Chapitre 7

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Arrivés dans l'appartement, Tul pris la direction de la douche, comme à son habitude.

Depuis des semaines, ils avaient prit une habitude de petit couple : dès qu'ils arrivaient, Tul allait se doucher pendant que Max préparait le repas ou un encas, en fonction de l'heure du soir. Puis ils faisaient la lessive ensemble avant de se mettre devant la télé pour discuter de l'avancée du plan ou bien avoir une conversation complètement aléatoire. Un vrai petit couple, mais contrairement aux autres, bien qu'ils se sentaient très attirés l'un à l'autre, ils ne s'étaient pas réembrassés ni touchés. 

Ils dormaient dans le même lit, Tul avait découvert que si ils étaient ensemble sous les mêmes draps, il dormait bien mieux et plus paisiblement. Depuis lors, ils passaient leurs nuits dans le même lit. Sans pour autant se toucher, mais finissaient toujours par se réveiller, les membres emmêlés. Ce qui donnait lieu, parfois, à des situations assez embarrassantes, mais très comiques.

- Je vais faire du thé ! s'exclama Max depuis la petite cuisine qu'ils avaient fini par aménager pour qu'elle fasse moins appartement témoin. Bien que c'était un logement temporaire pour la surveillance et la mission d'infiltration, L'un comme l'autre avaient fini par s'y sentir comme à la maison. Tul avait fini par y emménager, Max s'était sentit moins seul et déprimé, mais la douleur physique était le seul problème qui les contraignaient depuis un certain moment.

- D'accord ! répondit Tul depuis la douche.
- T'as faim ?
- Un peu ! J'ai presque rien mangé !
- D'accord !

Un vrai petit couple marié depuis des années, du moins c'était également comme ça qu'ils se sentaient.

Alors que Max faisait des toasts et quelques petites choses pour remplir l'estomac de l'alpha sous la douche, ce dernier avait eut le temps de finir et revint pour lui encerlcer la taille, posant son menton sur son épaule.

- Tu m'as fait peur ! s'exclama le flic.
- Désolé.
- T'as les cheveux encore mouillés.
- Sèche les moi.
- T'es un assisté Batman.
- Robin n'est pas là.
- Oh ?

Max pouffa, il se retourna et lui pris la serviette des mains pour l'appliquer délicatement sur sa tête et lui essuyer les cheveux. Ils ne se disaient rien, juste se regardait dans le blanc des yeux alors que le flic massait la tête du gangster. Dit comme ça, on pourrait penser à une blague, jusqu'à ce qu'une réaction physique vienne perturber ce moment de détente. Proche l'un de l'autre, leurs corps pouvaient se toucher, se frôler et se transmettre leur chaleur. Tul en caleçon pouvait difficilement cacher son érection qui frottait contre le jean de Max, dont la bosse était déjà bien présente.

- Tul... gronda t-il tout en continuant à lui masser la tête avec la serviette.
- J'y peux rien.

Les deux alphas s'arrêtèrent quand l'un deux feula. Tul, les yeux mi-clos, avait sentit un frottement le rendre hypersensible, au point qu'il s'était raidit pour ne pas jouir dans la seconde. Max baissa son regard pour le voir et compris que cette fois, aucun d'eux n'allait y échapper. 

Le flic entoura la taille de son compagnon pour le plaquer plus proche contre lui et poussa un grondement sourd quand il se sentit compressé entre son jean et le corps chaud et formé de Tul. D'un mouvement ample du bassin, il fit aller et venir son corps, rendant celui de son aîné plus faible.

- Max, n-non !
- Tu n'aime pas ?

Son regard était fauve, alors que Tul se cramponnait à ses épaules, poussant sur ses bras comme si il voulait le repousser alors qu'il ne cherchait qu'à se tenir à sa force brute pour ne pas s'affaler sur le sol.

- Si, je-... hmm !

Max jeta la serviette sur la table, pris la nuque de Tul dans sa main pour venir l'embrasser avec fougue. Leurs langues se trouvèrent naturellement, aucune gène, aucune hésitation. Ils savaient que, à cet instant, plus rien ne compterait. Ils ne voulaient plus se retenir et comprendre pourquoi ils étaient aussi attirés alors que cette sensation n'appartenait qu'à un alpha et un oméga. Pourquoi deux alphas ressentaient-ils cette attirance aussi spéciale et exceptionnelle ? C'était contre les genres, la nature s'amusait à leurs dépends.

Mon Empreinte sur la Tienne [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant