CHAPITRE UN

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Eros

Je regarde mon reflet à travers le miroir de l'hôtel, tout ce que je vois c'est cette cicatrice qui traverse mon visage, je souffle en m'appuyant à l'évier énerver par tout et tout le monde.

-on doit y aller, m'informe mon frère en rentrant dans la salle de bain

Je prend au passage ma montre et le suis hors de la chambre ou Ezio nous attende déjà de pied ferme

-tire pas autant la gueule, ça va être cool, s'exclame mon frère.

Si seulement il savait , lui croit qu'on va passer la soirée à regarder un combat clandestin mais moi je devrais prendre sur moi pour pas buter l'homme que j'aurais en face de moi.

Ezio conduit alors que moi je regarde le paysage défilé à toute vitesse en trouvant quelque chose pour me détendre, le point positive c'est que j'aurais un œil sur lui mais putain passer une soirée en sa compagnie c'est l'enfer.

Arriver devant une boîte qui ressemble à un hangar abandonné, je sors de la voiture en regardant autour, il est paumer en pleine forêt, des personnes rentre et ressorte déjà défoncer, alors je me frein un chemin jusqu'à l'entrée

-M.Cazano, me salue le garde en me laissant rentrer, je quitte le premier étage pour monter les escaliers au deuxième, dans le coin VIP, qui est vide sauf la table du milieu avec mon pire ennemi, je sais pas pourquoi je ne lui saute pas dessus

-aaah Eros Cazano, s'exclame cette pute avec un sourire, je m'approche et le salue avant de m'assoir, alors comment est l'Albanie ?, ce n'est pas un pays magnifique?

-magnifique, répond-je alors que je prend sur moi pour pas lui trancher sa gorge de salope

-hâte pour ce soir ?, me demanda t-il on nous versant des verres de scotch, j'ai hâte de vous présenter celle qui ce bat ce soir

Je fronce des sourcils en entendant « celle », une femme?, elle doit être sacrément forte pour mettre à terre le russe avec qui elle va se battre, c'est le petit pigeon de la mafia russe, presque 200kg de muscle, une vrai bête

-écoute Mehmet, dit moi la vérité, on fou quoi ici?, lui demande-je en m'énervant de plus en plus

-toujours sur les gardes Eros, rigole t-il, je peux même plus inviter les enfants de mon ancien pote, dit-il en parlant de mon père, mort, tuer par mes propres mains, mon plus beau chef d'œuvre

-chef, elle veux pas se préparer, annonce son garde venant de l'étage

-ramenez la, ordonne cette pute en fronçant des sourcils

Je regarde autour de moi et vois au premier étage une cage s'installer, sûrement pour le combat dans quelque minute, un des deux ne ressors pas vivant, c'est ça la règles, touts les coups sont permis avec armes blanche, seulement avec armes blanche mais pour gagner, l'adversaire doit mourir

-lejem, crie une voix féminine,(lâche moi)

Je pose mon regard sur elle, je la vois se débattre de toute ses forces mais elle est menottée et avec son corps frêle, elle va pas aller loin, en voulant détourner le regard, mon coeur me fait sentir un truc pour la première fois depuis des années quand je vois ses yeux, ses yeux, je les reconnais, je pourrais les reconnaître même aveugle comme ils sont spéciaux.

Elle arrive près de la table essoufflée, mon poing se serre en la voyant dans cette état, avant que je puisse faire quoi ce soit mon frère passe sa main sur mon épaule pour que je reste à ma place

-a genoux, ordonne t-il, elle bouge pas d'un centimètre mais elle se reçoit un coup par le garde qui l'a fait tomber à genoux entre lui et moi, je vous présente ma délicieuse fille, Adelina, dit Mehmet en caressant son visage

Mia RosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant