Chapitre 19

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Le camion s'est arrêté sur le bord de la route, près d'un sentier de forêt. Les deux hommes descendèrent du camion et se dirigèrent vers la porte. San eu le bon réflexe de mettre son téléphone en silencieux, de le caché et de faire semblant de s'être toujours pas réveillé.

L'un des deux homme ouvre la porte et vis le corps toujours à moitié nu de San, coucher au sol, immobile. Il tappa deux coups contre la ferrailles du camion pour voir s'il dormait vraiment, et San ne bougea pas.

- C'est bon il dort encore. On a le temps d'aller pisser avant de se refaire une petite séance. Dit il en refermant la porte.

Les larmes se mirent à couler sur les joues de San, la pression lui était insupportable.

- Viens vite Wooyoung. Ils sont partis pisser. Dit il toujours en chuchotant.

Wooyoung reçu l'info et en effet il vu au loin deux hommes s'avancer dans le bois. Il devait courir plus vite que jamais pour sortir San de là.

Il courrait, courrait, courrait, toujours plus vite malgré la fatigue. Il arriva enfin à la hauteur du camion et il aperçu dans les bois les deux silhouettes des kidnappeurs de San. Il monta à l'avant du camion et mis les gazes.

- Ils sont repartis Wooyoung, le camion avance a nouveau. Pleura silencieusement San.

- C'est moi qui conduit San.

Les sanglots de San ne s'arrêtèrent pas. Il était enfin sauvé, toute la pression retombait enfin.

Wooyoung raccrocha au téléphone et tappa du coupe la ferraille du camion pour pouvoir voir San dans le rétroviseur. La ferraille rouillée ne mis pas longtemps à céder au coup et se fissura, San pu passer ses doigts à travers pour laisser sa petite tête apparaître dans le rétroviseur.

- Merci Wooyoung...

Ce dernier ne réponda pas, il était focus sur la route très peu éclairé dans ces endroits reculés. Il avait conscience que la dernière fois qu'il a conduit ça c'est mal passer alors il se concentra malgré l'alcool dans son sang.

San se rhabilla et passa à l'avant du camion pour pouvoir parler au conducteur.

- Pourquoi tu m'a fait ça Wooyoung ? Demanda-t- il d'une voix faible.

- Je... si je serai rester avec toi... j'aurais été condamné. Pas seulement pour conduite en état d'ivresse et pour t'avais blesser gravement. J'aurais payer toute les horreurs que j'ai réussi à échapper dans le passer...

Il arrêta le camion et regarda San.

- Je vais descendre , rentre chez toi sain et sauve. Dit Wooyoung d'une voix tremblante.

Alors que le plus jeune ouvra la portière, le plus vieux attrapa son bras pour le retenir.

- Dit pas de connerie. Je pourrais pas rentrer seul, je ne sais pas conduire...

Les deux garçons se regardaient dans les yeux, Wooyoung ferma la portière et redémarra le véhicule.

- Qu'est-ce que tu as échappé ? Continua de question San très calmement.

Wooyoung prit une grande respiration avant de tout lui raconter. C'était déterrer des souvenirs affreux mais en parler arrangera peut-être sa situation avec San.

- Mon père était quelqu'un de très violent avec ma mère, mon petit frère et moi. Un jour, alors que je rentrait des cours, j'ai retrouvé... j'ai retrouvé ma mère en sang sur le sol, dans une position qui visait à protéger mon petit frère... mais c'était trop tard... ils étaient déjà mort... mon père était assis sur une chaise de la cuisine et m'attendais, il comptait me faire subir le même sort. Il s'approcha de moi avec son couteau, et sans que je sache comment ça s'est passer... son arme s'est retrouvée dans sa gorge...

Il fit une pause avant de continuer.

- J'ai pris la fuite et les policiers de ma ville m'ont porté disparu sans même avoir essayé de me chercher. Et je suis arrivée ici, à Séoul. Je suis rester plusieurs mois dans le silence et le noir le plus complet dans mon appartement. Et un jour j'ai décidé de sortir de chez moi, j'ai mis des annonces pour trouver un coloc, pour plus que je me retrouve seul, et c'est là que j'ai rencontré Yeosang.

Wooyoung avait les larmes au yeux, mais malgré ça il continue son histoire.

- Quand tu as eu ton accident, je me suis dit que je payerais pour mon crime et tuer son père dans notre pays, c'est comme tuer une figure sacrée. Quand j'ai su que tu n'étais pas mort, je suis venu le plus de fois que possible te voir à l'hôpital. Je n'ai jamais oublié de m'excuser une seule fois lors de toute mes visites. Et je continue encore de m'excuser au près de toi.

San était touché par les mots du plus jeune. Il n'a pas eu une vie facile et de l'admettre devait déjà être un grand acte de bravoure de sa part mais surtout de confiance.

A boire avec modération [Woosan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant