RP | Call of Duty

À visage découvert 2/2

Précédemment dans la partie 1

Mais la porte s'ouvrit quand même. Et là à l'entrée de la porte aucun Soap en vue. C'était la jeune femme, April qui était à l'entrée de sa chambre, le regard sombre et attristé en direction du soldat autrichien.

Mercredi 2 Mars

00h20

QG de la task force 142 dans les Vosges

April se trouvait désormais dans l'embrasure de la porte du soldat. Son visage tourné en direction de König, qui se situait dans un coin de sa chambre recroquevillé sur lui-même. April eu un pincement en cœur en voyant cet homme qu'elle admirait tant dans un tel état. Elle faisait un pas en avant voulant le prendre dans ses bras pour le rassurer, mais en la voyant approcher, celui-ci se tassait davantage dans son coin. Comprenant l'état dans lequel se trouvait König, April tentait de le rassurer.

- « König c'est moi, April... » dit à voix basse la jeune femme

Aucune réponse, la seule chose qu'elle décelait était les tremblements et la respiration haletante du jeune homme devant elle.

Pov König

A la vue de la jeune femme dans sa chambre, le soldat sentait sa respiration se couper et son cœur s'emballer. Depuis plusieurs heures à cogiter à plein régime, sa plus grande crainte était devant ses yeux. Elle était maintenant devant lui, dans la même pièce. Elle était là, prête à le ridiculiser, l'humilier, l'insulter et même peut-être le frapper. Elle devait certainement être comme les autres. Prêt à recevoir des coups, König avait instinctivement fermé les yeux et placé ses mains devant son visage.

Mais le seul contact qu'il sentait à ce moment, était les douces mains d'April venant se déposer sur les siennes. Il ouvrait les yeux à ce contact, April était là un regard inquiet, assise en tailleur au sol devant lui, les mains accrochées fermement aux siennes. Elle le regardait dans les yeux et lui caressait délicatement les mains. Surpris par ses gestes d'affections, sa respiration se calmait légèrement et il sentait son cœur s'apaiser.

Fin Pov König

- « A quoi tu pensais König ? » questionnait soucieuse April.

Les yeux du l'autrichien n'exprimait que de l'effroi.

- « König... essaye d'inspirer par le nez et d'expirer par la bouche Engel ».

- « Je sais que ce n'est pas facile, et que ce conseil peut te paraitre débile, mais respire avec moi ».

- « Je suis là avec toi, il ne peut rien t'arriver avec moi, je te le promets » rajoutai April.

A l'entente du surnom qu'il affectionnait temps, König sentait ses craintes s'évaporer petit à petit, se rappelant tous les bons moments qu'il avait passé avec elle.

- « La crise est en train de passer non ? ».

König hochait légèrement la tête

- « Bon tant mieux, tu vois il ne peut rien t'arriver ici » souriait le sergent pour essayer de l'apaiser davantage.

L'autrichien sentait qu'il allait mieux et c'est tout ce qui comptait pour lui à ce moment. La seconde d'après la jeune femme reprenait la parole.

- « Je suis sincèrement désolée que tu aies dû te dévoiler autant pour pouvoir mener à bien cette mission... »

- « J'aurais voulu aller t'aider mais un connard à la queue de cheval m'a donné du fil à retordre. Et puis... Vector n'était pas non plus dans de meilleures conditions... » expliquait April avec rage.