Chapitre 1

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Ce matin, le soleil est absent, ce qui arrive souvent, même si cela est normal, mon village se trouve dans le nord.
Un petit village dans les montagnes, une fois il pleut, une autre fois il vente, et parfois il neige.
Donc oui le soleil n'est pas souvent au rendez-vous, mais pour moi, c'est ce qui fait le charme du vieux pic.

La directrice de l'orphelinat m'a annoncer il y a quelques jours que je devais partir.
Aparrament je part dans un grand village, Konoah, il me semble.
Je ne suis pas encore majeure, je ne peut donc pas vivre comme j'en ai envie.

Mes parents sont morts quand j'étais plus jeune, je devais avoir 5 ou 6 ans, peut-être moins, mais je garde plein de souvenir d'eux.
Ils sont morts d'une maladie, je n'ai pas retenue le prénom, mais bizarrement les enfants y été immunisés.
Cette période là avait été très sombre, il y avait eu beaucoup de pertes, et de nombreux enfants se sont retrouvés seul.

L'orphelinat est correcte, un peu vieillo, mais correcte.
Mise à part les douches froides, les gérants n'ont pas les moyens d'avoir l'eau chaude.
Ensuite, nous dormons dans des grandes salles, chauffer à l'aider d'une puissante cheminée.
Les filles et les garçons sont bien évidemment séparer, mais on nous laisse  passer du temps avec eux.
Pendant les cours, la cantine, les tâches ménagères, les heures d'études, et la récréation nous sommes ensemble.

Julia, ma meilleure amie viens me voir.

-Salut, alors tu vas vraiment partir ? , me dit-elle avec une mine triste.

-Oui, je n'ai pas le choix Juju, mais ne t'inquiète pas, on va garder contact.

-Tu penses que la directrice me laissera t'écrire ?

- Bien sûr, quelle question !

- Tu sais qui va s'occuper de toi, t/p ?

- La directrice m'a dit que c'était une dame âgée, lui répondis-je d'un air septique.

- Tu vas me manquer t/p, me dit Julia, les larmes aux yeux.

- Toi aussi, allez viens, je lui ouvre les bras pour qu'elle puisse s'y blottir, comme elle apprécie tant.

La directrice vient nous voir, avec beaucoup de papiers.

-T/p, il va falloir y aller, Enora va t'accompagner à ton nouveau chez toi.

Je me recule, Julia aussi, qui est d'ailleurs toujours en pleurs.

- Pourquoi Enora doit-elle l'accompagnée ?, demande Julia à la directrice.

- Pour des raisons administratives, et pour s'assurer que t/p arrive à bon port.
Sur ce, j'aimerais que tu ailles chercher tes affaires t/p, je t'attends dans le hall.

La directrice tourne les talons, et je part dans ma chambre, récupérer le peu d'affaires que je posséde.
Julia sur mes talons me raconte tous nos beaux souvenirs.

- Tu te souviens quand Kiro avait piqué la poule qui était dans le jardin et qui l'avait lâché dans la chambre de la directrice.
C'était hilarant, elle était devenue complètement folle ! me raconte-elle les larmes aux yeux.

- Allez Julia, arrête de pleurer, sinon moi aussi je vais chialer.

- Je pensais qu'on serait ensemble toute notre vie...

- Et ça sera le cas, même la plus grande distance ne nous sépareras pas !

- J'aime vraiment trop ton côté optimiste, ça va me manquer.

- Julia arrête de pleurer comme un madeleine, et passe moi ma boule de neige.

Mon amie prend la boule de neige dans ses mains et la secoue.

- Essaye de ne pas la casser.

- C'est l'une des choses les plus précieuses que j'ai.

Mes affaires sont dans ma petite valise, Julia et moi marchons en direction du hall.
Quand ont y arrive la directrice et Enora m'attendent.

- Il est l'heure t/p, me dit-elle de son ton froid habituel.

J'en lasse Julia, le plus fort possible, en laissant des larmes roulées le long de mes joues.
Julia me rend mon accolade, en pleurant, elle pourrait vider l'eau de son corps à ce stade là.

Enora m'amène vers une calèche.

- Ne t'inquiète pas t/p tout va bien ce passer.

- Peut être.

- Pourquoi es-tu aussi distante ?

- Je sais pas moi, mais j'aurai pu rester près de Julia et des autres, non il a fallu que je parte à des centaines de kilomètres !

- Ne te fâche pas comme ça, de ce que je sais, Konah est un très bon village, et la dame qui va t'accueillir est très gentille.

- Ça change rien, lui répondis-je en regardant par la fenêtre.

- T/p, tu vas devenir une femme, une vraie femme, tu ne peux pas rester à l'orphelinat pour toujours.
Tu dois faire ta vie, tu dois prendre un nouveau départ et te faire une nouvelle vie.
Celle que tu as à l'orphelinat, ce n'est rien à côté.
Tu vas pouvoir faire de nombreuses connaissances, tu vas avoir de nouveaux ami(e) s, et peut être, qui sais, tu trouveras l'amour.

- Loin l'idée de moi, complète-je avec une grimace au monologue d'Enora.

- Tu vas finir comme la directrice si tu continue comme ça t/p, dit-elle en rigolant.

- Euh comment ?, demande-je, perpexle.

- Vieille fille t/p, vieille fille.

Après de longues heures interminable en calèche, nous arrivons enfin à la gare.
Le train est devenu un outil de déplacement il y a peu, et c'en est devenu révolutionnaire.

Quand notre train est arrivé, Enora et moi nous nous installons à nos place respectives.
Par chance, nous étions à côté, au fond à droite.
Enora a la place côté fenêtre, et par sa grande générosité, elle me la cède.
Elle sait a qu'elle point j'aime regarder le paysage défiler.

Après plus d'une heure de trajet, je finis par m'endormir.

Autour de moi tout est calme et apaisant.
Je suis dans un vaste champ, il y a des arbres imposants qui procurent beaucoup d'ombre, ensuite, le soleil est dégagé, quelques oiseaux passent par-ci et par-là.
À mes pieds, ce trouvent des marguerites, des coquelicots, des boutons d'or et des pissenlits.
J'entends des rires au loin, je réussi à distinguer leurs ombres.
Il y a un grand homme, une femme, et une petite fille.
Je m'approche d'eux.
L'homme a les cheveux blond, il est musclé, mais sans trop puisque son physique ne m'a pas l'air si imposant.
La femme, elle est rayonnante et splendide, elle possède des cheveux rouge éclatant lâchés lui arrivant presque à la taille.
Quant à la petite fille, elle est blonde avec deux petites nattes attaché avec des rubans rouges, et avec un visage trop mignon.
Mais cette vision si adorable disparaît, elle se désintègre sous mes yeux.
De la poussière épaisse m'entoure, du vent violent se fait entendre, et par réflexe je ferme les yeux.
Quand je les réouvre, j'entends des pleurs, avec la petite fille près de deux lits d'hôpital.
Je ne sais pas qui c'est, puisque leurs corps est couvert.
Mais je devine que ce sont les parents de la jeune fille.

- T/p, t/p, réveille toi, nous sommes arrivés, me dit une voix lointaine en me secouant.

Quand j'émerge enfin dans la réalité, je constate que notre train est arrêter, et que les passagers commencent déjà à descendre.

- Allez dépêche-toi.

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Voilà le premier chapitre, j'ai le trac, j'espère que ma fanfic sera lu, sinon j'aurais perdu mon peu de temps libre pour rien !
Bref bisous !

Kakashi Xreader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant