Promised to Hell

Chapitre VI

Kara

Des mensonges.

Encore des mensonges.

Liam est un menteur.

Il n'a trouvé aucune solution à notre problème, il en ramène seulement un nouveau, portant le nom de James.

Je n'ai jamais été autant perdue qu'à cet instant.

Je ne fais pas confiance à James, je n'éprouve que de la méfiance envers lui. Je repense à tous ces regards curieux dans le club, cette peur dans leurs yeux lorsqu'il est entré, et ses allusions.

Il provoque un sentiment de colère et de haine en moi que je n'avais jamais ressenti pour personne, même pas pour Max.

« Réfléchis deux fois avant de parler Principessa, cet endroit m'appartient autant qu'à lui. »

Je ne sais pas ce qu'il voulait dire par là, en rentrant, Liam n'a pas voulu m'éclairer sur le sujet. Ce n'est qu'une question de temps avant que je découvre ce qu'ils me cachent.

James semble violent, brutal, mais à quel point.

Mes pensées s'embrouillent dans ma tête, ça fait mal au crâne, c'est un enfer.

Nous quittons la maison de Liam parce qu'une personne s'est infiltrée chez lui, et Salvatore vient avec nous, sans aucune raison. Je vais devoir le supporter et je ne stresse déjà rien qu'à l'idée.

James dans le salon, avec mon frère et Curtis, me fixe de son regard vert, avec une envie de meurtre au fond de ses yeux. Ce connard peut être terrifiant. J'arrivais à faire croire mon courage, mais je n'y arrive plus, pas quand il me regarde avec ses yeux capables de me tuer d'une simple œillade.

Après notre retour du club hier soir, Liam m'a raconté une partie de l'histoire et c'est probablement à cause de ça, que je suis encore plus terrifiée.

L'argent a atterri au Canada, en tout cas, c'est ce que mon frère m'a dit. Ce n'est pas qu'une partie du cauchemar. L'argent a été volé par un gang. Un putain de gang.

J'étais prête à tout pour récupérer ce qui nous revient de droit, mais quand Liam m'a donné ce détail, j'étais prête à abandonner ces millions de dollars.

Mais ce n'est pas possible, pas autant. On en a besoin pour continuer à faire fonctionner l'entreprise, et cet argent ça nous appartient.

Les mecs, posés sur le canapé, chuchotent pour que je n'entende rien. Encore une fois, on me repousse, alors je m'impose.

- Alors, vous racontez quoi que je n'aie pas le droit d'entendre ?

Ils me fixent, sauf James, qui est cette fois occupé à écrire sur son téléphone. Mon frère reste silencieux tout comme Curtis. Sans lever les yeux, James à la « gentillesse » de me répondre.

- On parle de la météo de demain.

Connard.

Sans m'en rendre compte, je venais de parler à voix haute, je le remarque lorsque ses iris rencontrent les miennes à nouveau. Chaque regard me semble plus mauvais, il transmet sa haine. Sa mâchoire se contracte tellement que j'en imagine la douleur qu'il ressent.

Je fais l'innocente et me dirige vers la cuisine pour prendre un verre d'eau.

J'entends la porte d'entrée claquer derrière moi, je tourne la tête et vois par la fenêtre les garçons sortir les valises, mais un d'eux manque à l'appel.