𝐈𝐂𝐄

• 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒖𝒙 | 𝑺𝒂𝒏𝒈𝒖𝒆 •

HENA WILSON

𝑺𝒂𝒏𝒈

Dans ma main, mon nouveau beretta. Je vérifiais d'un coup d'œil son chargeur. Remplis. Parfait.

Dans mon sac où je le reposais, mes yeux comptaient le nombres d'armes présentes. Canif, munitions. Tout était parfait.

J'enfilais mon pantalon en cuir, puis mes bottes à talons favorites, desquels je ne pouvais me séparer depuis le début de mes missions.

Étant tellement habitué à marcher avec des chaussures à talons que maintenant mettre des baskets me faisait presque souffrir.

J'attrapais les clefs de ma RS3 puis prenais la route vers le quartier mal famé où vivait Katia Anderson.

Il était actuellement trois heures trente quand le moteur de ma voiture se coupait, le calme de la nuit me chamboulait.

Du calme... J'aimais le calme.

Mon doigt appuyais sur le levier, et la fenêtre se fermait. Je récupérais le dossier afin de le relire pour la centième fois.

Mes talons aiguillent claquaient contre le sol quand mes pieds sortent de la voiture, la porte se refermait.

Dans ma main gauche, sac de munitions.

Main droite, mon énergie et le dossier.

Mes yeux arrivaient facilement à capter la façade de sa maison, une façade blanche mais qui commençait à vieillir, les volets étaient légèrement fermés. Des planches de bois étaient posés sur la pelouse.

J'avais l'impression d'être dans un mauvais film d'horreur.

Depuis ma position, mes yeux se plissaient légèrement et je pouvais aussi voir que sa télévision est allumée, je crochetais sa serrure, mais à ma grande surprise la maison était déjà ouverte.

Je poussais la porte en bois avec mon coude pour ne rien laisser, celle-ci laissait un grincement bien désagréable pour mes oreilles.

Mes yeux se mettaient à rapidement analyser la pièce. La maison était dans un état pitoyable, des canettes de bières au sol. Des mégots de cigarettes sur le rebord de fenêtre.

Mais le pire je dirais l'odeur de renfermé qu'enfermais cette maison.

Et dire qu'ils y'avaient des familles qui rêverait d'avoir un toit sur la tête.

Je refoulais mes pensée de bonne samaritaine en enfilant une paire de gants noirs ainsi qu'une cagoule après avoir attaché mes cheveux.

Mon regard étaient appelé par le salon, la télévision tournait sur une chaîne qui montrait une émission... une émission. Pas besoin de faire plus de détails

Ma tête passait au-dessus du canapé gris, lui aussi était sale, et mon regard était attiré par une grosse masse affalée comme une mal propre dessus.

Des lignes de cocaïne pas encore entamées, différentes seringues qui devaient sûrement contenir de l'héroïne, des boîtes de médicaments encore neufs avaient le même sort.