PROLOGUE.

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P R O L O G U E
T. II























Une, Impact. Deux, Impact. Trois, Impact. Et son corps s'écroula au sol dans une mare de sang.

Quatre, Expire. Cinq, Inspire. Six, Expire. Et je descendais les escaliers en tentant de calmer le souffle saccadé qui émanait de ma bouche.

Sept, Peur. Huit, Crainte. Neuf, Appréhension. Et mes yeux se posèrent sur son corps allongé sur ce matelas miteux.

Dix, Déni. Et la colère se déferla dans mes veines.

Sombre pièce, sombre atmosphère.

Ça sentait le renfermé, le moisi, la douleur.

Sur ce matelas parsemé de tâches écarlates, elle était là. L'habitante de cette pièce. Le chaos sévissait au-dessus d'elle, et malgré tout elle dormait à poings fermés.

Comme si tout ne tombait pas en ruines à l'extérieur.

Comme si elle n'avait pas tué le chef des Manadez.

Je me suis assis contre le mur, en face de son lit, mon arme posée sur le sol goudronneux le long de mes jambes.

Déferlant par la même occasion un torrent de sentiments tumultueux sous ma peau, s'entrechoquant et créant un halo flou et opaque, rendant tout discernement impossible.

J'observais son corps se soulever suivant le rythme de ses inspirations paisiblement régulières.

Sans savoir que ma haine avait été décuplée.

Et que ma vengeance allait la faire succomber.

Mais aussi que je n'avais pas réussi à me défaire de ce sentiment qu'elle avait gravé dans mes veines. Marqué au fer rouge.

Et pour ça, je l'ai fait.


Je t'ai retrouvée, Vasquez.





















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𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐕𝐄𝐑𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant