52.

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Mathieu

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Mathieu

À peine quelques secondes après avoir reçu le message sur mon téléphone que j'étais déjà au volant de ma gova . Une montée d'adrénaline s'était fait ressentir dans mon tout corps, je devais rejoindre au plus vite le commissariat.
Je dépassais toutes les limitations de vitesses possibles, allant à plus de 180 km/heure sur le periph, mais jmen foutais, je devais me dépêcher.

J'arrive chez les condés vers 2 heures du matin, mais le shit, le stress, la peur ne m'avait pas donné l'envie de dormir, je n'avais jamais été aussi éveillé de ma vie.

Je traverse la sombre rue menant à la porte du bâtiment, et je m'arrête devant.. Je prend alors une grande respiration, j'essaye de me « calmer », d'arrêter de faire trembler mes mains, je ne sais pas sur quoi j'allais tomber en franchissant le seuil de cette porte, je ne sais pas dans quel état je ressortirai de ce commissariat, mais je savais une chose, je devais être fort, ne serait-ce que pour elle...

Quand je croisa leur regard, je savais déjà la lourde épreuve qui m'attendait, Lissandro étais tout autant paniqué que moi . tous nous fuyaient, baissaient la tête en nous voyant passer dans les couloirs menant au bureau du commandant en chef, leurs expressions voulaient tout dire. Je frappe timidement à la porte, quand un homme d'une carrure impressionnante viens m'ouvrir.

le keuf- Bonsoir Monsieur PRUSKI, monsieur LEZAMA , je suis Christophe GENDRY, c'est moi qui suit charger de l'affaire impliquant Louisa Lezama . me prévenu-t-il en nous serrant la main que je serra beaucoup moins ardemment que lui.

moi- Ouais j'ai cru comprendre. répondis-je d'une voix plate, sans émotions.

Il nous parla pendant quelques minutes, se présentant brièvement lui et son équipe, malgré le fait que je n'écoutais absolument rien, l'esprit ailleurs, beaucoup trop stressé, n'attendant qu'une chose, la vidéo.

le keuf- Excusez-moi vous m'écoutez ?! me demanda-t-il en passant sa main devant mes yeux, eux fixés sur un quelconque objet présent sur son bureau.

moi- Euh...oui pardon..

le keuf- Bon, je pense que vous avez tout aussi le droit de voir la vidéo...

À l'entente de cette phrase, je me relava brusquement sur ma chaise, mes yeux se fixant désormais droit dans ceux du policier.

le keuf- je vous préviens, cela peut être difficile à encaisser, vous n'êtes pas obligés de la visionner...

moi- M-o-n-t-r-e-z l-a m-o-i . j' articulais explicitement, mes lèvres pincées, mes dents serrés pour lui faire comprendre que je ne pouvais tenir une seconde de plus.

La vidéo se termina quelques secondes, minutes après, je ne sais pas, j'avais perdu toute notion du temps. Je n'avais pas quitté une seule fois du regard Louisa , essayant de scripter toutes ses réactions éventuelles. Examinant chaque détail sur la vidéo. le lieu, la lumière, ses vêtements..

Je n'avais même pas hurlé, ni laissé échapper un cri en la voyant comme ça si vulnérable, une arme pointé à bout portant de sa tête, j'étais juste vide à l'intérieur de moi.

Des larmes roulaient doucement le long de mes joues mais, aucune émotions n'était descriptible sur mon visage, j'étais absent, ailleurs, comme habité par quelqu'un d'autre. Pourtant, des centaines de scénarios fusaient dans ma tête, mais mes yeux restaient plantés dans l'écran désormais noir de cette ordinateur.

le keuf- votre copine, votre sœur est maintenant une personne à risque, vulnérable, c'est pourquoi nous avons le devoir d'intervenir maintenant.

Ce mot résonna dans tout mon corps
M-A-I-N-T-E-N-A-N-T.

moi- C'est...c'est à dire ?! balbutiais-je

le keuf- -C'est à dire maintenant Monsieur, nous allons la libérer ce soir, fin cette nuit... mais il faut qu'il y en ai que un qui aille donner le sac à Chico

moi- Lissandro s'teplait laisse moi y aller

Lissandro- vas-y, moi j'en aurais pas la force

Plus d'une heure s'était passée depuis que j'avais visionné la vidéo de Louisa , à partir de ce moment là tout s'était accéléré... Une brigade s'était mis en place, des dizaines de keufs de la région étaient alors présents. Moi, je ne pouvais pas assister à leur « réunions » mais je restais un élément essentiel, je donnais tout les renseignements possibles et imaginables sur absolument tout. Louisa, Chico, moi....
J'avais reconnu l'endroit où ils se trouvaient, c'était le même lieu de ma dernière transaction...

Le keuf- Monsieur Pruski, vous savez que vous serez certainement arrêter à la suite des informations que vous nous fournissez ?! Vous êtes entrain d'avouer dans quel genre de trafic vous étiez mêlé auparavant ?! me prévenu le commandant, une pointe de compassion dans sa voix.

moi- Je sais mais jmen tape si j'prends 10 ans, la femme de ma vie est en danger a cause de moi, vous comprenez ?! hurlais-je presque, faisant se retourner un bon nombre de personnes.

le keuf- Calmez-vous s'il vous plaît, je comprends...

moi- Non !!! Non j'crois pas qu'tu comprends !!! L'amour de ma vie peut mourrir à n'importe quel moment, tout ça par ma faute !! J'crois qu'aucune personne peut comprendre ce que je suis entrain de vivre en ce moment même !!! finissais-je hystérique, le regard noir.

Puis je quitte la pièce, claquant la porte derrière moi, longeant le sinistre couloir du comico, et je franchis le seuil de la porte, me retrouvant une nouvelle fois sur la chaussée... J'aurai presque pu en sourire, j'avais plus l'habitude de les fuir, et voilà que j'avais du entrer chez eux plus de 3 fois dans une même journée.

Je traversa la route, m'asseyant sur un banc public d'un square, je tente de me calmer en m'allumant un nouveau joint, malgré mes mains tremblantes, mes yeux flouttés par mes larmes que je ne remarquais même plus couler.
Visage baissé, genoux écartés, coude appuyés dessus, mes doigts tenant ma tête qui devenait de plus en plus lourde à force de trop réfléchir.

un keuf- excusez-moi de vous déranger mais nous devons partir tout de suite , l'opération se déroulera dans moins d'une heure.







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voilà pour le chapitre 52❣️

Impossible.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant