Partie 4 : Fusion. Chapitre 1 : Je dois partir

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NDA

Voici la quatrième partie de cette fiction. Vont-ils réussir à se retrouver une nouvelle fois ? Cela semble bine plus difficile puisqu'ils ont tous les deux perdus leur souvenirs...

Sinon, nouveau petit rappel sur les faits sociétaux que j'aborde afin d'introduire le prochain.

- Dans la première partie, c'était la difficultés qu'avait nos ancêtres pour vivre leur amour du fait de la religion et de la morale. Ceci explique d'ailleurs pourquoi nos grands-parents nous regardent bizarrement quand ils nous voient notre façon de faire et qu'ils ne peuvent s'empêcher de nous faire la morale !

- Dans la deuxième partie, c'était l'homosexualité et en particulier quand elle est refoulée, que les personnes se cherchent, s'apprécient, s'aiment, mais n'osent jamais passer à l'acte car persuadés aux fond d'eux même qu'ils ne sont pas homosexuel.

- Dans la troisième partie, c'était le fait d'une réalité bien plus sordide, c'était la prostitution d'enfants. Je n'ai pas voulu faire trop peur en l'abordant et j'ai enjolivé les choses en laissant croire qu'elles avaient le choix du moment et qu'elles acceptaient leur destin. En réalité, elles n'ont aucun choix, elles sont également droguées et leur espérance de vie est assez courte.

- Dans cette quatrième partie, j'aborde dès ce premier chapitre un fait également sordide qui est le mariage forcé. Attention, c'est totalement différent du fait précédent, même si par certain aspect on peut y voir une ressemblance.


Merci de me lire.

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Il me faut à tous prix quitter ce pays. Je le sais, on m'attend, l'homme de ma vie m'attend ! Il s'appelle Théo, enfin je crois. Des fois dans mes souvenirs, ce serait Natacha, mais cela ne colle pas, ce doit être un homme. Ce sont des souvenirs que j'ai en tête depuis ma plus tendre enfance. Est-ce seulement des rêves ? Est-ce que je les ai inventés ?

C'est ce que j'ai très longtemps cru. Depuis que j'étais enfant, je me laissais bercer par ces souvenirs ou ces rêves, je ne sais pas trop ce que c'était. J'en rêvais la nuit et j'y pensais le jour, sans savoir si mes pensées du jour étaient des restes de mes rêves de la nuit.

Malgré tout, bien qu'étant qu'une enfant, j'avais les pieds sur terre et je me doutais que ce n'était que des rêves de fillettes qui rêvent du prince charmant. Mais dans mes rêves, il n'était pas en armure sur un cheval blanc, il n'était même pas Prince, c'était seulement un jeune homme normal qui vivait dans une très grande maison, pas un château aux multiples tours, seulement une très grande maison, genre un manoir. J'avais une parfaite vue de cette maison, de son jardin, de sa façade, même un peu de son intérieur bien qu'à ce moment mes souvenirs se faisaient flous et j'avais un peu de mal à réorganiser les pièces. Chose étrange, j'avais même une adresse associée à cette maison, une adresse en France.


Tout a basculé un jour. Ce fut à ce moment que j'ai compris que ce n'était peut-être pas des rêves mais que c'était peut-être la réalité. A l'école, nous avons eu une leçon sur les ordinateurs, internet et tout ce qui y était associé. De nos jours, seules les écoles ont encore des ordinateurs, presque tout le monde utilise plutôt des tablettes. Mais un ordinateur est bien plus difficile à voler qu'une tablette, c'est pourquoi on utilise encore ce matériel un peu vieillot.

En fin de séance, notre professeur nous a montré la Terre sur un logiciel qui s'appelle GoogleEarth. On peut s'approcher de la terre et on voit de plus en plus de détail. Quand on est très proche, il est possible de faire comme si on circulait dans la rue, c'est l'option StreetView nous a-t-il dit.

Les âmes sœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant