Dear Love | Jamie Flatters

Chapitre IX : « J'ai peur pour mon coeur, Jamie. »

-Allez Bailey, rends la moi !

Ce soir, nous avions rendez-vous dans un endroit assez sympa, pour y prendre un verre. C'était la sortie prévu depuis la semaine dernière, et avec leur emploi du temps assez chargé, c'était compliqué pour eux de se voir en dehors des tournages.
Le restaurant a été annulé, car certains terminaient tard.

Et j'avais été convié. J'avais aussi passé la semaine à regarder ce qui se disaient sur les réseaux sociaux, dès que j'avais eu le temps.
Au propos de Jamie et d'Avery, principalement.

Je n'étais même pas allé en cours, durant une après-midi, tellement je m'en rendais malade.
Ça m'avait plus touchée que je n'aurais aimé.

Et heureusement, Bailey était là pour moi. Comme Jake, qui venait d'arriver chez elle en compagnie de Filip.
Nous étions chez mon amie.

-Pitié, les garçons, cachez la chantilly !

La brune semblait presque désespéré, quand elle faisait de gros yeux à Jack, lui forçant la main.
Les deux garçons se regardaient alors, confus. Puis, en me voyant, réalisait un peu trop rapidement.

Une chanson un peu trop enjoué passait sur l'écran plat du petit salon, le genre à crier que l'on méritait mieux que des hommes. Littéralement.

-Je crois que j'ai compris le soucis ... murmurait Jack.

Et Filip plaçait sa main entre les deux amis, leur indiquant qu'il gérait la situation.
Ce qui semblait désespéré un peu plus Bailey.

-On va être en retard les g..

Le son de sa voix s'était atténué, quand Filip avait augmenté le volume à un niveau très élevé.

Télécommande en main, il la tendait devant mon visage, dansant avec un ridicule sans nom.
Je l'agrippais d'une main, extériorisant l'énergie qui m'avait manqué ces derniers jours.

-Why men great till they gotta be great ?
-Don't text me, tell it straight to my face.

Heureusement qu'il était pour me joindre dans ce mood bien négatif.
Nos deux amis tournaient lentement leur tête l'un vers l'autre, quand Jake haussait les épaules.

Il déposait sa veste sur le canapé, avant de passer ses bras sur nos épaules.
Et Filip qui nous tendait la télécommande tour à tour, avant que l'on ne cris tous les trois devant.

Mais on se ressaisit bien vite, quand Bailey nous filmait. Hilare.

-Allez, trêve de plaisanterie ! Riait Jack, On est vraiment en retard.
-Quoi ? Mais c'est bien plus amusant que de boire des diabolos. Râlait Filip.

Bailey arrivait derrière moi, posant ses mains sur mes épaules.

-Oui, mais si on continue comme ça, elle va finir toute la chantilly de mama.

C'était adorable, la façon qu'elle avait de surnommer sa mère.
J'acquiesçais ses dires de la tête, quand elle leur indiquait de faire comme chez eux.

J'étais pratiquement prête, mais il ne me manquait plus que la tenue. Bailey nous avait mené à son dressing, qu'elle partageait avec son frère.
Je l'avais rencontré, la dernière fois.