Chapitre 15

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Bonne lecture 📃









Daylight.












"Dans l'obscurité, cherchons toujours ceux qui aspirent à voir la lumière du jour."

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Alezia


Mon ami fait tourner le bracelet en argent entre ses doigts, ses mains caressant les contours délicats ornés de diamants. La lumière qui se reflète sur les pierres capte son attention, et je vois dans son regard l'admiration pour cet objet luxueux. Il l'essaie, un éclat de ravissement dans les yeux, et son visage s'illumine devant la beauté éclatante du bijou.

— Pourquoi dépenser autant pour quelqu'un qu'il ne connaît même pas ? murmuré-je en moi-même, intrigué par ce geste généreux.

Si Hilton n'avait pas insisté pour que j'ouvre le cadeau dès qu'il l'a aperçu sur la petite table, je l'aurais probablement rangé sur une étagère, destiné à être oublié pour le reste de l'année.

Mon ami s'affale sur le canapé, l'air perplexe. Ses pensées semblent s'agiter.

— T'es sûr qu'il n'a pas le béguin pour toi ? demande-t-il, un léger tremblement dans la voix.

Je détache la laisse de Husty et le pose sur l'îlot de la cuisine, scrutant rapidement ses pattes pour m'assurer qu'aucune épine ou autre débris ne s'y est accroché. Satisfait de ne rien trouver de blessant, je relâche ma prise, et sans perdre une seconde, Husty bondit et file vers ma chambre à toute vitesse.

Les deux heures passées au parc l'ont visiblement rempli d'une énergie débordante. Je souris, malgré le froid qui s'infiltre encore sous ma peau, me rappelant que chaque souffle d'air glacial était un échange que j'avais fait pour voir Husty si heureux. Le sacrifice en valait la peine.

Je me tourne ensuite vers Hilton en retirant mon écharpe et mon bonnet, un sourire perplexe aux lèvres.

— Juste parce qu'il m'a offert un bracelet ?

Hilton incline la tête, réfléchissant un instant. Il porte son verre de vin à ses lèvres avant de répondre d'une voix posée.

— Ce n'est pas qu'un simple bracelet. C'est une petite fortune.

Son regard se fixe à nouveau sur le bijou, admirant chaque détail avec une fascination tranquille. Je hausse les épaules et quitte la cuisine, traînant les pieds en raison du froid glacial qui s’infiltre à travers mes chaussettes.

— Non, ça, c'est une petite fortune, réplique Elsa en sortant de ma chambre, un petit collier entre les doigts.

Elle le brandit comme un trophée, contrastant avec le geste ostentatoire de Luciano. Ce collier, modeste mais offert avec sincérité, incarne à ses yeux la véritable essence du don. Je fixe le pendentif en forme de lune, me rappelant le moment où Hilton le lui avait donné pour son anniversaire l'année dernière. Même s’il est en plaqué or, Hilton s'est excusé plusieurs fois pour sa simplicité. Et lorsque j'avais offert à Elsa des boucles d'oreilles Cartier, son malaise avait redoublé. Pourtant, Elsa avait réagi de la même manière aux deux présents, promettant de les porter jusqu'à ce qu'ils se dégradent. C'était sa façon de montrer que l'intention compte plus que le prix.

𝗔𝗟𝗘𝗭𝗜𝗔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant