Une année a Hillerska-Young Royals

🐚Chapitre 19🐚 (Wilhelm)

Un mois maintenant, un mois où je n'ai pas vu Simon. J’ai tenté à de nombreuses reprises, mais à chaque tentative, ma reine de mère m’annonce qu’une réunion est prévue pour la cour royale. Sans grand étonnement, aujourd’hui ne fais pas exception. Malin, ayant repris ses fonctions en garde rapproché, me prévient que je dois à tout pris descendre au premier étage pour le conseil avec Jan-Olof et une autre employée de la couronne.
Avec déjà dix minutes de retard à mon actif, j’enfile le pull lavande appartement au bouclé. J'ai réussi à lui ai volé en douce avant mon départ. Habiller et fin prêt, je vais dans la salle de réunion. Je prends place au côté de mon père, Feddrik, la mine boudeuse. Ma mère me regarde à l'aide de ses fameux yeux réprobateur, que j’associe vaguement à des yeux de tueur, sans plus attendre, je comprends la pure raison de cette attaque visuelle : elle a reconnu le pull de mon amoureux. Je fais jouer mon insolence, lui fessant un sourire des plus forcés, ensuite, Jan-Olof prend la parole :
-Merci votre Altesse de nous honorer de votre bien-aimable présence, en vue de votre retour au sein de l’établissement scolaire d’Hillerska, j’aimerais mettre des choses au clair avec vous. Le roi et la reine ont convenu qu’il serait des plus préférable pour la sécurité de la couronne que vous et monsieur Eriksson restiez discret dans vos contacte...
L'employer royal n'a pas le temps de terminer son monologue que je l'interromps dans sa lancée en montrant mon point de vue :
-Non, vous ne mêlez pas Simon dans votre protocole royaux, déjà que j’ai faillis le perdre à cause de vos mensonges, je ne vais pas commencer à contrôler le moindre fait de ses gestes !
Pour qu'il n'empire pas mon cas, je quitte la pièce sans prendre la peine de prévenir Malin de ma sortie vers l’arrêt de bus. Je prends route vers la demeure de mon petit ami. Suite à quelques arrêts, me voilà chez Simon. Je cogne à la porte puis c'est la mère de celui-ci qui m’ouvre, le sourire aux lèvres.
Linda me prévient que son fils est présentement dans sa chambre. Nerveux, je passe l’arche qui sépare la cuisine et la buanderie. La voix mélodieuse de Simon me parvient suivie d’une douce air de piano :
« När du inte är där, tu toque deseo
Du ringer mig bor tom natte, estay listo para ayudarte
Hela jorden underskattar oss, kritisera mig
Tu toque deseo… »
« Quand tu n’es pas là, *Espagnol*
Tu m’appelles au-delà de la nuit, *Espagnol*
La terre entière nous sous-estime, me critique…
*Espagnol* »
Toucher par les paroles de la chanson, je m’avance tranquillement, m'arrêtant dans le cadre de la porte pour admirer le Latino. Lorsque les derniers couplets franchisse le bout de ses douces lèvre, il reste la tête baissée vers les touches de son piano puis un court sanglot lui échappe.
D'un coup, une impression de lame ses plantés dans mon ventre à la vue de cette tristesse. Je ne pose pas plus de question et entre dans la pièce, me positionnant derrière lui, le dossier de la chaise nous séparant. J’entoure son corps de mes bras et pose mon menton sur le dessus de sa tête, le frôlement de ses bouclettes sur ma peau créé en moi des millions de petits frissons. Simon est vite surpris par mon toucher et prend un court instant pour assimiler l'information.
-Tu...
-Je suis là… chuchotais-je à quelques centimètres de son oreille.
À la suite de ses quelques mots, mon amoureux se lève pour me faire un énorme câlin et m'embrasse comme si nos deux vies en dépendaient.
-Je vais pouvoir récupérer mon pull ? dit-il de son air enfin.
-Je n'ai pas récupéré le mien alors, tu vas devoir attendre…
Il rougit légèrement et bafouille quelques mots que je ne comprends pas, au bout de courte seconde, nous rions puis profitons de ce moment passé ensemble...