Chapitre Premier

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Mes yeux s'ouvrirent de nouveau, plus tard, bien plus tard dans la matinée.

Mon réveil sonnait, répétant les même "bip, bip" à chaque seconde. Une faible lumière, provenant de l'extérieur, transperçait à peine le voile d'obscurité qu'il y avait dans la chambre.
Je me redressais, et me mis en tailleur sur mon lit, en ignorant les bruits incessants. Je repoussais la couverture chaude et accueillante, et je refermais les yeux et exécutais des exercices de respiration, jusqu'à ce que ma respiration soit lente et contrôlée.

Hyrule est un grand pays démocratique, et mon propre père en est le président. Toujours au téléphone, jamais il ne m'a connue. Il ne pouvait pas s'occuper de moi, sa propre fille.

Dès le plus jeune âge, j'ai appris à me débrouiller seule. Les parents et leur amour, je ne connaissais pas. Et je ne le connaîtrais jamais.

Ja n'ai besoin de personne...

Je sortis du lit, et ouvrais les rideaux de velours rouge devant ma fenêtre, qui étaient tirés. La lumière inonda ma chambre, et je dû cligner des yeux plusieurs fois avant d'être habituée à cette lumière soudaine. Puis, je traversais ma chambre. En passant, j'effectuais une légère pression sur mon réveil, qui ne s'était pas tu, et saisis mon téléphone. J'ouvris la porte, et la claquais. Je traversais ensuite le couloir, teint en un vert profond, et arrivais dans le salon. J'entrais ensuite dans la cuisine, avec sa gazinière avec son four, son réfrigérateur, ses placards au-dessus contenant nourriture et boissons.

J'ouvris un des placards teintés en beige foncé, et en sortis une boîte de céréales. Puis, je pris un bol dans en dessous. J'ouvris la grande porte du réfrigérateur et en tirais le lait.

Je mettais les céréales, et versais le lait ensuite. Je pris une cuillère dans l'un des tiroirs et le refermais. Mon bol dans les mains, je contournais le comptoir, et m'installais à l'îlot de table au centre de la pièce.

Je mangeais en silence, surfant sur le Net, sur mon téléphone, faisant passer les articles, et m'arrêtais sur un article, avec une photo de mon père.

La miniature me faisait serrer mon téléphone entre mes doigts livides. En dessous était écrit :

"Une heure, Hyrule ! : Les habitants d'Hyrule sont de plus en plus inquiets au sujet des querelles entre le pays voisin et le nôtre. Le président rassure."

Mes doigts devinrent encore plus livides, tellement que je serrais l'appareil électronique dans ma main. Je forçais mon pouce à cliquer sur la miniature, les dents serrées.

"Une heure, Hyrule ! : Les habitants d'Hyrule sont de plus en plus inquiets au sujet des querelles entre le pays voisin et le nôtre. Le président rassure."

Sur le seuil de la porte de la maison du président, nous souhaitons lui poser quelques questions.

Journaliste :
Monsieur le Président, quel est le sujet de la querelle entre le pays d'Arakitacia et le nôtre ?

Président :
Ce ne sont pas vos affaires. Le sujet est juste... Économique !

Journaliste :
Les habitants sont de plus en plus inquiets, que leur dîtes-vous ?

Président :
Ils n'ont pas à s'inquiéter, nous gérons la situation, il n'y a aucun souci à vous faire, vous autre, Hyliens comme Gorons, Piafs, Gerudos et Zoras. Tout va bien.

En nos Cœurs Meurtris... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant