Chapitre 50

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Bonne lecture 📃













Ma valentine.














" Le vrai amour, c'est quand deux âmes se trouvent sans avoir besoin de mots, juste à travers un regard."






















Alezia


Pero no era necesario, papá. De todas formas, gracias, me hace feliz. Oh, espera, déjame mostrarte. ( Mais ce n'était pas nécessaire, papa. Merci quand même, ça me fait plaisir. Oh, attends, je vais te montrer.)

Je sors de ma voiture en prenant soin de récupérer mon bouquet de fleurs sur le siège passager. Chose qui m'a manqué, mais qui me fait aussi sentir étrange. Tout à coup, elle me paraît trop petite et pas assez confortable.

Je fixe le visage de mon père en gros plan sur mon téléphone. L'écran me montre comment il se rase de près pour sa sortie. Pour une fois, il n'est pas avec ma grand-mère, il est en Italie, le pays de son père qui n'est plus en vie, mais où sa famille, y compris ses demi-frères, est toujours présente. Leurs relations sont compliquées, ce qui fait que je ne connais aucun de mes oncles et cousins et que je n'y suis jamais allée. Mais là, l'un de ses grands frères est décédé, et il doit évidemment se rendre aux funérailles. 

Je jette un coup d'œil furtif au parking désert où je me trouve, cherchant des yeux la voiture de Yajur. Mais non, elle n'y est pas. Je retourne la caméra de l'appel vidéo pour montrer mes fleurs éclairées par le flash.

Je sais que ton ami préfère les hommes, princesse, commence mon père en faisant une petite grimace. Mais parfois, ils rencontrent des femmes qui peuvent leur faire douter de leur orientation sexuelle. Vu à quel point ma fille est sublime, je crains qu'il ait des yeux pour toi.

Je ris en le regardant enfiler sa chemise noire devant le miroir, l'air sérieux sur son visage. Son reflet montre un homme vieillissant avec grâce, ses gestes précis et méthodiques. Il a toujours été ainsi, un modèle de rigueur et de discipline, même dans les moments les plus ordinaires.

Mais non, papa, il cherche juste à me faire plaisir. Oui, je suis d'accord, il m’aime bien, mais pas comme… pas comme quand un homme aime une femme. Ne t'inquiète pas. Et puis, il y avait aussi Elsa, elle aussi en a.

Il ne répond pas immédiatement, concentré sur les boutons de sa chemise. Je profite du silence pour me perdre un instant dans mes pensées. Le parking désert est illuminé par les lampadaires qui projettent de longues ombres solitaires sur le sol. L'air est frais, porteur de cette odeur de bitume et de roses. Je serre un peu plus fort mon bouquet, les pétales doux contre ma peau.

Mon esprit vagabonde, se focalisant sur une seule personne. Il occupe toutes mes pensées, s'insinuant dans chaque recoin de mon esprit. Sa présence est constante, presque rassurante, même en son absence. C'est une douce-amère torture psychologique, un tourment délicieux que j'accueille avec une étrange satisfaction.

Je sais, ma fille, il souffle finalement. Je plaisantai. Mais n'oublie pas de faire attention à ceux qui t'entourent. Les gens peuvent être imprévisibles.

𝗔𝗟𝗘𝗭𝗜𝗔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant