@Éphémère Production
Maïssa
J'entendais le bruit d'un moteur, ils avaient décider de me prendre avec eux ? J'essaye d'ouvrir les yeux mais c'était pas si facile que ça mais au final je réussis à ouvrir les yeux, je relève la tête doucement et je vois la tête de Yeza.
C'était pas lui qui conduisait donc je tourne la tête légèrement vers le conducteur, c'était son ami qui conduisait.
- Merci. Dis-je en chuchotant.
Il baisse sa tête vers moi, j'avais un petit sourire qui s'efface aussitôt, j'avais encore sommeil.
Il m'embrasse le front pour la première fois il avait des gestes si doux et il tenait ma main il l'embrassait.
Yeza - S'ils te plait dors pas jusqu'à on arrive.
Nayim - C'est bon je ne l'ai vois plus.
Yeza - Accélère jusqu'à chez moi.
J'étais toute calme, c'était silencieux il caressait ma main sans rien dire.
Nayim roulait encore et encore c'était tellement long pour moi mais je pense qu'on était arriver car là voiture s'arrête net, il descends et ensuite me porte comme une princesse.
Il marchait rapidement et rentre je ne sais où j'en sais rien j'avais les yeux fermés.
Yeza - Maïssa dors pas.
Je l'entends ouvrir des portes à l'aide de Nayim puis il se presse un moment je sens une lumière s'allumer mais j'ouvre légèrement les yeux pour pas être frappé par elle.
Je reconnais le décors on était dans son appartement.
Il me pose sur le canapé, j'essaye de me relever mais c'était une erreur je retombe directement.
- J'ai mal à la tête.
Yeza - Il t'a frappé comme un fou.. Nayim vas récupérer des médicaments dans la pharmacie.
Il s'exécute aussi vite lui se lève pour récupérer de l'eau.
Yeza - Lève toi tiens toi à moi.
Je me tiens à lui et me relève.
Yeza - Bois un peu d'eau.
Nayim - Tiens les anti douleurs.
Yeza - Merci.
Nayim - Tu veux que je reste ?
Yeza - Non ramène le camion à mon père.
Nayim - hmm.. fait attention à toi.
Yeza - On vas rester ici plus longtemps
Il s'en va, je prends le verre d'eau et bois avec les antidouleurs.
Quand je fini je pose le verre.
- Merci.
Yeza - Arrête de me répéter ça.
- C'est la dernière fois que je te le dis promis mais tu viens de me sauver.
Il me sourit et me dépose un smack léger sur la bouche.
Yeza - Je te sauverai toujours Maïssa.
- Je le sais mais en restant ici c'est la mort qui nous attends, on doit partir d'ici.
Yeza - On vas partir repose toi d'abord.
Je m'allonge et met ma tête sur lui.
Je fixais un point invisible et met à rire doucement.
- si on m'aurait dit que en quittant mon village j'allais vivre tout ça, j'allais même pas y croire un peu.
Yeza - La vie est remplie de surprise.
- C'est vrai.
Je me retourne vers lui.
- Je t'aurais même pas rencontrer.
Yeza - La meilleur rencontre de ta vie.
- Pour toi aussi tu peux pas le nier.
Yeza - Tu me met en danger plus qu'autre chose j'aurais pu avoir mieux..
- Je t'ai jamais forcer à être à mes côtés au fond de toi tu aimes bien.
Yeza - C'est ce que tu crois..
- Hmm.
Je ne dis plus rien.
- Je vais aller prendre une douche.
Je me relève tout doucement.
Yeza - Ça va aller ?
- Ça va aller.
J'ai réussis à me lever.
- Si tu me cherches je serais dans ta chambre.
Yeza - Oui vas-y.
Je m'avance vers la salle de bain sans faire aucun bruit,je rentre dans la salle de bain et referme aussitôt la porte derrière moi. Il y avait un grand miroir donc je pouvais me voir de la tête au pied, j'enlève mes vêtements doucement mais j'avais tellement mal.
Après avoir enlever tout mes vêtements je me regarde sans rien dire, mon corps était remplis de bleues, j'étais rouge de partout gonfler etcétéra c'était pas jolie à voir. Déjà qu'avec mes bras c'était pas facile tout les jours mais il venait de me rajouter encore des cicatrices que je vais garder à vie. Certaines vont s'effacer mais d'autres resteront encore.
En agissant, comme ça, je venais de signer la fin de mon existence dans leur vie à eux tous. J'avais décidé de vivre pour moi et rien que pour moi. Beaucoup de giron, que je suis passé de l'autre côté que j'ai fait ça pour aider la famille de l'autre, alors que pas du tout parce que en soi, ils sont tous dans la merde. Je viens juste de réaliser que mon père et ma mère préféré leur business à leur famille surtout à moi, ils étaient prêts à me vendre aux grosses têtes pour leur dignité parce que je reste quand même la petite mineure qui a fait tomber plus d'une tête. Je ne voulais pas en arriver là, mais c'était le destin, grâce à ça j'ai rencontré celui qui me protégera quitte à mettre sa vie en danger.
J'ai rencontré la personne pour qui je donnerais ma vie pour sauver la sienne.