?Le 24 Février 2017
... Une atmosphère lugubre se faisait ressentir, une odeur tout aussi déroutante que l'air inspirée.
Mes talons claquaient contre le sol en bois grinçant, la friction de mon jean entre mes cuisses et sur mes genoux quand je me baissais laissait un bruit désagréable.
Au sol, je récupérais l'espèce attachée grâce à une corde, une corde en jute.
Le chien maintenant dans mes bras n'exprimait rien, pas de peur, pas de crainte malgré ses yeux bleu azur larmoyants.
J'attrapais mon couteau suisse dans ma main et tranchais la corde, le radiateur où ce clebs était attaché était presque brûlant.
Et quand je soulevais le pelage du chien, je voyais des poils cramer, des poils sentant le cochon grillé.
Un rire maléfique s'échappait de ma gorge quand j'entendais soudainement le bruit d'un cliquetis.
Je me relevais, le chien toujours au sol, et je voyais un homme mal en point si je pouvais décrire son état, beaucoup plus grand que moi en taille, un œil au beurre noir, un plâtre sur son bras droit, il lui manquait aussi trois doigts sur sa main gauche et plusieurs chicots .
Malgré la cagoule qui me cachait, j'arrivais à voir ses yeux, j'attrapais un de mes couteaux, le plus fin et aiguisé de préférence.
L'homme marchait vers moi, mon dos était collé contre la porte d'entrée, mais le chien lui grognait quand il voyait son maître s'approcher de lui, de nous.
Ses yeux se plissaient puis il tirait une seule fois dans le corps de l'animal, ses petits aboiements cessaient et je comprenais qu'il venait d'assassiner son chien.
En un mouvement, l'individu rechargeait son arme en reprenant des balles dans sa poche, dos à moi, ne jamais tourner le dos de ses ennemis.
Hahaha
Je lançais mon canif en plein dans son dos, un rugissement de sa part se faisait entendre de nouveau, puis un rire.
J'attrapais ma seconde arme que je rechargeais tout en le voyant démunie de ses forces au sol, puis il dit.
— L'ange... De la mort... M'accueille enfin...
Son rire se faisait entendre quand je tirais une dizaine de fois sur son corps, enfin plus précisément dans son ventre où je formais un cœur.
Un cœur de balles
Mes bottes claquaient de nouveau au sol, quand je récupérais mon sac sur le parquet immaculé de sang, je rangeais mes armes par ordres puis au fonds de celui-ci, j'attrapais une dernière chose que je déposais sur son corps.
Je me retournais songeant à partir, puis un dernier regard et un sourire se faisait sur mes lèvres, quand j'apercevais ma douce signature ...
Une magnifique rose blanche...
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𝐈𝐂𝐄
Lãng mạnSe protéger, c'était ça ma promesse. Se protéger des hommes, se protéger d'une relation qui à coup sûr serait vouée à l'échec. C'était ma promesse, ou en est-elle dorénavant ? 𝐻𝑒𝑛𝑎 𝑊𝑖𝑙𝑠𝑜𝑛, une jeune femme pleine d'ambition dans la vie. A...