Comme promis pour les 1000 votes, voici un petit cadeau :).
D'abord, je tiens à vous informer que le premier tome de Sorcière sera composé de 26 chapitres (et ouais ça en fait plus beaucoup ...) + un épilogue.
Concernant le chapitre 20 ... eeeeeuuuuuh ... comment vous dire ... j'ai un peu le syndrome de la page blanche par rapport à ce chapitre, mais ça va vite aller mieux (j'espère).
Enfin, voilà le vrai cadeau.
Voici le chapitre 1 d'une fiction que je suis en train d'écrire. Il y a aussi une histoire de don dans cette fiction là, mais c'est parce que j'ai imaginé ces deux histoires un peu en même temps et j'étais dans ma période "don et pouvoirs magiques" à l'époque. Mais le sujet est totalement différent. Bon ! je vous laisse lire. Et surtout n'hésitez pas à donner votre avis, ça me ferait vraiment très plaisir.
Chapitre 1
Je pousse un cri.
La cire vient de m'enlever une bonne centaine de poils noirs qui étaient sur mes jambes. On me fait subir cette torture à plusieurs reprises, jusqu'à ce que mes jambes ne soient plus que peau épilée. On me lève violemment du siège et on me pousse dans une autre salle grise en béton, où des personnes aussi bien épilées que moi font la queue devant des fauteuils où des mèches de cheveux tombent sous les coups de ciseaux. Tout le monde ici a le même âge : 16 ans. Tout le monde ici est habillé de la même façon : des vêtements en lambeaux. Tout le monde ici est mort de peur par ce qui l'attend. Pas moi. Car je sais quel jour nous sommes aujourd'hui. C'est le jour de la Grande Vente. C'est le jour de ma mort. Toute personne normale aurait été terrifiée par ce jour. Je ne suis peut-être pas normale.
_ Évangeline Rider.
C'est mon nom. Je m'approche de la femme blonde aux cheveux courts qui l'a prononcé. Je m'assois sur le fauteuil qu'elle me désigne et j'observe le miroir en face de moi. J'y vois une fille au visage fin, aux grands yeux verts cernés, aux lèvres sèches et aux cheveux noirs coupés de manière inégale. Les coups de ciseaux fusent. Je vois mes cheveux tombés petit à petit. La coiffeuse fait tout pour me rendre jolie, mais ça ne changera rien : je mourrai aujourd'hui. Quelle personne censée voudrait acheter une fillette maigrichonne, ne dépassant pas le mètre soixante, comme garde du corps et pour la servir ? Même moi je ne me serai pas achetée.
Mes cheveux tombent encore et toujours.
Je déteste cette société de merde.
La coiffeuse a fini la coupe et le ciseau qui flottait en l'air vient se replacer dans sa main. J'aurai pu être à sa place, si je n'avais pas qu'un seul stupide don.
Je me lève du fauteuil et me dirige vers une ouverture qui conduit à la salle suivante. Au mur des casiers en métal s'alignent. Je m'approche de celui où est inscrit mon nom. Dedans il n'y a que deux bouts de tissus : un minishort et une brassière gris en coton. Après tout, il faut bien que les nobles de ce monde puissent bien voir la marchandise.
Je prends mes « habits » et me dirige vers la salle suivante où une vingtaine de personnes sont en train d'enfiler la même tenue que moi. Je me glisse dans un coin de la salle, pour essayer de masquer au mieux ma nudité. Je jette ensuite mes anciens haillons dans un panier et passe à la salle suivante. Mais quand est-ce que ce labyrinthe se termine ?
Dès que j'y entre, une femme assez forte me tire et m'installe devant un miroir. Encore un miroir. Rouges à lèvres, mascaras et toutes sortes d'autres produits maquillant flottent autour d'elle et semblent attendre des ordres de sa part. Elle m'observe attentivement, comme si elle se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire pour rendre ce massacre à peu près présentable. Elle effleure mes lèvres de ses doigts et celles-ci, qui étaient jusqu'alors sèches, retrouvèrent leur texture pulpeuse. Le don de la guérison, ça devait être ça son second don après la lévitation d'objet. Quel est son troisième ? Je ne saurai sûrement jamais.
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Sorcières
ParanormalLorsque le réel fusionne avec la magie ... Lorsque l'imaginaire passe du simple nuage à la pluie ... Lorsqu'amour et passion riment avec trahison ... Lorsque la vérité éclate au grand jour ... Lorsque la mort se met à rôder trop près de nous ... Lor...