• 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 | 𝑳𝒂 𝒑𝒔𝒊𝒄𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒂 •

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HENA WILSON

𝑳𝒂 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆

C'était avec les joues rouges que je quittais cette boîte de nuit, l'esprit tout embrouillé. Des frissons me prenaient dans les jambes quand je le voyais, le blond qui m'avait tenu éveillée une bonne partie de la nuit.

Cigarette coincée entre ses lèvres qu'il y'a moins d'une heure, possédaient mon corps.

Ma main se déposait lentement à l'endroit où une sensation de chaleur survenait, mon cou. Mon cou venait juste de se faire maltraiter.

J'ouvrais mon sac à main, puis dedans, mes doigts se mettaient à chercher les clés de ma voiture dans tout ce bazar.

Mais c'était un regard que je sentais dans mon dos, un regard lourd de sens se promenait et prenait possession de mon âme.

Je l'avais pourtant dit que cet homme était un sorcier.

Mon visage se retournait légèrement vers la gauche, je le voyais encore une fois, accoudé au mur de cette boîte de nuit.

Sa cigarette encore dans sa bouche, mais devant lui se trouvait une femme. Une jeune femme que je voyais seulement de dos.

Il changeait déjà de proie.

La femme était en train de lui faire des signes de mains, mais lui n'avait pas une once d'attention pour elle.

Pauvre femme.

Le problème des hommes, dès qu'ils avaient tiré leurs coups, ils étaient directement à la recherche d'une nouvelle demoiselle.

Alala.

Voilà une des raisons du pourquoi, je me sentais parfaitement bien avec mon célibat. C'est vrai que je collectionnais les hommes, on pouvait dire ça.

Mais cette situation ne me dérangeais pas. Au contraire. Pas de prises de tête, cette situation était parfaite pour moi.

Je soupirais en cachant mon rire, le tout en ouvrant la porte du côté conducteur de ma nouvelle voiture.

Mon visage se relevais légèrement vers le haut à la recherche du blond. Ne me demandez pas pourquoi, même moi, je ne savais pas.

Et je captais son regard, la jeune femme toujours devant lui. Sa cigarette, surement au sol, en train de brûler le bitume. Et il me faisait un clin d'œil.

Un clin d'œil. Un simple mouvement de son œil. Et je claquais la porte.

Qu'elle horreur.


𓅨


- Assis !


Black, mon premier doberman, se couchait après qu'il ait essayé de ce précipiter vers la porte quand je l'avais ouverte. Contrairement à Duck, lui était resté en retrait.

Comme d'habitude.

Mes genoux se plissaient, se posaient contre mon sol quand mes deux doigts rejoignaient ma bouche et je me permettais de siffler.

Mes deux chiens se relevaient et s'avançaient vers moi, avant qu'ils ne s'allongent. Je passais mes mains sur leurs museaux avant de sourire doucement.

Je me redressais en déposant mon sac à main sur le meuble de l'entrée. J'enlevais mes talons à lacets que je prenais du bout des doigts avant de monter à l'étage.

Quand j'entrais dans ma chambre, mes chiens retrouvaient directement leurs places, aux pieds du lit. Sur mon tapis.

Mon regard divaguait quand mes pupilles tombaient sur mon réveil. Et mes chaussures chutaient au sol dans un bruit de claquement.


𝐈𝐂𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant