Au commencement

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Bien le bonjour chers lecteurs !
Voici le premier chapitre sur le passé de T/p !
Contrairement à d'habitude il y a plus de descriptif que de dialogue. J'espère que malgré ça j'ai réussi à vous faire vivre les émotions que je voulais vous retranscrire !
N'hésitez pas à donner votre avis ! Bon comme mauvais (si il est constructif) afin de pouvoir continuer à améliorer cette histoire !
Je vous laisse à votre lecture ! (≧⁠▽⁠≦⁠)
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-Allez-y. Dis-je. Je vais chercher quelque chose je vous rejoins dans une minute. J'ouvris un portail et m'y engouffra avant de les laissés répondre.

Une sortie s'ouvrit sur ma chambre.
L'espace de quelques secondes je resta immobile, me demandant si ce que je m'apprêtais à faire était une bonne idée. Après tout, une fois commencé il n'y aura plus de retour en arrière possible...
Je fini par récupérer le carnet que j'avais caché sous ma commode, et rassembla tout mon courage avant d'aller m'asseoir auprès d'eux.

C'est donc comme ça, bien avant que je ne l'aurais souhaité. Que je dû raconter toute mon histoire à des humains qui, en à peine quelques mois, étaient devenus pour moi comme une seconde famille. Une famille que je protégerais autant que possible.
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POV T/p lorsqu'elle avait 7ans (il y a 9493 ans) :

Mère est malade. Je ne sais pas ce qu'elle a mais le médecin à demandé à père de les rejoindre dans leur chambre. Et moi je suis devant la porte. J'ai peur. Je ne veux pas la perdre...

Je ne sais pas combien de temps je suis restée comme ça, figée devant la porte. Peut être 1 heure, peut être 2. Mais j'ai l'impression d'être ici depuis des jours. Ma vision se brouilla et une larme dévala le long de ma joue.

Mère à des nausées depuis quelques temps, elle mange peu et elle à mal au ventre et au dos tout le temps.

Au bout d'un moment, la grande porte grinça. Mon père, les larmes aux yeux s'approcha doucement de moi. La peur qui me tiraillait le ventre laissa place à l'angoisse, pure et glaciale. Père ne pleure jamais. Il m'a toujours appris que seul les faibles s'apitoyaient sur leur sort.

Pourtant un léger sourire flottait sur ses lèvres. Il me demanda de le suivre, et perdue, je ne posa pas de questions.

Dès que je suis rentrée, mère me tendit les bras. Je sauta sur le lit pour la rejoindre et venir me lover dans ses bras. Ses cheveux décoiffés et son allure fatiguée contrastaient énormément avec son allure soignée habituelle. Elle passa une main dans mon dos et commença à me faire des caresses.

-T/p ma puce, relève la tête s'il te plaît.

Je m'exécuta à contre cœur, attendant qu'elle mette fin à mon supplice en me disant enfin ce qu'elle a.

-Nous avons une nouvelle à t'annoncer. Repris mon père.

Les sentiments, ça n'a jamais été son fort. Alors pourquoi aujourd'hui, de ses yeux et sa posture, coulent les émotions de mon père. ?

-Qu'est ce qu'il y a ? Demandais-je d'une petite voix. Est-ce que la maladie de mère est grave ?

-Oh mais non ! Je ne suis pas malade enfin ! Ria t-elle doucement, allégeant un peu mes craintes..

Mon père se rapprocha pour s'asseoir avec nous sur le lit. Il passa la main sur le ventre de ma mère, sans se défaire de son sourire.

-Ta mère est enceinte T/p. Tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur. Et le peuple aura un nouveau bébé royal.

La nouvelle éclata* dans ma poitrine. Emportant sur son passage mes inquiétudes et ma morosité. Je me leva d'un bond sur le lit et commença à sautiller.
(*NA : Petite citation que j'adore "J'ai un faible pour cette expression. On n'éclate jamais de faim ou de froid. En revanche on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient qu'on vole en éclats." - A.Espinosa)

Même si le temps nous sépare - Sukuna x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant