CHAPITRE DIX-SEPT

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Eros..

Son visage se décompose en me regardant mais c'est la meilleure solution si elle me voit autrement, peut être qu'elle croit que je suis un putain de monstre maintenant.

-mais t'es complètement malade, cria mon frère

-elle peut pas y retourner, imagine ce qu'ils lui feront, cria Lucia à son tour, je sors mon porte-monnaie et je ressors sa carte d'identité que je lui avais fait

-tient et prend ça pour le billet, dis-je en lui tendant de l'argent, elle récupère sa carte d'identité en poussant la main avec quelque billet, ses yeux se remplisse de larmes, elle recule de quelque pas et disparaît à l'étage.

-Eros ne fait pas ça, dis ma mère en venant devant moi

-c'est mieux comme ça, répond-je

-t'es qu'un putain d'enfoiré, cria Lucia, elle s'avance vers moi prête à me donner un coup mais Ezio l'arrête

-t'es qu'un patron à mes yeux à partir de maintenant, m'annonce Ezio alors qu'il tire Lucia loin de moi

-lâche moi que je lui refasse son putain de portrait de merde, cria cette dernière, elle se calme en voyant Adelina redescendre avec un sac à dos, elle s'avance vers moi et me tend quelque billet

-j'ai pris quelque affaires, je te paye avec mon argent, dit-elle sans me regarder dans les yeux, je l'es récupère alors qu'elle s'avance vers les autres

-vient chez moi, dit Lucia, tu sera en protection la bas

-non, répond t-elle, j'ai assez d'argent pour faire un truc, je vais me démerder, dit-elle en allant vers la sortie, on se reverra, promis, sourit-elle avant de sortir pour claquer la porte derrière elle

-dite moi que je fais un putain de rêve et que mon connard de frère n'a pas fait ça ?, grogne mon frère

-si ton connard de frère vient de faire ça, répond Lucia en me lançant un regard noir, je répond à son regard et perd pas plus de temps pour monter dans mon bureau, je regarde à travers la baie vitrée et je la vois s'en aller avec le vélo, je suis déjà entrain de le regretter, putain a quoi sa serre qu'elle reste si elle me voit encore comme dans le passé mais putain elle est en danger en dehors

-je peux rentrer ?, demanda ma mère alors que je hoche la tête, pourquoi t'as fais ça ?, me demande t-elle en s'asseyant sur la chaise en face de mon bureau

-elle se souvient de tout et me voit comme un monstre, souffle-je en me posant sur ma chaise

-elle te l'a dit ?, me demande t-elle

-non mais son regard me le dit, répond-je alors qu'elle commence à rigoler

-son regard veut tout dire sauf ça, tu veux savoir la vérité quand tu l'a aider pour les spaghettis, son regard brillais pour toi, tu sais ce que ça veut dire ?

-non, répond-je

-elle t'aime idiot, mon dieu même ta mère de 45 ans le sais mieux que toi, grimace t-elle

-depuis ce matin elle ose plus me regarder comme si elle avait honte de moi, lui dis-je en baissant mon regard

-mon chéri tu sais que je t'aime plus que tout mais des fois t'es vraiment idiot ma parole, elle avait pas honte de toi mais d'elle, comme c'est son père qui a fait tout ça elle croit qu'elle doit prendre toute les responsabilités, je sais ce que ça fait, souffle t-elle sûrement en pensant à son passé avec mon père

-et je dois faire quoi ?, lui demande-je

-bah tu l'aime ?, me demanda t-elle

-non, répond-je directement alors que mon coeur me fait un truc bizarre

Mia RosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant