Don't Leave Me Again

Chapitre 28

Le baron nous conduit dans une pièce adjacente à l'atelier, et l'éclaira, dévoila un immense hangar, rempli de voiture de luxe.

-Alors pour bien commencer on va voler une voiture ? demanda Sam.

-Elle sont toutes à moi, contredit-il me faisant écarquiller les yeux. Ma famille à constitué cette collection au fil des générations.

-Putain, ils se mettent bien, soufflai-je. Juste avec ça... juste avec ça ils peuvent nourrir le Cameroun tout entier pendant un an.

-J'ai passé des années à traquer les scientifiques recrutés par HYDRA pour recréer le sérum. Parce qu'une fois que ce sera fait, n'importe qui, aura les moyens de lever une Super Armée. Tel que, les Avengers.

Tout en parlant, il fouillait dans l'une des voitures, y sortant je ne sais quoi pour les fourrer dans un sac. Il bloqua quelques secondes sur quelque chose que je ne pouvais voir et reprit son explication :

-J'ai déjà mis un terme au programme Soldat de l'Hiver, je suis bien déterminé, à poursuivre mon travail.

-Vous avez plutôt relancé le programme. Ceux qui y ont mis fin sont les Wakandais, contredis-je.

Il ignora royalement ma remarque, pour expliquer comment il comptait s'y prendre pour continuer « son » œuvre.

-Pour ça nous allons devoir nous frotter à des criminelles de bas étages.

-Je croyais qu'on avait déjà commencé, tacla Sam.

Encore une fois, il ignora la remarque, apparemment pas très chaud à ce qu'on le rabaisse comme ça.

-Première étape, une receleuse dénommée Selby. C'est de la moyenne gamme, je la connais. On part d'elle et on remonte l'échelle.

Le baron partie dans une pièce adjacente avec ses affaires, et en ressortie plusieurs minutes plus tard, habillé de manière élégante, et enfila un long manteau noir dont le col était en fourrure, par-dessus sa tenue toute aussi sombre et nous fit signe de monter dans l'une de ces voitures de luxes. Il en avait choisi une pas trop tape à l'œil, mais qui restait quand même super belle, et surement hors de prix.

Il se mit au volant, et après avoir conduit pendant une vingtaine de minutes, qui me semblèrent interminables en raison des milliers et milliers de question de Sam sur, où est-ce qu'on allait, pourquoi et qu'est-ce qu'on allait y faire, ainsi que sa manie de répéter qu'il avait intérêt à se tenir à carreaux, et que dès la fin de la mission il irait de nouveau en taule, on arriva sur une piste de décollage privée, où un jet également privé nous attendait, avec ce que je qualifierais d'un Majordome.

-Attendez, en fait vous êtes super riche, s'exclama le Faucon, m'arrachant les mots de la bouche.

-Je suis baron, je vous rappelle. Membre de la famille royale de Sokovie avant que vos amis détruisent mon pays.

Puis dans une langue que je ne connaissais pas, mais qui ressemblais au Soviétique, il s'adressa au majordome et le serra amicalement dans ses bras. Ils échangèrent quelques mots avant que Zemo nous invite à grimper dans l'avion.

Immédiatement, l'appareil décolla, et une fois stable, le majordome, Oeznik, apporta une coupe de champagne au baron tout en s'excusant :

-Toutes mes excuses monsieur, s'il est un peu tiède. Le réfrigérateur ne fonctionne plus. Je vais regarder s'il y a quelque chose de comestible dans le galet.

Je levai les yeux au ciel. Ça y'est, même pas capable de boire un champagne « un peu tiède ». Il sort de prison, il devrait considérer que boire du champagne, qui je suis sûr est très couteux, devrait être un luxe pour lui.