51.

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Louisa

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Louisa

Plus il s'approchait de moi, plus je pouvais inspecter les traits de son visage, surprise par le nombre incontestables de petites cicatrices scarifiant sa peau un peu partout. Ses yeux étaient petits et renfoncés dans ses orbites, un nez plat, des sourcils fournis, des lèvres fines et un sourire que je ne pourrais décrire tellement il était répugnant, orné de noir et de trous...

Chico- Tiens tiens..comme on se retrouve
Louisa...commença-t-il d'une voix si grave

J'intensifie alors mon regard dans le sien, fixant imperturbable ses yeux. Je ne sais pas je jouais à quoi, j'aurai dû baisser les yeux, comme forme de soumission, je devais tenter de me faire discrète et docile mais je repensais à la balle de Lissandro , c'était à cause de lui si mon frère avait frôlé la mort.

Chico, se rapproche dangereusement de moi, je doit alors pencher ma tête pour continuer le « duel de regard » qui s'était instauré entre nous, sachant que je me trouvais encore ligotés poings et pieds liés à une chaise.

Chico- Alors le rap ça fonctionne bien ?! il me demande ironiquement une fois à ma hauteur.

moi- Oui, c'est même pour ça qu'il est sorti de votre business... répondis-je calmement, malgré le fait que je restais effrayée à chaque potentielle réaction de sa part.

c'est à ce moment là , que je comprenais que Mathieu aussi faisait parti de cette histoire , avec Lissandro

Carlos- Ahaha...et il croyait vraiment pouvoir sortir comme ça ?! il me demande un sourire scotché au coin des lèvres. Qu'est ce qu'ils sont naïfs les jeunes d'aujourd'hui...

Il s'avança encore un peu plus de moi, il ne se trouvait alors qu'à quelques centimètres de mon corps quand il viens caresser mes cheveux, prenant mes fines mèches légèrement ondulées et jouant avec. Je tourna brusquement la tête, essayant en vain de le stopper, de le repousser.

Chico- -Ohhh mais c'est qu'elle a du caractère la ptite il dis à ses collègues en se retournant, restés à l'arrière, toujours muets.

Mais alors que ma tête était encore dirigée sur un côté, ma vision voilée par une mèche de cheveux, je sentis un objet en métal froid venir se poser sur ma tempe. Mes yeux divague vers l'objet noir posé à même ma peau, ce n'était rien d'autre qu'une arme... Je laisse échapper un cri d'horreur en voyant Chico tenir à bout portant un flingue, le son résonne alors dans tous le parking. Mes jambes s'étaient remises à trembler, un sanglot éclate dans ma gorge que je ne pouvais retenir.

Chico avait désormais perdu son grand sourire mesquin, sa mâchoire était contractée, son autre poing serré, ses lèvres pincées, ses yeux envoyant des éclairs. Je baissa immédiatement la tête quand je croisa son regard, je ne pouvais plus le défier, ma vie était entre ses mains...

Me voyant détourner mon visage du sien, de son autre main, il me prit mon menton, me le relavant, de sorte à ce que je puisse le regarder une nouvelle fois.

Chico - Écoute moi bien... il commence d'un ton glacial mais très clame. Toi, tu n'es qu'un pion dans mon plan, tu ne m'intéresses pas, je pourrais te tuer mais pas maintenant, ce que je veut c'est récupérer mon argent alors tu vas gentiment m'écouter, c'est peut être plus clair maintenant ?! me demanda-t-il en chuchotant calmement à quelques millimètres de mon visage désormais.

Je resta pétrifiée sur place, le timbre de voix qu'il avait emprunté m'avait juste glacé le sang...Son ton calme et serein me faisaient maintenant plus peur que des cris ou des hurlements, c'ét...c'était trop plat, monocorde, cela ne montrer rien de bon.

Cela faisait approximativement 1 ou 2 heures que j'étais restée dans cette même position, assise au beau milieu d'un parking dont je ne connaissais même pas l'adresse, en pleurs, désormais seule car tous étaient partis je ne sais où.

Etonnamment, je n'en voulais même pas à Mathieu et Lissandro , même si c'était clairement de la faute de leurs passé si je me retrouvais dans cette situation plus que délicate... À cet instant, je ne pensais qu'à eux , honnêtement j'étais plus triste de savoir qu'ils serait anéantis après avoir appris la nouvelle de moi, enfermé dans ce sous sol miteux, accompagnée de personnes dangereux.

c'était peut être fou mais je l'aimais plus que ma propre vie, malgré son infidélité...

Mes chaudes larmes ne cessaient de rouler sur mes joues, me demandant même comment il pouvait encore en avoir, quand Chico réapparu derrière un énorme pilier de béton, plus armé d'un simple flingue mais maintenant d'un immense fusil d'assaut. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine à la vue de son « nouvel » équipement.

Chico- Prenez la et placer là ici. indiqua-t-il à ses deux hommes

Ses « gardes du corps » se lève alors et marche en ma direction. Une fois arrivés à ma hauteur, ils prennent chacun un pied de ma chaise et me soulève afin de pouvoir m'emmener un peu plus loin, ou un téléphone était positionné de façon à filmer ?!

Chico - Installe là devant et allume...ordonna Chico à l'un des gars.

Pendant que l'un de ses bras droit s'écarte de moi et va installer le portable, Chico avança vers ma personne, s'accroupît afin d'être à ma hauteur, et m'expliqua les conditions de la vidéo.

Quelques minutes passèrent quand Chico la démarra. Je savais alors ce que j'avais à dire pourtant une boule se forma quand même dans ma gorge, entendant ma voix résonner dans ce sous-sol sinistre.

moi- -Je...je...Mathieu, Lissandro c'est Louisa ...j'vous en supplie venez me chercher.. j'ai.. j'ai peur...sanglotais-je, mes larmes continuant de couler le long de mon visage y laissant des traces noirâtres de mon mascara, mes jambes tremblotantes, ma respiration saccadée et haletante. S'il vous plaît, pour moi, pour... pour nous finissais-je en posant mes mains sur mon ventre...

Quand j'ai arrêté de parler, j'ai vu Chico contourner le téléphone posé sur une table et apparaître dans le cadre de la vidéo, armé d'un fusil d'assaut. Il s'approcha de moi, se plaça derrière, et plaqua sa main gauche contre ma bouche, mes pleurs et sanglots doublant alors de volumes. Son autre main, muni de l'arme placée sur une de mes tempes.

Carlos- Lezama, Pruski , vous avez entendu ?? vous avez 24h pour me ramener 20 milles euros ou sinon j'peux vous dire que vous retrouverais pas Louisa en entier, j'hésiterais pas a lui faire sauter la C-E-R-V-E-L-L-E...



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voilà pour le chapitre 51 j'espère qu'il vous aura plus ❣️❣️

Impossible.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant