Recueil d'OS d'animés

Ranpô X Reader (Bungô Stray Dogs)

NDA : J'avoue que depuis que j'ai écrit le chapitre sur Dazaï j'avais un peu envie de faire un chapitre sur mon petit chouchou !

Non mais sérieusement, regardez moi cette petite bouille ! Il est si adorable ! Si parfait !

Hum hum... Désolée... Je vous laisse lire tranquillement !

Bonne lecture !

***

Je regardai distraitement par la vitrine de la boutique, fixant vaguement mon regard vers la rue et, plus particulièrement, vers l'immeuble qui faisait face à mon comptoir. Je détaillai avec une attention soudaine le café qui en occupait le rez-de-chaussée. Cependant, ce n'était pas ce commerce qui piquait mon attention mais davantage les étages supérieurs, occupés par différents bureaux. D'une minute à l'autre, il finirait par en sortir pour commander ce qu'il commandait toujours.

Il est en retard aujourd'hui... Pensai-je en soupirant, détournant mon regard vers l'horloge accrochée au dessus des étagères exposant nos produits.

Je me redressais subitement en entendant le léger tintement de la clochette accrochée à la porte d'entrée. Je lança un regard chaleureux dans cette direction, affichant un grand sourire au client qui venait d'entrer. Malheureusement pour moi, ce n'était pas celui que j'attendais. Je cachais ma déception, tentant de rester la plus professionnelle possible alors que je servais la cliente, lui donnant poliment le sac en papier contenant les pâtisseries qu'elle avait commandé. Alors que j'encaissais la monnaie que cette dernière m'avait tendue, un autre tintement se fit entendre. Sans relever de suite la tête, concentrée sur les opérations que j'effectuais sur la caisse, j'adressa au nouveau venu de mon ton le plus jovial et le plus commercial possible un "Bonjour !" assorti d'un joli sourire.

-Bonjour mademoiselle Sucre !

Ce petit surnom me fit réagir et je relevai la tête, constatant que ce nouveau client n'était autre que le jeune homme que j'attendais depuis le début de ma journée. Il m'adressa son petit sourire adorable, se tenant bien droit tandis qu'il semblait tirer par le bras un adolescent aux cheveux blancs habillé d'une chemise de la même couleur. La cliente qui les précédait m'adressa un au revoir auquel je répondis vaguement, trop occupée à sourire franchement à mon nouveau client.

-Ranpô-san, on devrait y aller, la police vous a demandé de faire au plus vite... Géignit le jeune garçon.

-Je travaillerai mieux une fois rassasié. Et puis de toute façon c'est pour un meurtre qu'on m'a appelé et la victime sera toujours morte dans un quart d'heure ! Répliqua le brun en haussant les épaules, se rapprochant de la vitrine exposant nos pâtisseries.

-La même chose que d'habitude ? Demandais-je avec un grand sourire, ignorant la conversation qu'ils venaient d'avoir.

-Exactement Mademoiselle Sucre !

Je commençais à attraper un grand sachet et à le remplir de viennoiseries et de gâteaux de toutes les couleurs et à tous les parfums. Ce surnom qu'il me donnait "Mademoiselle Sucre" il me l'avait attribué après l'une de nos conversations, lorsque je lui avais avoué que je ne connaissais pas mon vrai nom. Naturellement, avec ce même sourire innocent qu'il m'adressait en ce moment même, ce nom était sorti de sa bouche. Lorsqu'il m'avait demandé quelques secondes plus tard pourquoi je n'avais aucun souvenir de mon propre nom, je n'avais pu lui répondre. La seule chose dont je me souvenais était que, 5 ans auparavant, je m'étais réveillée dans une ruelle, les vêtements ensanglantés mais pas par ma propre hémoglobine, sans aucun souvenir de ce que j'avais fait juste avant ou de quoique ce soit faisant partie de mon passé d'ailleurs et que, malgré plusieurs recherches dans le fichier des personnes disparues, la police avait été incapable de connaître mon identité. En entendant mon histoire, Ranpô avait posé sa main sur la mienne, compatissant. Depuis ce moment, nous nous étions suffisamment rapprochés pour ne plus être qu'un client et une vendeuse en boulangerie mais, davantage, des amis.
Il regarda avec un désir non dissimulé le paquet coloré que je lui tendais, rempli de ses pâtisseries et viennoiseries préférées.