Chuuya X Reader (Bungô Stray Dogs)

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NDA : C'est un peu un challenge pour moi d'écrire un OS sur un personnage comme Chuuya car, au-delà du fait que je me moque beaucoup de lui lorsque je regarde l'animé, je dois bien reconnaître que je ne le connais pas très bien.

En tout cas, il reste tout de même l'un de mes personnages préférés de la Mafia Portuaire !

J'espère que ce chapitre vous plaira ! ^^

***

Il y a deux choses que je déteste plus que tout au monde.

Premiérement ?

Marcher à pied de chaussettes sur le sol détrempé de ma salle de bains.

Deuxiémement ?

Recevoir des ordres.

Surtout quand ces derniers viennent directement d'un homme que je dépasse d'une bonne tête et demie et dont la seule préoccupation semble être l'enrichissement de sa collection personelle de bouteilles de vin.
Pourtant, lorsqu'à l'âge de 18 ans, j'ai fait la pire connerie de toute mon existence, j'ai accidentellement signé un contrat qui me privait de toute liberté, faisant de moi le sous-fiffre d'un roux d'à peine 1m60 qui a tôt fait de me ridiculiser par tous les moyens possibles.

Finalement, en plus des chaussettes mouillées et des directives, je devrais ajouter à ma liste de choses détestées une personne :

Chuuya Nakahara.

Cependant, c'était bel et bien dans son lit que je venais de me réveiller.

Comment étais-je sûre qu'il s'agissait bien de son lit ?

Tout simplement car lui était encore profondément endormi, à ma droite, un bras écrasé contre ma poitrine et le visage blotti dans mon cou. J'avais conscience qu'au moindre mouvement de ma part, il risquait de se réveiller. Cela avait d'ailleurs été la première remarque que je m'étais faite lorsque j'avais ouvert les yeux en sentant le souffle chaud de mon supérieur hiérarchique contre ma peau découverte. J'avais alors retenu de justesse un mouvement de recul qui aurait eu pour but de le pousser hors du lit pour le regarder se réveiller brutalement, sonné par la chute. Bien que cela m'aurait amusé, outre la volonté de ridiculiser mon "chef", la stupeur avait assez vite su se frayer un chemin dans mon esprit, me paralysant sous le choc alors que je réalisais dans quelle situation je me trouvais et je commençais sérieusement à réfléchir à ce qui avait bien pu se passer la veille pour que je finisse dans les bras d'un Chuuya à moitié nu.

Je me souvenais vaguement d'une intervention avec ce roux qui me considérait comme son "bras-droit" dans l'un des hangars du port où nous avions détruit la marchandise d'une petite organisation criminelle qui se voulait notre rivale. Je me souvenais qu'il était tard et qu'il avait insisté pour aller boire un verre. Je me souvenais avoir refusé puis céder en reconnaissant que j'avais moi-même besoin de me vider l'esprit. Nous vennions de faire exploser un bâtiment entier. Un bâtiment où se trouvaient encore alors des hommes qui organisaient les cargaisons de cocaïne et d'armes issues du marché noir. Cela faisait à présent 5 ans que j'avais rejoint la Mafia Portuaire. J'aurais dû m'y habituer. Mais, en réalité, je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée que tuer était légitime. Avant de rejoindre cette organisation j'en avais moi-même été la cible. J'avais volé des armes dans l'un de leurs entrepôts. Chuuya Nakahara avait été chargé de me traquer. De me trouver. De m'éliminer. Il n'en avait rien fait et m'avait proposé ce qui semblait alors être un bon marché :

Recueil d'OS d'animésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant