CHAPITRE XI

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PDV JAYDEN

Franchement la situation est incongrue entre la femme du Secrétaire d'état et moi.

Mais quel culot j'ai à jouer à ce jeu dangereux ?!

Certes, je n'ai jamais eu peur du danger, mais là je risque quand-même ma vie !

C'est la femme du Secrétaire d'état de mon pays bon sang !

Mais comme je l'ai dit, c'est une belle vengeance envers ce dernier qui avait osé me menacer à cause des désirs disproportionnés de sa femme qui le mène du bout de son doigt.

En plus, c'est très jouissif de voir Megane Smith, une femme d'apparence froide et sévère, me suplier et perdre tous ses moyens pour quelques choses de si sordide.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle est prête à dépenser une somme exorbitante juste pour assouvir ce désir malsain.

Quelle perverse cette femme !

Je croyais que j'étais la pire perverse qui puisse exister sur terre avant de tomber sur celle-là.

Et là, je me rends compte que j'aime bien la voir dans tous ces états de perte de contrôle.

Je vais en jouir...

Et si c'est une occasion pour moi de devenir riche, mais pourquoi pas ?!

En plus c'est pas comme si c'était une femme crasseuse, loin de là, elle est très bonne et fraîche du haut de ses trente huit ans.

******

Hier j'ai kiffé le moment passé dans sa salle de bain, oui je l'avoue.

La voir exciter sans lui donner satisfaction et l'énerver encore plus en me versant dans son bain était très jouissif.

Elle était tellement frustrée la pauvre...

Aujourd'hui je n'attends pas qu'elle me fasse appeler, mais j'entrerai moi-même dans ses quartiers parce que j'ai un dû à réclamer.

Effectivement j'entre, mais ne la trouve pas du côté salon, j'avance vers la chambre, non plus, elle n'y est.

Je décide d'aller voir à son bureau et bim la voilà !

Je m'arrête dans l'encadrement et la regarde, concentrée sur son ordinateur, lunette de vu sur le nez.

Je l'observe silencieusement.

Qui aurait cru que cette femme là, froide, sérieuse et élégante dans toute sa splendeur, pourrait perdre tous ses moyens face à une queue ?

Enfin, face à MA queue !

D'après elle, elle en a vu et reçu d'autres, mais c'est différent avec la mienne.

Quel honneur !

Notez l'ironie.

Bref !

Je me cale contre le mur de l'entrée, puisque le bureau n'a pas de porte et possède une large ouverture sur le salon.

Se sentant sûrement observée, elle relève la tête et son regard croise le mien.

Elle retire ses verres et se lève de son fauteuil pour venir vers moi.

-Es-tu une psychopathe Collins ?

-Pourquoi Madame ? La questionne-je innocemment.

-Tu entres chez moi sans que je ne le sache et te mets à m'épier. Depuis combien de temps d'ailleurs ?

DILEMMAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant