon que toi.

Il souffla du nez.
- j'imagine que je dois prendre ça pour un compliment.

- mais tu es tellement plus beau. Acheva-t-elle.

Il haussa un sourcil de surprise.
"Beau?"

Elle recula légèrement.
Cette fois-ci ce fut au sabreur de la rattraper.

- beau ?

Il bloquait sur ce mot. Venait-elle réellement de lui dire qu'il était beau ?

- beau ? Repeta-t-elle sans comprendre la où il voulait en venir.

- je- tu- hein ? Bredouilla-t-il.

Il n'aimait pas ce qui était en train de se passer. Pourquoi perdait-il tout ses moyens face a la brune ? Pourquoi le prenait elle toujours au dépourvu ?

- tu es bien moins a l'aise avec les femmes qu'avec une épée. Souriait-elle.

Il ne répondit pas et observa la jeune femme se son seul oeil fonctionnel.
Elle était si belle.
Il aurait voulu lui retourner le compliment mais sa gêne et son inexpérience le lui empêchait.

- Fini ! S'écria Nami en sortant enfin de la salle de bain, une simple serviette de bain couvrant son corps et ses cheveux dégoulinants.

- hésites pas à prendre encore plus de temps la prochaine fois. Grommela Zoro en prenant sa place dans la douche.

Il lança un dernier regard à la brune qui lui tournait a présent le dos, se rendant dans la chambre qu'elle partageait avec Nami.

Il ne comprenait toujours pas pourquoi elle l'a mettait aussi peu a l'aise, mais l'autre cuistot avait peut-etre raison, elle lui faisait plus d'effet que ce qu'il ne voulait bien admettre.