Impossible.

49.

Mathieu

( activé la musique seulement si vous le souhaitez 🩷)

moi- elle vous répond ?

Chloé- aucune réponse , alors qu'elle dort chez moi

Zeu- j'ai rien non plus

personne n'a de ces nouvelles , c'est pas du tout dans ces habitudes de nous laisser sans nouvelle, je comprend très vite qu'il y a quelques chose qui cloche.

nouveau chat de: mon ange❤️
cherchez pas , elle vous répondra plus ;)

Chloé- le message dans le groupe , c'est quoi ces conneries ??

Je compris alors tout, des images défile dans ma tête reconstruisant un énorme puzzle. Comment j'avais pu passer à côté ?! Comment c'était possible de ne pas y pas pensé  dès le début ?!

Si Louisa ne me répondait pas, c'était parce qu'elle s'était faite enlevé par Chico et son gang, j'en étais maintenant sur, tout concordait...

Je compris mais ne réalisa pas, l'information rentre dans mon cerveau mais ne fus pas comprise , c'est trop surréaliste. J'ai même pas la force d'hurler, pleurer, crier, j'étais trop sous le choque.

J'étais alors parti en me précipitant dans ma caisse, arrêté à un carrefour par un feu rouge, les yeux fixant la lumière de la lune, le regard vide, et légèrement humide, perdu dans mes pensées, trop bouleversé, présent mais l'esprit absent , quand le bruit d'un klaxonne me ramena à la réalité, le feu était passé au vert.

Mes neurones se reconnecter entre eux, mon cerveau se « rebrancha ». Louisa n'était pas morte, je le savais, je le sentais, alors je n'avais pas le droit de m'apitoyer sur mon sort, non, je devais faire tout ce qui était  possible pour la sauver, oui, la sauver elle

Je ne déambulais plus dans les rues de la capitale, je savais maintenant où aller...au commissariat le plus proche... J'entre l'adresse d'un de celui ci, et fila vers le lieu. J'arriva la bas en moins de 2 minutes, j'men battais les couilles si on m'retirait mon permis pour excès de vitesse... ma femme était en danger, tout pouvait justifier ça .

Je me gare à l'arrache devant, et franchis, nerveux le seuil de la porte. Si on m'avait dit un jour que j'irai chez les condés de mon plein gré, je ne l'aurai sans doute pas cru, j'avais plus l'habitude de les fuir habituellement.

J'entra chez les bleus, pas pour une GAV cte fois-ci, et m'approcha d'une meuf de l'accueil, j'lui expliqua rapidement la situation, toujours autant anxieux et énervé malgré le te-shi que je venais m'enfiler juste avant de rentrer. Elle m'indiqua que je pouvais patienter dans la salle d'attente, mais je crois qu'elle n'avait pas bien compris, chaque putain de seconde était importante.

elle- -Monsieur calmez-vous, j'appelle un agent qui va vous prendre en charge...me prévenue-t-elle tout en essayant d'adopter une voie rassurante, qui honnêtement m'énervait et me stressait plus qu'autre chose.

J'attendis une trentaine de secondes avant d'entendre un policier venir derrière moi.

le keuf- Bah alors M'sieur Pruski ?? Ça va ou quoi depuis I'temps ?! Ça fait longtemps qu'on vous a pas vu ici !!

Je me retourna brusquement vers la provenance de la voix, quand je voit un ancien keuf de ma cité que je connaissais très bien. Sur tous les poulets de Paname, j'tombais sur ce gros porc qu'avait toujours rêvé de me serrer dans ma jeunesse, surtout une fois ou j'étais avec Louisa.

moi- Ouais j'ai arrêté l'chichon, 2000e par mois c'était pas assez, le rap ça paye bien mieux...je lui répond en lui décochant un grand sourire pour bien lui foutre l'seum à t'enculé

le keuf- Que nous vaut l'honneur de votre retour dans nos locaux ?! me demanda-t-il

moi- - Ce serait possible d'en parler en privé ?! lui demandais-je en me mettant à chuchoter.

Il fronça les sourcils, à l'entente de ma demande un peu particulière, mais accepte et me dirige vers une pièce insonorisée. Il contourne son bureau, et me fait signe de prendre place sur l'une des chaises placées devant.

Le keuf- Alors P-L-K, que nous vaut la venue d'une star ici ?! me demanda-t-il en insistant bien sur mon nom de scène, au cas où je n'avais pas encore compris qui se foutait de ma gueule.

bon , règle numéro 1 rester calme, 2
essayer de ne pas se laisser submerger par sa colère, 3 ne pas vouloir l'frapper ce fils de pute , même si chaque condé de France mérite au moins une claque.

Je me répéta en boucle ces règles dans ma tête, je devais me contenir, je le faisais pour Louisa, je sais qu'elle n'aurait pas voulu me voir m'emportez contre un agent, comme j'étais souvent tenter de le faire.

Je pris une grande inspiration et me racla la gorge, ok , c'était le moment, je devais tout raconter, tout les détails, même si cela pourrait apporter des problèmes à son frère et moi avec la justice dans le futur, je devais le faire. J'avais laissé de côté mon air non-chaland à contre cœur, mais je devais le faire pour ma copine , je n'avais pas le choix.

Je commença mon récit, partant du début, lui avouant dans quel trafic on étais étais tombé, à quel âge, pourquoi... Il esquissa un sourire, me voyant vulnérable devant lui, pendant des années il avait essayé de me choper, et là je lui avouais tout, pour lui c'était comme du pain béni.

Mais plus j'avançais dans mon histoire, plus son visage prenait une forme de compassion envers moi. Il avait désormais arrêté de sourire, quand j'avais évoqué Louisa , il avait vu à quel point j'avais des étoiles dans les yeux quand je parlais d'elle, il avait vu à quel point elle m'avait fait arrêter mes conneries, à quel point j'étais amoureux d'elle, mon regard disait absolument tout, c'est pourquoi je le plantais dans le sien, pour qu'il comprenne qu'ils devaient agir, lui et son équipe, il n'y avait plus de temps à perdre.

Louisa étais en danger de mort...

________________________________

Voilà pour le chapitre 49, on m'a conseillé de plus parler de ce qu'il ressentais , alors là je pense que j'ai réussit ma mission !!😻