Kakashi Xreader

Chapitre 19

- Je vous assure que votre masque vous vieillit.

- Hum, c'est pour ça que tu as crue que j'avais 30 ou 40 ans ?

- Exactement, c'est la faute de votre masque, et un peu de vos cheveux aussi.

- Mes cheveux ? me répond t'il en jouant avec sa  tignasse.

- Le gris ça aide en rien.

- Pourquoi tu me vouvoies ?
A cause du masque et des cheveux ? m'interroge t'il avec un petit sourire.

- Vous êtes plus âgé que moi, c'est normal de vouvoyez.

- Et tu ne trouves pas que me vouvoyez me vieillit encore plus ?

Il me scrute, il me regarde droit dans la yeux, le sourire scotché au visage, enfin je le devine grâce aux plis des yeux.

La façon dont il me regarde est assez perturbante, il me fait presque pensé à un prédateur qui examine sa proie.

C'est aussi flippant qu'envoutant.

- Alors ?

- Si cela vous gênez tant d'être vieillit, vous ne porterez pas de masque, et vous m'auriez alors demandez de vous tutoyez.

- C'est vrai, mais je n'ai jamais fais attention au fait qu'on me pensez plus vieux.

- Peut-être que ça vous plaît d'être vieux, vous savez, chacun ses trucs.
Je suis sûr que votre petit surnom vous manque, n'est-ce pas papi ? je le regarde avec un très, très grand sourire joueur.

- Et moi je pense que tu as faible pour les personnes qui ont un air plus âgés. Il se rapproche.

Il est hors de question que je me fasse avoir.

- Et moi je pense que vous n'êtes qu'un vieux pervers qui aime beaucoup les jeunes filles.
N'essayez pas de mentir, j'ai vu le dessin dans votre livre, c'était une étudiante non ?

- Si tu veux tous savoir cette étudiante a 23 ans, donc il n'y a rien de bizarre.

- Pourquoi elle portait cette tenue alors ?

********************PDV Kakashi****************

T/p est là dans ma cuisine, à discutée de sujet inutile et sans importance, mais elle a une façon de le rendre intriguant, ou amusant, peu importe.

Plus j'observe cette fille, plus je la trouve intéressante.

Elle est jolie, elle a son charme à elle, et elle a pas froid aux yeux, ça c'est sûr.

Sa façon d'être me fais souvent penser à Rin, ce qui est aussi douloureux qu'agréable.

Pourtant physiquement, elles ne se ressemblent pas.

Cette fille me rend dingue, et je n'ai aucune foutue idée de pourquoi.

Il suffit juste qu'elle soit là, et qu'elle me regarde de ses grands yeux pour que mon rythme cardiaque s'accélère, il suffit juste qu'elle me prête son attention, comme elle le fait, là, dans ma cuisine, dans ma maison.

C'est minable.

- Je ne comprend vraiment pas vous goûts pour ce type de lecture, avec des images en plus !

- Arrête de me vouvoyer.

- Très bien j'arrête, mais en échange je prends un cookie.

Elle ouvre la boîte, pose le couvercle sur la table, et me tends cette boîte.

- Tu en veux Kakashi ?

Mon coeur s'emballe, mais sérieusement, j'ai presque peur qu'il claque.

- Merci. Je prends un biscuit.

Elle en prend un également, ouvre la bouche et rapproche son cookie, mais au moment de le croquer elle s'arrête, et tourne sa tête vers ma direction.

- Je m'excuse pour mon comportement de la dernière fois, je n'aurais pas dû m'en porter de la sorte, en plus de ça ce n'était même pas votre, euh ta faute.

- Tu ne veux pas devenir ninja ?

Elle me regarde, elle est septique, peut être un peu frustrée même.

- Quand j'étais plus jeune, vers 13 ou 14 ans, une famille m'avait adopté, j'étais comblée, vraiment.
Puis ils m'ont dit que plus tard j'allais être médecin, je leur avais dit que ce métier ne m'intéressait pas, gentiment, sans m'énerver, et deux jours après ils m'ont renvoyée à l'orphelinat.
Tout ça parce que je ne voulais pas ce métier, alors quand Ludivine m' adoptée et qu'elle ma parlait de sa fille qui voulait être ninja, et que par la suite sa lui ferais plaisir que je continue ce que sa fille n'avait pas pu, j'ai tout de suite acceptée.
Je ne voulais pas retourner à l'orphelinat, en plus tout est écrit sur nos dossiers, tu penses que tu voudrais d'un gosse qui s'est déjà fait renvoyé ?
Voilà, c'est pour ça que je suis à l'école de ninja, au début j'aimais bien, c'était intéressant, mais maintenait c'est plus un poids.

Je la regarde surpris qu'elle me raconte tout ça, surtout maintenant.

Dans le fond je la comprends, par peur d'abandon elle fait ce qu'on lui dit de faire, même quand on lui propose, que ça lui plait ou non.

- Pourquoi tu n'en parles pas avec Ludivine, tu sais je l'a connais, et je peux te dire qu'elle ne va pas te
renvoyée pour si peu.

- Je ne sais pas.

- Tu aimerais faire quoi  comme  profession alors ?

- J'aimerais être avec les enfants, leurs donner l'amour et l'attention que je n'ai jamais eu.
C'est important de grandir avec beaucoup d'amour.

Elle me fait de la peine, grandir sans famille devait déjà être une sacrée épreuve, mais être rejeté par une autre devait être encore plus dur, j'imagine.

Je ne peux pas vraiment me mettre à sa place, puisque je ne l'ai jamais vécu, mais je peux aisément imaginer que sa vie n'a pas été faite que de rose.

- Je te promets que Ludivine ne te renverrai pas à l'orphelinat pour ça.
Tu sais, elle est très sage et emphatique.

Je remarque que quelques larmes s'échappent de ses beaux yeux que j'aime tant regardé.

Je m'approche d'elle, nous corps ne sont plus qu'à quelques centimètres.

Je tends mes deux mains, prends son visage en forme de coupe, et de mes deux pouces, je lui essui ses larmes.

Elle lève son regard pour se planter dans le mien, elle est surprise, mais pas crispée.

Elle souris faiblement et laisse échapper un petit soupir.

- Désolée, je ne voulais pas pleurer.

- Ce n'est rien, c'est normal de pleurer.

Elle approche ses doigts vers mon visage, et descend mon masque.

Je la laisse faire, de toute manière elle m'avait vu sans.

- Je te préfère sans masque.

Sans réfléchir, je me penche et l'embrasse.

Je ne m'attend pas à ce qu'elle me le rende, et pourtant c'est ce qu'elle fait.

Elle entrouvre sa bouche,  j'y glisse ma langue pour me joindre à la sienne.

Mes mains descendent jusqu'à sa taille, tandis que ses mains à elle partent s'emmêler dans mes cheveux.

Nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle.

- Je savais que tu avais un faible pour les plus jeunes, me lance t'elle en rigolant.

- Et pour toi les vieux qui ne sont jamais à l'heure, je recommence à l'embrasser.