Don't Leave Me Again

Chapitre 18

-Je peux pas croire qu'on s'apprête à faire ça, avouai-je.

-T'es pas obligée de m'accompagner.

-On est une équipe James, rappelle-toi.

-On est surtout des parents aujourd'hui.

-On reste avant tout une équipe.

Le brun souffla et se reconcentra sur la route. Depuis l'accident, il redouble de vigilance lorsqu'il est au volant. On avait décidé de partir ensemble à Washington, parler à Sam et essayer de récupérer le bouclier.

Je sais qu'on devrait pas le faire, mais Steve était non seulement le meilleur ami de Bucky, mais aussi le mien. Et voir ce John Walker prétendre au nom de Captain America me révolte. Et trouver la personne parfaite pour s'occuper de Mike en notre absence a été compliqué, mais on a fini par trouver un terrain d'entente. Encore faudrait-il que cette personne accepte.

-C'est ici, t'es sûr ? demanda James en regardant le bâtiment.

-D'après les dossiers que Happy Hogan m'a transféré, oui.

-Je veux pas y aller !

On se tourna vers Mike, les bras croisés contre sa poitrine et les yeux remplis d'eau.

-Mike, on en a déjà parlé, soufflai-je. T'étais content quand on t'a dit qu'on avait un travail de super-héros.

-Parce que je savais pas encore que vous partez sans moi.

-C'est dangereux mon grand, tu le sais. On le sait que t'es super-fort, mais on verra quand tu seras plus grand, d'accords ? tenta Bucky.

-C'est pas juste.

-Tu vas voir, ça sera pas long mon trésor.

Je parti détacher mon fils de son siège auto et le pris dans mes bras, pendant que Bucky attrapait sa petite valise. Par chance, un couple quittait l'immeuble au moment où on entrait, nous permettant d'entrer sans avoir le code. On s'engagea dans l'ascenseur qui nous conduisit jusqu'à l'étage demandé et on toqua à la porte qui indiquait le bon numéro.

Ce fut une belle jeune femme brune qui nous ouvrit, un tablier de cuisine accroché à sa taille et une bonne odeur de pain perdu flottait dans son appartement. On lui expliqua la situation et elle nous désigna la chambre de la personne que l'on cherchait. On y entra, pendant que la jeune femme avait gentiment accepté de s'occuper de Mike le temps que l'on parle avec le jeune homme.

-Salut gamin, commença Bucky.

-M, monsieur Barnes, bégaya l'adolescent.

-Tu es Peter c'est bien ça ? demandai-je. On s'est déjà croisé à Berlin. Tu te souviens.

-Oui. Oh mon dieu ce que je suis désolé pour votre... votre euh... enfin...

-Bébé ? terminai-je la gorge serrée.

-Si vous saviez comme je m'en veux ! Je savais pas. Vraiment. Pardon pardon pardon. J'ai jamais voulu faire de mal à personne...

-Peter, Peter, le calmai-je. Je sais. Ne t'en fais pas. On ne t'en veut pas. C'est passé maintenant.

-Si jamais je peux faire quoi que ce soit pour me racheter.

-Puisque tu insistes, y a quelque chose que tu peux faire, annonça Bucky.

-Comment ça ? s'étonna la jeune araignée.

-On a... disons... quelque souci de super-héros.

-Vous avez besoin de mon aide ?!