🧩Chapite 3🧩 (Éloïse)

130 6 2
                                    

Anastasia, Laeticia et moi marchons le long du lac tout en discutant de tout et de rien, avant le début des cours de la mâtiner. Lorsque au loin, j'aperçois Simon qui se promène seul, l'air piteux.
Nous avons beaucoup parlé, lui et moi, après le cours de musique et nous nous sommes assez bien entendus. Je fais signe à mes meilleures amies que je vais voir le boucler, car j'avoue que son comportement m'inquiète quelque peu.
-Hur mår du? *Comment ça va ?* Lui demandais-je une fois arrivé à sa hauteur.
Celui-ci répond directement par la positive et même s'il affirme que tout va bien, c'est mots sonne drôlement faux à mes oreilles. Inquiète pour mon nouvel ami, je pose ma main sur l'épaule du latino pour qu'il me regarde, puis-je lui demande, d'une voix rassurante :
-Tu es sûre que tout va bien ? Tu as l'air... triste.
-C'est assez compliqué, mais ne t'inquiète pas...
J'acquiesce pour lui montrer que je comprends la situation et nous changeons vite de sujet. On continue de discuter et une chose en vient un autre, Simon me fait écouter un bout de la chanson qu'il a écrit pour son solo prévu lors du jubiler, quand l'extrait se termine je m'exclame :
-Wow ! Tu chantes vraiment bien ! C'est juste magnifique !
🧩🧩🧩
Le mois de janvier prend fin et il s'est déroulé à merveille pour nous trois, ma meilleure amie Laeticia est devenue un peu plus proche avec Stella, la fille qui s'assied à ses côtés d'elle en cours. Anastasia, pour sa part, préfère rester plus à l'écart du groupe, mais cela ne m'étonne pas venant d'elle, puisque mon amie est de nature assez timide.
Personnellement, je me suis lié d'amitié avec Simon et j'ai fait connaissance avec presque tout le monde. En vue des avertissements du fameux boucler. J'ai préféré rester à l'écart d'August, ce qui ne me dérange pas trop. Le latino est aussi devenu mon confident et je le suis inversement pour lui.
PDV : Laeticia
Je suis en compagnie de Stella et nous sommes assis à une table de pic-nic, en pleine réflexion, car nous essayons de rédiger un poème pour l'amour secret de mon amie. Lorsque je sens le regard insistant d’une personne, poser sur moi. Quand je me tourne, je tombe nez à nez sur Henri, le garçon à coter de moi en français, la seule matière où je ne suis pas avec Stella.
Le regard qui me porte donne le don à mes joues de rougir. Gêner par l'étrange situation dans laquelle je me trouve, je détourne le regard.
-J-je peut t’aider ? Bafouillais-je les yeux à l’opposer de mon interlocuteur.
-Ja! Eftersom du talar franska, jag trodde att du kunde hjolpa mig. *Puisque tu parles le français, je me suis dit que tu pourrais m’aider*
Puisqu'il parle dans sa langue maternelle et qu'en plus, j'ai encore quelques difficultés dans cette langue qui est le suédois, je ne comprends que la moitié de ses dires. Cependant, j'en comprends assez pour venir à deux conclusions qui ont le don de me plaire.
La première est : qu'il est nul en français et la deuxième est : qu’il est trop beau. Qu'est-ce que je raconte moi ?! Je suis en couple avec Richard et je l’aime ! (Autrice : Nous avons choisi ce prénom pour une vengeance personnel)
Après ses courtes réflexions, j’acquiesce pour lui montrer mon accord tout en le regardant dans les yeux, je le fais cette fois, une chance. Quand il voit ma réponse, le jeune homme m'invite dans sa chambre pour commencer ces fameuses leçons, dès maintenant. Pour, je ne sais quelle raison, je prends la décision de le suivre, après avoir salué Stella, pour faire preuve de politesse, bien sûr.
Nous marchons vers les dortoirs et lorsque nous arrivons enfin devant l'entrée de sa chambre. Henri a la gentillesse de m'ouvrir la porte pour me laisser passer en première. Il n’y a que deux lits et la chambre est beaucoup plus étroite que celle que je possède avec mes deux meilleures amies. Tandis que mon hôte tire la chaise de son bureau, je reste debout, immobile, comme une conne.
Je reprends enfin possession de mes moyens et je viens poser mon sac grenouille sur la table. Toute fois, je reste mal à l'aise par la simple présence du jeune homme, ce qui a le don de m'intriguer sur mes sentiments envers mon petit ami, vivant encore au Canada, comparer à moi...
Étrangement, mon niveau de sociabilité est encore plus bas qu'habituellement, et ça, pour des raisons que j’ignore.
Henri vient poser sa paume de main sur le bureau, m’encadrant de son corps. Je suis immédiatement surprise par cette drôle d'action. Pourtant, je reste de marbre, je sors mes cahiers prévus pour la leçon, toujours en silence. L'après-midi passe et je me concentre pour lui enseigner correctement la matière. En même temps d'essayer de parler, le mieux et le plus clair possible, le suédois.
Puis l’heure du repas approche, puisqu'il va se dérouler dans, environ, trente minutes. Je me lève de la chaise sur laquelle je suis assis, je commence à ranger mes choses, dans mon sac frog. -C’était amusant, tack! me remercie Henri, les joues en feu.
Je relève la tête vers le jeune homme et je vois que mon ami veut dire quelques choses en plus, mais une sonnerie venant de mon portable l’interrompt violemment. Je regarde l’expéditeur pour constater l’horrible message.
-Excuse-moi, mon copain m’a envoyé quelques choses… O-On se reparle plus tard !
Ce sont les seuls mots que j'arrive à dire avant de sortir de la pièce pour retourner dans ma chambre...

Une année a Hillerska-Young RoyalsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant