MAÏSSA

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@Éphémère Production

Maïssa

J'en avais marre de rester dans cette chambre d'hôtel même si je l'avoue, que j'avais pris la plus grande chambre de l'hôtel

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J'en avais marre de rester dans cette chambre d'hôtel même si je l'avoue, que j'avais pris la plus grande chambre de l'hôtel. Mais j'en avais marre de rester cloîtrer dans pièce toute seule, je ne regretteras toujours pas mon geste même si c'était le moment de regretter car au fond de moi ils me manquent tous mais je ne pouvais pas rentrer pas par peur mais car c'était sûrement le moment pour moi de partir, en foutant la merde mais partir  quand même.

La dernière fois quand j'ai vu l'autre je l'avoue que j'ai eu un coup de chaleur, je le trouvais tellement beau avec son ensemble et son regard, ce n'est pas le moment de parler de ça mais je devais le dire. Cela m'a fait du bien de voir un visage familier.

J'étais sorti prendre un peu l'air et aussi manger un McDo, j'en avais marre de me faire livrer en tout cas en ce moment j'étais hors de moi, j'en avais marre de tout. mais je l'avoue que ça m'a fait du bien de sortir un peu prendre l'air, je réfléchissais à tout et n'importe quoi je me demandais comment ça se passer là-bas. Je me demandais si ma mère essayer de me joindre ou si elle était toujours scotché à la semelle de mon père.

Après avoir fait un peu le tour de l'hôtel, je décide de rentrer donc je passe par la réception et ensuite je monte en haut. Quand j'arrive à mon étage, je me dirige vers la porte de ma chambre, je l'ouvre à l'aide du badge, et ce que je vois, me terrifie directement. Ma chambre était retourné, toutes mes affaires étaient au sol. Je rentre à l'intérieur en faisant très attention et je vois que tout a été retourné pour de vrai, j'ai eu un coup de chaleur.

Je savais que c'était mon père, donc je ne pouvais pas rester ici plus longtemps, j'attrape un sac par terre et prends juste de l'argent et ensuite je sors de la chambre. Je décide de prendre les escaliers pour sortir d'ici le plus rapidement possible.

Quand je sors de l'hôtel, j'entends une grosse voix assez rauque vers ma gauche, je me tourne et je vois un ami de mon père il hurlait mon prénom en s'avançant vers moi. Je marchais très rapidement pour ne pas éveiller les soupçons mais au voir d'un moment je me met à courir et je le sentais qu'il courait aussi derrière.

Avec l'adrénaline je met à courir encore plus vite mais un moment je tombe par terre, je l'étais fais mal à la tête mais c'était pas le moment, en me relevant je fais tomber le sac je voulais faire un demi tour mais je le vois

- Merde !

Je me remet à courir, je ne savais même pas où j'allais mais je devais courir, si je reste ici c'était la mort pour moi eh pardon j'étais trop jeune pour ça.

Après des longues minutes je réussis à me cacher dans un endroit insalubre sans m'en rendre compte mes larmes  coulent mais je sèche le tout très rapidement et prends mon téléphone qui était dans ma poche, l'écran était casser mais je devais passer cet appel.

Je compose son numéro et attends qu'il réponds.

Yeza - Maïssa je suis occu-...

- Il m'a envoyer quelqu'un Yeza, il m'a retourner la chambre je suis maintenant dans la rue !

Je respirais très fort avant même qu'il me le demande je me calme.

- J'ai besoin de toi.

Yeza - Calme toi déjà coupe tes données cellulaires et ta localisation désinstalle tout. Je vais envoyer Nayim venir te chercher je ne suis pas en France je reviens ce soir.

Je ne voulais pas de son pote surtout le cousin de Souleymane il allait me gonfler t'es vite avec ses accusations à la con.

- D'accord.

Yeza - Je vais rester au téléphone avec toi le temps qu'il arrive.

Un silence s'installe, je l'entendais taper sur son téléphone il devait parler en message avec Nayim. J'attendais dans le silence.

Un moment j'entends un bruit, j'allume la torche c'était un gros rat.

- Merde !

Yeza - Il a quoi !

- Rien c'était juste un r-...

Ma lampe était toujours allumée.

- Yeza , il est juste en face de moi. Dis-je en chuchotant.

J'étais dans une ruelle dans le noir total, il était juste en face de moi entrain de regarder de gauche à droite.

Yeza - Il arrive fait pas de bruit tu m'entends ralenti tes battements de coeur et souffle. Nayim il est juste à côté il vas rien t'arriver sinon je m'appelle pas Yeza Msaidie.

J'enlève rapidement la lumière, il était toujours planté là entrain de regarder de gauche à droite. J'essaye d'être très calme, je ne respirais plus carrément cela dure des minutes mais pour moi c'était une éternité surtout qu'il y avait sûrement des gros rats avec moi.

Il était au téléphone et un moment je le vois monter dans une voiture et ensuite partir.

- C'est bon. Dis-je en soufflant.

Yeza - Bouge pas tant que Nayi-.. attends il m'appelle.

Il me met en en attente mais pour moi ça durer une éternité.

Un moment j'entends leurs deux voix.

Nayim - Elle est où ?

Yeza - Tu es où Maïssa ?

- Dans une ruelle.

Nayim - Mais quelle ruelle toi aussi putain il avait pas un panneau ?

Yeza - Sors dans la grande allée Maïssa.

Je sors et me retrouve face à la rue qui était vide, il y avait juste une voiture avec les phares allumés.

- C'est toi avec les phares allumés ?

Nayim - Ouais, dépêche toi.

J'entends le souffle de Yeza.

Je cours vers la voiture jusqu'à j'ouvre la portière il était là il m'a dévisagé.

Yeza - Tu es avec lui ?

- Oui.

Yeza - Passe le moi.

Je tends mon téléphone cassé à Nayim.

Nayim - Ton téléphone a fait la guerre.

..

Nayim - hmm.

Il s'est mis à parler une lange que je comprenais pas je sais pas c'était quel langue mais il avait des mots français mais incompréhensible.

Nayim - Revient vite, si Kassil l'a voit il lui fera la peau Yeza.

Yeza - Ça ce sont pas tes histoires.

Il me donne le téléphone.

Yeza - Je te rejoins le soir, d'accord ?

- D'accord pas de soucis.

Je raccroche et souffle légèrement.

MAÏSSA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant