Chapitre VI : « Notre chanson, Jamie. »

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-Oh, bordel.

Que quelqu'un me pince. Pitié, que Marie me griffe. Je n'en sais rien.

Enfin, si. La seule chose dont j'ai connaissance, c'est que je vais m'évanouir. Et ça, dès le petit déjeuner.

Cette après-midi, j'étais censé me rendre au studio de danse. J'avais recommencer à prendre des cours. Je faisais de la Funk Jazz.

Le million de vu.
La vidéo que j'avais posté sur YouTube, celle où l'on ne voyait que le haut de mon corps, dans un pull bien trop large. Cette vidéo où je chantais un de mes écrits, aidé par la mélodie de Jamie.

J'étais allé vérifier tous mes réseaux, mais rien. Personne ne savait que c'était moi. Celle qui était il y a un bout de temps déjà, au oscar.

Seul mon compte Instagram public, @Belladonna, avait été suivit par quelques centaines de personnes.

-Comment c'est possible ... Je chuchotais.

Jamie avait composé l'air de guitare que l'on entendait plus que les autres sons, et comme il savait que je chantais, m'avait proposé décrire les paroles. Il l'avait composé après qu'on se soit vu, c'était la première fois qu'il composait si rapidement, d'après ses dires.
Et moi, la première fois qu'un texte me venait si rapidement.

Cette chanson était accompagné de quelques effets audio, fais à partir d'un logiciel. J'aurais pu dire que le genre de cette chanson me faisait penser au groupe the neighbourhood.

Ça lui avait tellement plu, qu'il m'avait poussé à la publier. À faire de mon rêve, qui sait, une réalité.

J'ai l'impression qu'il croit en moi, plus que je n'y suis parvenu jusqu'ici.

C'était comme si cette musique avait été faite pour moi. Elle était douce, belle et nostalgique.

Je vivais dans le passé, en attendant avec crainte le futur. Et le moment présent n'avait pas grand valeur dans mon coeur.

Mon cœur battait si vite, je rafraîchissais sans cesse la page, afin de m'assurer que c'était bien reel. Que tout ça n'était que le commencement des rêves que j'avais tant fais.

-Ma vie, tu as vu ça ?

Je montrais l'écran de mon téléphone à mon chat. C'était ma meilleure amie, aigrie, mais meilleure amie qui ne comprenait strictement rien.

Je passais mes mains sur mon visage, puis dans mes cheveux.

Je devais en parler.
Bailey m'avait parlé de leur jour off, demain. Mais ce serait trop long à attendre.

Est-ce que j'appelais Jamie, ou bien j'allais le voir ?
Mais peut-être me trouverait il trop excessive.

Je n'en sais rien, je n'aurais qu'à faire croire que je viens voir mon grand-père. Oui, mais je ne sais pas cacher mes émotions.

Bordel.

Alors, je m'étais préparé du mieux que je pouvais.
Une simple tenue légère, une Combi short noir, car j'avais du mal avec la couleur malgré tout, accompagné d'un large cardigan blanc.

Comme ça, je n'aurais pas besoin de mettre ma gaine, celle qui amincit ma taille et mon ventre.

Alors, ne tenant pas en place, j'embrassais mon chat une dernière fois, avant de quitter la maison sous un beau soleil matinal. L'air était frais, mais agréable.

Le chauffeur que mon grand-père appelait pour certaines occasion, était déjà là. Je l'avais gentiment solliciter.
Mon grand père préféré que ce soit Carl qui viennent, plus tôt qu'un taxi dont on ne connaît pas le conducteur, qui pourrait me faire je ne sais quoi.

Dear Love | Jamie FlattersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant