🔥Chapitre 13🔥 (Éloïse)

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En voyant le regroupement de fille dans les couloirs, la surveillante des dortoirs, prénommer Margaret, accours dans la chambre de Felice et Sara. Elle nous ordonne de quitter la pièce, excepter les propriétaires des lieux. Ma petite amie propose à moi et mes deux meilleures amies, de venir dans leur chambre en attendant des nouvelles de nos amies. Je leur dis que je préfère passer un moment seule à l'extérieur de l'internat pour réfléchir.
Je vais prendre ma veste et je marche au bord du lac jusqu'à me retrouver au rond-point, en face d'Hillerska. Au loin, j'aperçois Simon, seule. Même si j'étais en quête de solitude, je vais voir le bouclé pour savoir ce qu'il fait dans l'enceinte de l'école.
-Salut Simon, que fais-tu ici, nous n'avons pas cours aujourd'hui.
-Ha... oui, j'ai dormi avec Wille et là, j'attends ma mère pour aller au poste de police... Je vais dénoncer August...
Pour qu'il ne reste pas seul avec cette panique, je reste avec lui. Pendant les quelques minutes d'attente, nous discutons de tout sauf du sujet de sa présence, quand tout à coup, Wilhelm surgi de nulle part, le court souffle.
-Simon vänta ! *Simon attend !* s'écrit le prince en courant vers nous.
L'héritier du trône nous regarde chacun notre tour. Le Latino comprend vite la raison du silence de Wilhelm et lui fait un signe pas du tout distrait pour qu'il crache enfin le morceau.
-Han tog oss i ett hörn, August övertygade Alexander att ta över. Och, om du går till polisen, kommer de att anmäla dig för medicinhistorien. *Il nous a coincé, August a convaincu Alexander de prendre à sa place. Et, si tu vas voir la police, il va te dénoncer pour l'histoire des médocs.*
-Hein ?
-Det står din fars nam på medicinföpackningen. *Il y a le nom de ton père sur la boite de médocs*
-Hur visste han att jag skulle polisanmäta honom? Han måste ha någon han vamade henne *Comment il a su que j'allais le rapporter à la police ? Il a surement quelqu'un qui l'a prévenue* enrichit le boucler sceptique.
Soudainement, je réalise qui est le coupable de cette fuite d'information, même si pour le moment, je préfère rester à l'écart et de me taire. Cependant, une chose est sûre, c'est Sara qui a tout dit a August...
PDV : Laeticia
Depuis quelques jours, ma relation amoureuse avec Richard est terminé. Pour moi, cet événement a été difficile, mais j'ai fini par m'en remettre complètement. En plus, moi et Henri sommes devenues plus proches. Je crois que celui-ci a voulu me changer les idées. Il est mignon, gentil, et son accent français me fait toujours craquer. Justement, il veut que je vienne à son dortoir avant le déjeuner. Le jeune homme ne m'a pas donné de raison précise, mais on sort d'un cours de français alors, il a probablement encore quelques questionnements. Ce dernier a peut-être honte de ses difficultés ? Cela expliquerait pourquoi le roux était rouge lorsqu'il m'a donné rendez-vous entouré de sa petite bande d'amis.
Je n'ai pas le temps de cogner deux fois à la porte de son dortoir qu'elle s'ouvre sur mon ami. Nous nous saluons et je vais poser mon sac grenouille sur l'unique bureau de la pièce. Lorsque je me retourne, je me retrouve face au jeune homme. Henri s'approche de moi, un sourire timide aux lèvres qui a le don de me faire rougir, comme chaque fois, je détourne le regard. Henri vient poser ses deux mains sur la table, m'encadrant de son corps.
Nos deux visages ne sont plus qu'à quelques centimètres. Alors que le regard d'Henri passe de mes yeux à mes lèvres, je ressens une énorme envie de coller nos bouches l'une contre l'autre.
-Tu connais la raison de ta venue, pas vrai ? murmure-t-il, à mon oreille.
-Pour... du français ? tentais-je fébrile.
-Haa ! Tu me fais craquer !
Suite à cette révélation, le roux vient poser ses lèvres contre les miennes...

Une année a Hillerska-Young RoyalsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant