• 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆 | 𝟑𝟒𝟐𝒆 𝒓𝒐𝒔𝒐𝒔 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒐𝒔 •

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?

J'avais un canif dans ma main droite, un Beretta dans la gauche.

Un sourire carnassier sur le visage qui perdait son sens quand je sortais de la voiture, mon pied refermait la portière avant que je ne m'avance vers cette maison. Éloignée, elle l'était.

Aucun voisin ne devait y être dans une dizaine de kilomètres à la ronde.

Mes pas suivirent les pierres blanches qui étaient disposées en forme de petit chemin jusqu'à la porte d'entrée, mais aux alentours, c'était un adorable champ de fleurs que je voyais.

Des roses orange à perdre la vue.

Ma tête se relevait en sentant quelque chose venir presque m'éblouir, une lumière. Un simple faisceau qui s'était aussitôt éteint.

Je ne devais pas perdre du temps, alors je me dépêchais d'arriver au niveau de l'entrée, que je m'empressais de forcer la serrure avec ma lame.

Le tout sans aucun bruit. Mais la porte ne s'ouvrait pas. Merde, à l'intérieur, je pouvais y voir une sorte de verrou. Alors mes yeux se mettaient à analyser encore plus mon environnement.

Et c'était le volet du garage qui était légèrement relevé qui m'appelait.

Je me mettais sur le dos avant de rouler sur le sol en ayant bien évidemment qu'aucune présence ne fortuit mon assaut.

Celui-ci était vide. Enfin, il y avait juste un carton dans le fond de la pièce. Je prenais le temps de regarder ma montre, j'avais trois minutes d'avance.

Je marchais sur la pointe des pieds en m'avançant vers lui. Mon couteau sillonnait le morceau de scotch sur le devant. Et mes mains prenaient le premier dossier. 

« Hena Wilson »


—  C'est quoi ce bordel..-

—  ET TOI ? TU FOUS QUOI ICI ?


Une horrible voix me sortait de ma concentration sur ce dossier. Putain de merde, j'avais été trop distrait. Encore.

Mais mon punching-ball vivant se trouvait là face à moi. Ses mains étaient vides, aucune arme à proximité. J'allais m'amuser.


—  Tu fous quoi chez moi, tu es venu chercher quoi ici ?

—  Ton âme. Pour la rendre aux mains d'Satan.


Je voyais ses yeux s'écarquiller, il m'avait enfin reconnu. Il se retournait à la recherche d'une arme, mais c'était le bruit de mon arme qui se rechargeait qui l'arrêtait.

Je me rapprochais de lui, toujours en pointant son crâne de mon canon. J'allais lui exploser la cervelle.


—  Tu peux m'assassiner, Ice. Tu es démasqué. Toi comme elle.

—  Alessandro...- Alessandro, crois-tu me faire peur ?


Il se mettait à rire en sortant de nulle part une lame de son putain de caleçon. Il me la pointait sur le ventre, mais continuait :


—  Que dirait le proviseur en apprenant votre relation plus qu'ambiguë. Je sais que tu la baises. Je sais que tu la mis enceinte. Et je sais... —


Je ne prenais même pas le temps de continuer à l'entendre, que mon canon émettait une détonation et qu'un trou se créait dans son ventre.

Mon bras se relevait afin de lui achever la vie, mais malheureusement, avant de donner son souffle, il me lançait sa lame qui atterrissait pile dans mon abdomen.

Putain. Il n'aurait pas dû parler d'elle.

Un filet de sang s'échappait de mon muscle, ma main se posait dessus tant dis que l'autre s'empressait de l'achever. Une balle dans son crâne était sa destinée.


—  Bon voyage dans les enfers.



... En terminant, mon chargeur sur son corps. Puis je prenais le temps d'y déposer sur son âme qui commençait à s'envoler...


Une magnifique rose blanche...

𝐈𝐂𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant