Chapitre 41

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Un autre.

- Partie 2-

















"Un autre, pas comme les autres."





















Alezia

— D'où tu sors, toi, avec ce connard.

Sa voix glaciale me coupe net. Mon souffle s'arrête, et je lève les yeux, me sentant prise au piège sous son regard. Son visage est fermé, ses sourcils froncés, il est tendu comme une corde prête à rompre.

Pourquoi est-il aussi hostile, aussi froid, tout à coup ?

Je tente de trouver une raison à cette agressivité soudaine, parce que je doute c'est parce qu'il m'a vu avec un autre. À ce que je sache, entre nous, il n’y avait jamais eu autre chose que des conversations légères, parfois un peu trop proches, mais rien qui ne justifie cette réaction. Pourtant, ce soir, il semble prêt à exploser. 

Le lendemain de mon retour à Chicago, je l'avais croisé dans le hall. J'avais lancé un "salut" timide, mais il m'avait ignorée, aucun regard en arrière, c'était comme si je n'existais pas. J'avais été mortifiée en réalisant que Logan se tenait tout près. Le jour suivant, j'ai vu une fille sortir de son ascenseur. Magnifique, avec ses cheveux longs qui me rappelaient ceux que j'avais récemment coupés. Mon cœur s'était serré en la voyant, ses joues rosies par leur moment ensemble. Bien sûr qu’elle lui avait donné plus que ce simple baiser sur le nez que j’avais osé.

Je regrette ce geste, maintenant.

— Réitère ma question, demande-t-il d'un ton sans équivoque.

Il attrape mon bras et me tire vers lui sans ménagement. Mon corps se retrouve pressé contre le sien. Je garde les yeux fermés, cherchant une manière d’échapper à cette confrontation.

— Ouvre tes yeux quand je te cause, ordonne-t-il, sa voix d'une froide autorité.

À contrecœur, j’obéis, mais je fais tout pour éviter de croiser son regard, le fixant sur son torse. 

— J’attends une réponse.

— Vous n’avez aucun droit de me poser ces questions, je lâche, les mots tranchants. Vous n’êtes rien pour mo—

— Ne termine pas ta phrase, me coupe-t-il.
Je relève la tête, mes sourcils se froncent sous l'effet de sa réplique.

— Sinon quoi ? je rétorque, en retirant mon bras d’un geste sec pour les croiser.

Son regard fixé sur moi est aussi glacé qu'une tempête hivernale, et je sens une montée d'adrénaline. Mon corps tout entier se tend sous la pression qu’il exerce sans un mot. Il fait un pas en avant et je fais un pas en arrière. Sa mâchoire est serrée avec une telle force que sa voix me parvient de manière inaudible.

— Sinon, tu verras si on n'est rien pour l'autre, Calista.

Le fait qu'il utilise mon prénom, particulièrement dans ces genres de contexte, me déstabilise. Je le regarde, mes bras retombant le long de mon corps. Je vais parler, mais il ne me laisse pas le temps.

𝗔𝗟𝗘𝗭𝗜𝗔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant