MAÏSSA

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@Éphémère Production

Maïssa

Je revenais des cours, l'ambiance était pire que pesante je ne savais pas qu'en ville c'était comme au village, les rumeurs étaient présente

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Je revenais des cours, l'ambiance était pire que pesante je ne savais pas qu'en ville c'était comme au village, les rumeurs étaient présente. Je ne sais pas si on osait pas parler devant moi mais juste les regards arrivait à me mettre hors de moi mais je ne pouvais pas répliquer, j'étais en tord selon la loi de ce quartier.

Zara essayait de me réconforter comme elle peut même si elle était aussi dans le mal, ils entretenaient une mini relation tout les deux même si personne osait me le dire.

J'arrive devant la maison, j'ouvre la porte et enlève mes chaussures.

Maman - Maïssa ?

- Oui.

Je m'avance vers le salon, elle était assise sur le canapé entrain de regarder une série sûrement.

Maman - Viens t'assoir.

Je pose mon sac et puis je vais m'assoir sur le canapé en face d'elle.

Maman - Avant de commencer je tiens à te dire que nous sommes seules ici, ton père est parti voir sa famille et ta sœur est à l'école. Je tenais à avoir cette discussion avec toi car je n'ai pas du tout aimé ce qu'on m'a dis à ton propos.

- Quoi ?

Maman - C'est quoi cette histoire de garçon ?

- C'est pas une histoire de garçon, l'histoire c'est que ton mari sait amuser à tirer sur mon meilleur ami dans le plus grands des calme et quand j'ai voulu partir le voir à l'hôpital j'ai le droit a de insultes et des coups.

Maman - Souleymane ?

- Oui ! Et personne dans cette maison essaye de comprendre mon point de vue, vous ne savez pas la pression que je ressens au lycée depuis que Souleymane n'est plus permis nous.

Elle ne dit rien, elle souffle tout simplement.

Maman - Maïssa, c'est plus compliqué que tu le crois cela ne devait pas lui arriver je peux comprendre ta colère mais tu ne peux pas approcher Souleymane.

- C'est une blague ?

Maman - Ce n'est pas une blague Maïssa, ton père a sûrement mal agit avec toi mais tu dois essayer de le comprendre il essayait tout simplement de te protéger.

- Mais de me protéger de quoi ?

Maman - Je n'ai pas d'explications à te fournir maintenant je veux que cette histoire s'arrête maintenant, tu n'iras pas voir Souleymane à l'hôpital et puis éloigné toi de lui Maïssa pour le bien de tout le monde arrête de parler avec lui.

- Mais tu sais que tu as pas de coeur maman. 

Elle me regarde.

- Tu n'as pas de coeur comment tu peux me demander d'oublier mon meilleur ami comme ça sans aucune raison, je l'ai vu s'écrouler devant moi a cause de mon père Souleymane est sûrement dans un sale état à l'hôpital ! Il veut me protéger tu dis ? Il n'a même pas été capable de me protéger au gymnase vous avez plutôt préféré jouer les cowboys avec vos armes pendant que vos filles étaient juste à côté, je porte avec moi tout les jours les souvenirs de cette soirée merdique et tu veux me dire qu'il veut me protéger ? De quoi maman ! De quoi vous voulez me protéger ! Vous auriez aimer qu'on tire sur moi ? Vous êtes tellement des gens sans cœur que vous avez même pas pensé même  une seconde à la famille de Souleymane, leur réaction dd voir leur frère, leur fils sans fin lit d'hôpital par la faute de ton fou de mari !

Maman - Je t'interdis de me crier dessus comme ci j'étais ton égale Maïssa , ça va pas ou quoi  !

- Ta famille avait raison finalement, vous êtes un danger depuis qu'on est ici il ne se passe que des dingueries qu'au village on ne voyait pas !

Elle se met à rire nerveusement, elle était entrain  de taper du pied mais c'était le cadet de mon soucis.

Maman - Ferme la Maïssa je suis à deux doigts de te sauter dessus si tu ne fermes pas ta sale petite bouche. Ma famille avait raison tu dis, ma famille avait raison ? Ton père et moi nous avons galérer comme dès chiens pour être ici mais ma famille avait raison c'est vrai. Dit-elle en passant sa main sur son visage. Ou était ma famille quand on était en galère, où était ma famille quand tu avais besoin de couche, ou était ma famille quand ton père taffer comme livreur pour te payer une putain de poupée barbue avec sa maison complète ! Ils étaient où Maïssa ? Ibrahim et moi nous avons tout fait pour vous élevez dans les meilleurs des conditions dans les meilleurs des conditions ! Nous avons toujours voulu votre bien, votre sécurité était notre priorité quitte à mettre le monde à dos tant qu'on protégeait votre petites bouilles c'était parfait pour nous mais maintenant toi du haut de ta quinzaine d'années tu veux venir me donner des leçons de moral ? Si ton père devait recommencer cette acte il va le refaire autant de fois qu'il veut et je serais toujours là à ces côtés, tu devrais avoir honte on essaye de te protéger et toi tu ne veux rien entendre ! Maintenant tu va m'oublier cette histoire et ne plus faire d'histoire fais toi petite, dégage dépêche toi.

Je me lève avant qu'elle se lève à son tour et ensuite je vais dans ma chambre. Au même moment j'entends la porte d'en bas claquer, c'était mon père qui était de retour.

Papa - Pourquoi tu trembles toi ?

Maman - C'est ta fille qui va me rendre folle !

Papa - Déjà arrête de crier Mayla, explique toi.

Elle commence à lui raconter sa vie que j'étais une mauvaise fille qui ne pensait qu'à moi etcétéra, je suis parti prendre ma douche et ensuite je suis parti dormir je ne voulais pas manger avec eux sinon je risque de très mal parler.

Ils étaient tous contre moi ici.

MAÏSSA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant