• 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒗𝒊𝒏𝒈𝒕 𝒉𝒖𝒊𝒕 | 𝑰𝒍 𝒎𝒊𝒐 𝒇𝒊𝒐𝒓𝒆 •

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HENA WILSON

𝑴𝒂 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓𝒆

Mes fesses retrouvaient la chaise en plastique blanche de la salle d'attente de l'hôpital, mes yeux étaient gonflés, mes joues rougies par mes pleurs, un profond mal de tête me surprenait à son tour.

Au fonds du couloir, se trouvait une personne en particulier qui me mettait dans tous mes états, d'après Iglésias, le frère de Mérid. Cette femme se prénommerais Flora, Flora Wilson.

Et Flora Wilson, est le nom de ma défunte mère.

Ma mère qui m'avait abandonné à l'orphelinat, la mère que j'avais toujours rêvé avoir. Mais ma mère, s'était suicider ? C'est ce qui avait été dit dans la lettre !

Je n'avais malheureusement pas encore eu la confirmation de ses dires, je n'avais pas non plus osé regarder cette femme.

Je n'avais même pas encore vue son visage

Car le seul souvenir auquel je me souvenais, étais Iglésias qui m'annonçait cela puis mon corps qui s'effondrait avec ma tête qui claquait contre le sol de ma cellule.

Mes mains frottaient mes cuisses blessées, le sang à coller mon jogging sur ma peau, mon œil était lui encore bien rouge, mais d'après les médecins il n'y avait rien de grave.

Ma vue devenait flou de nouveaux, et je ne me sentais pas vraiment partir en avant, mon corps s'écrasait contre le sol, mes fesses en première, ma tête se posait dorénavant sur l'assise chaude.

J'apercevais une silhouette s'approcher de moi, et je reconnaissais la douce odeur que dégageait son corps, il s'accroupissait devant moi, se plaçaient entre mes cuisses ouvertes, et elles se resserraient autour de ses hanches après sa demande silencieuse.

Sa main se posait contre la peau brûlante de mon front, malgré ma vue flou, j'apercevais quand même sa mine inquiète, et je sentais ses mains passer derrière mon dos gelé afin de me porter.

Ma tête se posait sur son épaule quand se met à arpentait les couloirs noirs de mondes de l'hôpital.


—  Donnez-lui un lit !

—  Monsieur, on fait de notre mieux, mais nous sommes bondées ce soir !












ICE SCOTT

La jeune infirmière que j'avais interpellée me lançait d'un regard, puis ses yeux se baissaient vers Hena.

Elle affichait une mine préoccupée, avant de me faire faire un signe de main et de me pointer d'une chambre au fond du couloir.

Les murs étaient blancs, les portes, chacune colorées d'une différente couleur. Malgré cela, l'ambiance était pesante.

La porte s'ouvrait et je déposais la brune sur le lit. L'infirmière entrait à son tour, elle prenait les constantes vitales de celle-ci avant de m'annoncer :


— Je vais lui faire une perfusion, elle n'est pas en très grande forme, votre femme.


Et malgré moi, je hochais la tête, n'osant pas la contredire, pendant que celle-ci allait chercher son matériel. J'enlevais d'une douceur qui était rarement innée, son pull.

De longues minutes après, c'était le coton, plein de désinfectant, qui faisait sursauter Hena. Elle posait sa main contre ses yeux, la lumière était beaucoup trop forte.


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