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- Comment tu te sens ?

De ma main droite, je reviens mettre une mèche de cheveux derrière l'oreille de Maisie, remarquant une légère égratignure sur sa tempe. Elle me sourit en haussant les épaules. Ouais, question idiote après avoir vécu un tel moment.

- Plutôt bien.

- Je vais chercher de quoi te soigner, je reviens.

Je presse son genou puis me dirige vers l'armoire à pharmacie un peu plus loin. En passant devant Ellie et Alan, je me sens soudainement impressionnée. Je n'arrive toujours pas à croire qu'ils sont là et qu'ils vivent la même chose que nous. C'est vraiment dingue. Le Dr. Sattler me lance un petit sourire auquel je réponds avant d'aller prendre une trousse de secours dans l'armoire. Revenant près de Maisie, assise sur une table, je prends un bout de coton que j'enduis d'antiseptique puis tapote sur la petite blessure qui saigne légèrement.

- Est-ce qu'on peut parler du fait que tu m'aies appelé maman ? Commençais-je. Nan parce que, il y a quelques jours, tu m'as dit et je cite : « tu n'es pas ma mère ».

- Désolée pour ça. Dit-elle après avoir grimacé. J'étais en colère, je pensais pas ce que je disais.

- Mais tu n'as pas tort ceci dit tu sais.

- Certes mais Owen et toi avez prit soin de moi durant quatre ans. Vous êtes ce qui se rapproche le plus de parents pour moi. Vous êtes mes parents. Et je suis désolée de m'être comportée comme une idiote avec vous et surtout avec toi. Je sais que mes paroles et mes actes t'ont blessée et j'en suis désolée.

- Tu es toute pardonnée. Je t'aime, Maisie.

Suite à ma révélation, je peux voir des étoiles briller dans ses yeux avant qu'elle ne m'attire dans une étreinte. Je lui rend son câlin, ma joue droite posée sur le haut de sa tête, caressant ses cheveux de ma main gauche.

- Je t'aime aussi, maman.

Je souris en l'entendant m'appeler ainsi. C'est vraiment plaisant de l'entendre me dire ce mot. Je me défait de son étreinte, embrasse son front puis termine de nettoyer sa petite plaie avant d'y mettre un pansement. Je lui demande si elle n'a pas d'autres blessures, elle m'assure que non, ce qui me soulage.

- Rose.

Tournant la tête vers Owen qui vient de m'appeler, je l'interroge silencieusement du regard. Il me fait signe de venir vers lui, ce que je fais. Il me tend une gourde que je prends, buvant plusieurs longues gorgées, tentant d'ignorer les regards d'Ellie Sattler et d'Alan Grant sur moi. De quoi est-ce qu'ils parlaient avant que mon amant ne m'appelle ?

- J'étais en train de dire au Dr. Grant que tu avais lu ses livres.

- Oh euh, oui. J'hoche de la tête en me tournant vers le paléontologue. Plusieurs fois. C'est un honneur de vous rencontrer d'ailleurs.

- Livre audio aussi j'imagine ?

- Quoi ? Je fronce les sourcils, ne comprenant pas, faisant rire Owen.

- Contrairement à moi, elle préfère avoir les livres en main.

Alan hoche simplement de la tête sans me quitter des yeux, ce qui je dois l'admettre, me met un peu mal à l'aise.

- Redîtes moi votre nom. Dit-il à mon amant.

- Owen Grady.

- Et vous ? Il se tourne vers moi.

- Rose Spencer.

- Oui. Oui, je vous reconnais. Dit-il en nous pointant du doigt. Vous êtes les dresseurs de raptors.

𝐀𝐆𝐄 𝐎𝐅 𝐓𝐇𝐄 𝐉𝐔𝐑𝐀𝐒𝐒𝐈𝐂 ― ᴼʷᵉᶰ ᴳʳᵃᵈʸ ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant