🍋Kazuki X Reader (Buddy Daddies)🍋

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NDA : Cet animé est clairement incroyable ! Je veux une saison 2 ! (Oui, je sais, je vis dans le déni 😭)

J'espère que ce chapitre vous plaira ! ^^
PS : Kazuki = l'amour de ma vie 💗💗🥺

***

-Quatorze rouge ! Annonçai-je alors que la petite bille blanche s'arrêtait enfin de tourner.

Quelques protestations s'élevèrent de la part du petit groupe d'hommes qui entourait la table où je m'appuyais, feignant l'amusement avec un grand sourire faux dont j'avais le secret. Je commençais à préparer la partie suivante et, alors que je m'apprêtais à dire sur un ton faussement enjoué "Faites vos jeux, messieurs", l'entrée d'un jeune homme en particulier me figea sur place, la main à quelques centimètres de la roulette. Comme d'habitude, Kazuki Kurusu pénétrait dans le casino entouré de deux jolies filles peu vêtues que le patron employait pour attirer des hommes qui, comme lui, cherchaient autre chose que l'adrénaline provoquée par la mise en jeu de toutes leurs économies et celle du complexe enchaînement de chance et de malheur qu'accompagnait chaque partie dans un établissement tel que le nôtre. Le blond partit en direction d'une table de poker, un grand sourire sur le visage et sans même m'adresser un regard tant il semblait absorbé par la présence des deux bombes qui l'accompagnaient, ne cherchant probablement qu'à les impressionner. Mon coeur se serra et j'eus la surprise de regretter que l'homme ne choisisse pas ma table plutôt que celle de mon collègue rondouillard aux tempes grisonnantes. Je regrettais immédiatement ce sentiment de déception : cet homme ne connaissait sans doute même pas mon nom ! Je soupirais en me reconcentrant sur le jeu dont j'avais la charge alors que les homme autour de ma table s'agitaient.

-Faites vos jeux, messieurs ! M'exclamai-je finalement alors que ceux-ci poussaient leurs jetons avec empressement sur le tapis pour parier.

-Attention, rien ne va plus ! Dis-je pour mettre fin aux mises.

Je relançais la roulette d'un mouvement habile du poignet, fixant mon regard dans le vide alors que mes pensées m'éloignaient une fois de plus de la réalité de la partie. Cela faisait maintenant près de cinq ans que je travaillais dans ce temple de la débauche et de la cupidité pour rembourser des dettes que j'avais contracté auprès de la mauvaise personne : le patron de cet établissement... Qui était aussi le chef d'un groupe de mafieux très actifs et puissants dans la région. Bien que ma dette était à présent largement payée, ce dernier refusait de me laisser quitter l'établissement, sous peine de représailles, car mon talent en tant que croupière l'avait poussé à refuser de perdre un atout tel que moi. J'étais sa carte joker et il le savait parfaitement.

La bille s'arrêta de tourner et j'annonçais le numéro qu'elle avait choisi avant de recommencer une autre partie, agissant mécaniquement, presque comme un automate.

Je n'avais parlé de la véritable raison de ma présence à personne. Personne, à part Kazuki Kurusu. Un client régulier qui, un soir, s'était éternisé au bar de notre casino, alors que l'heure de fermeture approchait et que plus personne ou presque, n'était encore dans l'établissement. Étant chargée de fermeture ce soir là, j'avais eu tout le loisir de lui parler pendant de longues minutes où notre discussion nous avait permis d'en apprendre plus l'un sur l'autre. Néanmoins, celui-ci avait clairement bien trop bu ce soir là et je n'avais aucun doute sur le fait qu'il n'avait aucun souvenir de cette discussion que nous avions eu... Du moment où, je m'étais laissée aller avec lui, laissant échapper un sanglot qu'il avait tût en embrassant mes lèvres.
Ce baiser paresseux contre mes lèvres, au goût d'alcool me hantait depuis des mois à présent car, si le jeune homme blond avait pu l'oublier, ce n'était absolument pas mon cas. La douceur de ses lèvres charnues, contrastant avec la poigne ferme qu'il avait eu autour de mes hanches pour me rapprocher de son corps, assis sur l'un des tabourets du bar, était l'une des choses dont le souvenir me revenait sans cesse, la nuit, seule, ou dès que je voyais le visage souriant et insouciant de l'homme. J'osais lancer un regard oblique dans sa direction, l'apercevant sur la table de poker, en train de se prendre la tête entre les mains. J'étouffa un petit rire en simulant une légère quinte de toux en voyant son expression si comique alors qu'il était en mauvaise posture.

Recueil d'OS d'animésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant