Sur ces belles paroles, je m'élançai dans l'usine, à la poursuite des mecs.
-Oh c'est bon mec ! J'ai même plus le droit de te charrier ?!
-Non, en revanche t'as le droit d'arrêter de gueuler, souffla Joyce, avant de me rejoindre.
-Quelle discrétion, de vrais ninjas. Un petit séjour au Wakanda et Mooosieur et Madame Barnes deviennent les panthères blanches, se moque Sam.
-Notre nom, c'est les loups blancs, répondis-je.
-Hein ?
On arriva enfin dans la pièce où étaient réunis les types qu'on venait voir. Ils semblaient charger des tas de boites dans un camion.
-Ça y'est, on est en place. Et toi t'es à la bourre, informai-je dans mon oreillette. C'est pas idéal, mais faisable.
Je me tournai dans la direction du Faucon, voir s'il s'était décidé à venir, et failli sursauter en constatant qu'il était déjà là, accroupie près de nous. Joyce se tourna à son tour vers lui, et sembla tirer une tête tout aussi étonnée que la mienne, à en croire la question de Sam :
-Quoi ?
-Salut, ça va et toi ? raillai-je.
-Super. Qu'est-ce que j'ai raté ? Rien du tout.
-On y va maintenant, décrétai-je.
-Non, attends, le stoppa l'Avengers.
-Ça c'est du vibranium, rappelai-je en montrant mon bras cybernétique. Je me les fais sans problèmes.
-Et moi j'ai des ailes, ok et après ? On attend. Je veux d'abords savoir où ils vont.
-Regardes, ils sont seulement deux ! m'énervai-je.
-T'en vois que deux ?
-C'est ce que j'ai dit...
-Et bah on va voir ce qu'Aile Rouge en dit... voyons ça... alors que dit Aile Rouge ? Oooh ça alors, j'en vois combien maintenant ? Un... Deux... oh ! bah en voilà d'autre !
-Ok quatre.
-Ouais, et même cinq.
-Ok ils sont balèzes, ça change quoi ?! C'est bon, on y va !
Je m'apprêtai à partir, mais Sam m'en empêcha, ce qui nous amena à se cogner contre une barre métallique, qui alerta les gens plus loin.
-Mais que des abrutis, souffla Joy, complètement désespérée.
Ne nous voyant pas, les personnes qui faisaient leurs petites affaires illégales ne s'en soucièrent pas, et l'une d'elle annonça qu'il était temps de de lever le camp. Ils refermèrent leur camion qui démarrèrent rapidement, quittant l'usine.
-Je vois une huitième personne, ça ressemble à un otage, informa le Faucon, les yeux rivés sur l'écran qui figurait sur son avant-bras et où il pouvait suivre ce que voyait son stupide drone.
A l'entente de ces mots, je n'hésitai pas une seule seconde et m'élançai à la poursuite des véhicules, avant que Sam ne s'envole à son tour. Etant tous les deux très rapide, moi grâce au sérum du Super-Soldat, et l'autre grâce à ses ailes de pigeon, on eut aucun mal à les rattraper, mais Joyce, même étant très rapide, du moins pour un humain normal, nous perdit rapidement de vu. Mais je ne m'inquiétais pas pour elle, elle s'aura se débrouiller.
Je sautai sur le camion retenant l'otage, et l'ouvris pour découvrir ce qu'il transportait.
-C'est du trafique de médicaments, informai-je à mes deux acolytes. Des vaccins.
Entre deux caisses, je remarquai une petite tête rousse, qui recula pour se cacher, surement apeurée.
-Ça va ? demandai-je à la jeune fille.
Elle se montra de nouveau. Elle ne devait pas avoir plus de vingt ans.
-Chéri, qu'est-ce qu'y se passe ? raisonna la voix de Joyce dans l'oreillette.
-Je suis avec l'otage. Tout va bien ? redemandai-je à cette dernière.
Elle me fit un sourire, que je lui rendis, puis elle me donna un coup de pied magistrale dans le ventre, m'envoyant voler sur le parebrise du camion derrière. J'ai déjà vu mieux comme remerciement.
-Génial, pestai-je, suspendu à la vitre du véhicule.
La rousse enfila un masque, semblable à celui du mec que Sam nous avait montré, et deux mecs me tirèrent sur le toit. Ils arrivèrent à me maitriser, à mon plus grand étonnement, et la jeune fille sauta du premier camion pour atterrir sur le nôtre. Aile Rouge arriva vers nous à toute allure, mitraillant les trafiquant, mais la gamine sauta, attrapa le drone et le brisa sur sa jambe. Merci mon dieu il est en miette.
-Depuis le temps que je rêve de faire ça, soufflai-je.
Le pigeon débarqua enfin me donner un coup de main, commençant un combat avec la... la quoi déjà ? Flag Smasher ?
-C'est gentil de te joindre à nous, fallait pas !! raillai-je.
Deux autres gars débarquèrent sur le toit du camion d'à côté, et comment dire... on se fait marcher dessus. Des coups de feu nous tombaient dessus de temps en temps. Et le tireur n'était autre que Joyce, au volant d'une voiture, quatre jeunes en panique dedans, certains filmaient même la scène.
Ces Flag Smashers ont eu une injection de sérum, c'est impossible autrement. L'un d'eux aller d'ailleurs lancer Sam sur la route, mais un bouclier rond le percuta à pleine vitesse, et l'autre imbécile de « Captain America » sauta d'un hélicoptère pour se mêler à la bataille.
-Sam ! Je me présente, John Walker, alias Captain America, commença-il.
-Lemar Hoskins, se présenta sont alliée.
-Un coup de main serait le bienvenu on dirait, reprit le blond.
La contrefaçon de l'Amérique envoya le bouclier sur l'un des Super-Soldat, et avant qu'il puisse le récupérer, je l'attrapai du bout des doigts, mais lui rendis à contre cœur. Puis un Flag Smasher me fonça dedans, me faisant tomber du camion. Je réussi cependant à me raccrocher à la barre qui reliait les deux pneus, mais me retrouvai maintenant à ras du sol. Sol qui défilait à quatre-vingt-dix kilomètre heure.
-Tu t'es fait éclater par une collégienne, me nargua Sam, volant à mon niveau.
Il me laissa crier de rage, puis me fonça dedans à toute vitesse, passa sous le camion, et on roula dans les champs sur plusieurs dizaines de mètres. Bien sûr, moi j'étais allongé sur lui, sinon, c'est pas marrant.
-Il aurait pu nous servir ce bouclier, dis-je simplement quand on fut stoppé.
-Bouge de là !
Je roulai sur le côté, me retrouvant allongé sur le dos près de l'autre pigeon.
-C'était tous des Super-Soldats Sam.
-J'avais remarqué. Et surtout me remercie pas.
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Don't Leave Me Again
Fiksi PenggemarUn homme, une femme, un enfant. Un père, une mère, un fils. Chaque famille a ses soucis, son passé, ses problèmes. Ici, c'est juste les antécédents des deux parents. Le passé nous rattrape toujours, la justice fait souvent peu de présent. Mais il...