XXXXIII. - SEQUELS

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𝐍𝐨𝐰 𝐥𝐨𝐚𝐝𝐢𝐧𝐠. . .

𝐥𝐨𝐚𝐝𝐢𝐧𝐠. . .

𝐥𝐨𝐚𝐝𝐢𝐧𝐠. . .

𝐥𝐨𝐚𝐝𝐢𝐧𝐠. . .

watching the stars – øneheart

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Avertissement : ce chapitre s'adresse à un public averti. Présence de violence

Une chaleur insoutenable.

Des cris.

Une dizaine de cris.

Et un tonnerre d'applaudissements.

Hayoon applaudissait aussi fort qu'elle le pouvait, encore émerveillée du spectacle auquel elle venait d'assister.

C'était beau. Tellement beau.

Les lumières dansaient encore dans ses yeux, de même que les confettis valsaient autour d'elle. La musique fort avait beau lui martyriser les tympans, elle appréciait l'ambiance qui l'entourait.

Elle avait adoré cette explosion de bruits et de couleurs qui avait fait battre son cœur plus vite et plus fort qu'il ne l'avait jamais fait.

— Papa ! Tu as vu le moment où le lion a penché sa tête et où il y a eu des flammes ? Oh ! Et quand la dame a dansé autour des pétales de roses ?

— Oui Hayoon, j'ai vu. Calme toi s'il-te-plaît.

Alors qu'ils sortaient tout juste de la salle de spectacle, des étoiles encore plein les yeux, la réponse de son père avait été aussi froide que le béton sur lequel ils marchaient.

Il mentait et elle le savait. Il avait passé son temps à commander des bouteilles de soju et à les boire sans même profiter de leur goût.

Le spectacle ne l'avait absolument pas intéressé. Et il ne s'intéressait pas non plus à elle ni à ce qu'elle aimait.

Il avait toujours été comme ça. Proche de ses frères, distant avec elle.

— Tu pourrais être plus gentil tout de même... Elle a aimé le spectacle. Avait fait remarquer Minjun, lui aussi agacé du comportement de leur père.

— Elle me fatigue. J'ai mal à la tête.

Son cœur avait aussitôt cessé de tambouriner contre sa poitrine et de se gonfler de joie.

Après ces mots, il s'était glacé.

Elle avait eu envie de pleurer.

Pourquoi personne n'avait autant aimé qu'elle... ?

Tous les souvenirs de la soirée tournaient encore et encore dans sa tête. Comme pour se droguer de l'euphorie qu'elle avait ressentie sur le moment.

Mais désormais, marchant derrière son grand-frère et son père dans les rues grises et froides, toutes les couleurs s'effaçaient. Il devenait de plus en plus difficile de se rappeler des images du spectacle.

La joie s'évaporait, de même qu'elle semblait quitter le corps de tous.

Son monde redevenait morose. Comme celui de ceux qui marchaient autour d'elle.

EtherealOù les histoires vivent. Découvrez maintenant