Chapitre 52

70 3 0
                                    

Un vote 🦋

Bonne lecture 📃










Bonheur éphémère.

















"La joie brève est comme une étoile filante, belle mais fugace. "

________
























Alezia

La vie est telle un boomerang, nous ramenant toujours au point de départ.

Ces derniers jours ont été les plus beaux de toutes les trois dernières années passées. Et pourtant, il n'y avait rien de spectaculaire pour expliquer cela. Juste des mots doux, des caresses, ses bras qui m'entourent, son sourire qui éclaire mes journées, ses yeux qui me regardent comme si j'étais la seule merveille du monde.

Ces simples moments ont traversé bien plus que n'importe quel baiser ou des déclarations à l'eau de rose. Ces moments-là m'ont apporté une joie profonde, une sérénité que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Ils m'ont rendu heureuse, à tel point que j'ai oublié qui j'étais réellement, ce que j'avais fait, les erreurs que j'avais commises.

Mais maintenant, je me retrouve à nouveau à ce point de départ. Ce moment où la réalité reprend ses droits, où je dois faire face à mes choix et à mon passé. 

Et la preuve tangible, vivante, palpable se trouve juste en face de moi. Ses yeux marron pétillent de vice et de malice, son petit nez aquilin et sa bouche pulpeuse forment un ensemble irrésistible. De grosses boucles brunes encadrent son visage extrêmement rond, orné de deux jolies fossettes qui s'approfondissent lorsqu'elle sourit. Sa peau mate ajoute une touche de chaleur à son apparence, et son style street la rend encore plus dynamique.

Elle pose son casque Bluetooth sur son cou, ajuste son gros sac sur ses deux épaules, glisse son portable dans la poche arrière de sa salopette en jean, et me sourit de toutes ses petites dents brillantes, ornées de strass scintillants.

Pero ! dónde se ha ido la Rapunzel pelirroja ? s'étonne-elle perplexe en fixant mes cheveux. (Mais ! Où est partie la Raiponce rousse ?)

Je déglutis, sentant une boule d'anxiété se former dans ma gorge. Ma main devient moite sur la poignée de la porte. Je recule d'un pas, surprise par cette visite inattendue. Mes pieds nus et mouillés glissent légèrement sur le sol à cause de mes cheveux dégoulinants que je viens juste de laver. 

Qué haces aquí ? je questionne, ma voix tremble légèrement alors que je tente de masquer mon désarroi. (Qu'est-ce que tu fais ici ? )

Elle sourit, ne semblant pas remarquer mon malaise.

J'avais prévu une surprise, mais là, je suis sur le cul. Où est ta touffe dorée, meuf ?

Mon esprit s'agite, essayant de rassembler des pensées cohérentes. Je n'étais pas prête pour cette visite. 

Oh… Ah oui… c'est vraiment une surprise, dis-je en essayant de sourire, mais je sens que l'expression doit paraître forcée. Tu aurais dû prévenir…

𝗔𝗟𝗘𝗭𝗜𝗔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant