POV de (Y/N)
Je regarde Sunghoon endormi sur une chaise à côté du lit d'infirmerie sur lequel je suis maintenant assise. Je le regardais un moment en ce demandant comment il a su que j'étais ici. Il a dû voir à quel point j'étais blessée.
Je me lève avec beaucoup de mal à cause de la douleur pour essayer de trouver à boire. Je vais voir l'infirmière pour avoir de l'eau. Elle rempli un verre et me le tend. Je le prend avec plaisir et boit l'eau d'une traite. Boire m'a fait du bien à la gorge.
Je remercie d'infirmière et retourne m'asseoir sur le lit dans lequel j'étais. Je regarde l'heure et remarque que la sonnerie va bientôt retentir. Je décide alors de réveiller Sunghoon le plus doucement possible en commençant par lui frotter le bras lentement. Vu qu'il ne se réveillait pas, je dû commencer à le secouer pour qu'il se réveille.
Heureusement pour moi, il se réveiller quelques minutes avant la sonnerie. Nous devrions aller le plus rapidement en classe avant que le professeur n'arrive et de nous prendre un retard, ça serait plutôt bête de notre part vu qu'on est actuellement dans l'établissement.
Je prends rapidement mes affaires non sans mal et attend Sunghoon. Il avait veiller sur moi alors autant l'attendre. Cependant, il n'avait pas l'air presser. Il doit penser qu'il à dormi seulement quelques minutes.
- Tu devrais te dépêcher Sunghoon, ça va bientôt sonner.
Il me regarde tout en s'étirant. Je voyais bien qu'il avait encore la tête dans le gaz parce qu'il ne réalisait peut-être pas ce que je venais de dire et cette hypothèse se révéla correcte quand je l'ai entendu me poser une question qui est totalement l'opposer du verbe 'se dépêcher'.
- J'ai dormi pendant combien de temps ?
Je me frappais intérieurement la tête. Mon dieu, ne pouvait-il pas m'écouter pour une fois? Apparemment non, il avait l'air d'être bien dans sa bulle et n'était apparemment pas prêt à en sortir. Je décide alors de le presser un peu plus en prenant son et le tirant vers la porte.
- Pourquoi tu me tire comme ça ? Il n'y a pas le feu.
- Enfin si, si on peut dire ça.
- Comment ça ?
- Si tu ne te dépêche pas, on sera en retard en cours.
Je vois à son visage qu'il commence à réaliser qu'il doit se bouger les fesses. C'est ce qu'il fait d'ailleurs, il prit rapidement son sac de mes mains et commença à courir devant moi pour rejoindre la classe. Quand à moi, je ne me précipite pas trop dû à mes blessures encore neuves.
J'atteins la classe pile poil quand ça sonne. On peu dire que j'ai de la chance sur ce coup là. Je m'installe à ma table devant plein de visages choqués et interrogateurs. Certains doivent même me juger.
Personnellement, j'évite d'y penser même si c'est dur de ne pas le faire. Après tout, la situation que j'ai vécue plus tôt peut très bien se reproduire avec n'importe quel autre élève. C'est vraiment déroutant. Je n'ai pas envie d'être oppressée à chaque fois que j'entre en classe ou que je pose un pied à l'université. Ce serait idiot et c'est pour ça que j'essaie de tout mon être de ne pas y penser. Comment ce comportement pouvait-il encore exister maintenant? Je pensais que les gens aurait gagner en maturité mais je constate que certains ne changerons pas. C'est comme si c'était écrit dans leurs gènes.
L'après-midi passa rapidement et à ma grande surprise, les professeurs ne faisaient pas vraiment attention à l'état dans lequel j'étais. J'étais reconnaissante pour cela car j'ai horreur d'être le centre d'attention de tout le monde. Cela peut paraître idiot mais je n'aime vraiment pas ça.
Je remballe mes affaires rapidement et me dirigea doucement vers l'extérieur de l'université. Je dis bien lentement car toutes les coupures et les blessures me faisaient affreusement mal. C'est vraiment inconfortable.
Je décide de rentrer en bus vue que n'avais pas pris ma voiture ce matin. Ce matin j'étais chez Enhypen et m'étais rapidement éclipser pour aller m'entraîner. Mes projet pour ce soir sont tombés à l'eau malheureusement. Avec autant de blessures sur moi, j'étais en quelque sorte paralysée. Je ne pouvais pas aller m'entraîner ce soir. J'espère que je me remettrais rapidement sur pied parce que je n'ai pas de temps à perdre. Les prochaines étapes de la compétitions ont lieu dans quelques mois mais je dois être prête et actuellement je ne lui suis pas. Je n'ai rien: ni musique, ni chorégraphie. J'allais devoir être inventive.
Je rentre tranquillement chez moi après avoir dit au revoir à Sunghoon. Enfin, c'est surtout lui qui est venu me dire au revoir. Je lui ai dit au revoir également et je suis repartit chez moi.
En arrivant à mon chez moi, je dépose mes affaires et décide de prendre soin de mes blessures en premier lieu. J'ai même dû ressortir pour aller à la pharmacie. Je change mes bandages et mes pansement avant de descendre dans mon sous-sol que j'avais aménagée en sale de danse pour me chauffer les muscles si jamais je ne pouvais pas pratiquer comme aujourd'hui. Cette sale s'avère très utile dans ce genre de cas. Je commence quelques étirements et commence à danser. Appart le patinage artistique, la danse était ma deuxième passion.
Cette fois, j'allais mettre mes compétences de danse en avant et peut-être imaginer une chorégraphie pour la compétition. C'était en quelque sorte une bonne idée surtout que le sous-sol était vraiment au frais et une fois qu'on commence un effort, la pièce se réchauffe très rapidement.
Je vais prêt de l'enceinte et mes l'une de mes chanson du moment. Je me met au centre et commence à danser au rythme de la musique, mes pas guidant mes le moindre de mes mouvements. Dans ce genre de pratique, il ne faut pas réfléchir, il faut juste se laisser faire et c'est ce que je fais. Comme à dit Einstein, les danseurs sont les athlètes de Dieu.
J'enchaîne plusieurs chansons comme ça jusqu'à tomber sur une chanson de Enhypen.
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Le roi de la glace
Teen FictionKim (Y/N) étudie à l'université de Séoul tout comme Park Sunghoon. Ils sont amis depuis qu'ils ont l'âge de marcher et avaient le même projet d'avenir : devenir patineurs artistiques. Ils avaient fait plusieurs championnats ensemble mais n'avais jam...