👑Chapitre 17👑 (Wilhelm)

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(Pensées et parole traduit à des fins pédagogiques)
De l'autre coter de la porte de ma chambre se trouve Malin qui me prévient pour la cinquième fois que la voiture est prête et que nous devons nous rendre au château. Ma réticence commence à grandement l'agacer, mais je ne peux rien y faire, je ne manifeste aucune envie de retourner dans m'a supposée maison pour les deux prochains mois à venir. N'ayant plus le pouvoir de montrer mon désaccord, je sors de la pièce qui m'a servie d'échappatoire durant l'année qui vient de s'écouler...
Ma garde-du-corps transporte mes valises dans le véhicule puis m'ouvre la portière arrière pour que je m'y engouffre. Une fois posé, l'anxiété commence à progressivement monter, je compresse ma poitrine de la paume de ma main et l'impression d'étouffer se manifeste de plus belle, cette impression que je connais que trop bien... J'arrive tant bien que mal à faire baisser cette crise et mon téléphone émet une courte vibration, suite à la venue d'un message.
Simon<Tu crois que ta mère va accepter que tu viennes me voir pendant l'été ?
Moi<Je ne sais pas ce qu'elle va décider avec le conseil, mais je vais essayer de venir, ne t'inquiète pas avec cette histoire.
Le Latino m'envoie une dernière réponse sauf que je ne suis pas en possibilité de la lire puisque Malin m'ouvre la porte pour m'inciter à me lever du siège. Je me passe une fois de plus la main dans mes cheveux blonds et sort du véhicule. L'imposant château se trouvant sous mes yeux, je ne peux pas m'empêcher de le comparer à une prison...
Perdu dans mes pensées, j'oublie de demander poliment à ma garde-du-corps de rentrer mes bagages à l'intérieur. D'un pas retissant, je pose le pied dans le couloir principal. Ma reine de mère se trouve déjà face à moi, toujours dans sa posture des plus formelles. Elle me laisse le temps de retirer mon coat bleu marine puis vint m'enlacer froidement. Je mets rapidement fin à cette accolade, mal à l'aise.
-Bonjours Wilhelm.
-Bonjours mère...
Je salue vite fait mon paternel omniprésent dans ma vie et prends route pour ma chambre. Cependant, les plans de la reine Kristina sont au total opposé des miens. Elle empoigne mon avant-bras, plongeant son regard accusateurs dans les miens :
-Wilhelm, nous devons parler sérieusement, si tu refuses encore une fois, je vais devoir utiliser les grands moyens.
Notant pour ma propre personne que, malheureusement, je ne pourrais nullement fuir cette discussion éternellement, je prends la sage décision de capituler et de ce pas, suivre mes parents dans une des salles de réunion du château.
Une ambiance pesante règne dans chaque petit recoin de la salle. Je prends subitement conscience que cette conversation est d'une extrême confidentialité puisque seulement Jan-Olof est présent en plus du couple royal et moi-même. D'un léger signe de tête, l'employer m'invite à prendre place devant lui, au côté de mon père et de ma mère, enfin de prendre parole sur le sujet qui m'amène ici :
-Alors votre Altesse, nous savons l'affection malsaine que vous tenez à l'égard de Simon Eriksson, mais nous ne pouvons tolérer que vous... comment m'exprimer... Que vous détruisez les efforts de vos parents pour maintenir une bonne relation avec le peuple. Donc, allons droit aux buts, soit vous renoncer à ce boursier, soit vous cédez le trône à votre cousin, August.
À l'entente du prénom de Simon, je décide de garder le silence, mais lorsque Jan-Olof termine son discourt, j'explose en me levant d'un bond, fessant tomber ma chaise au sol. Je pose lourdement mon point sur la table et m'exclame avec rage :
-Hors de question, vous ne pouvez pas lui laisser le trône. Je reste avec Simon et la couronne ou ses simples, je vais faire une vidéo en direct où je dénonce August et personne ne pourra m'arrêter cette fois. Plus vous essayez de me cacher, plus je vous enfoncerais !
Après mes dires, ma mère baisse la tête, ses yeux rivés vers le sol. Une boule se forme dans ma gorge, sauf que je suis vite rassuré lorsqu'elle se lève, en posant sa main sur mon épaule.
-Jan-Olof… Je suis désolé pour mon manque de professionnalisme, mais pour cette fois, j'aimerais passer le bien de Wilhelm avant celui de la couronne… Laissons mon fils rester avec Simon. De toute façon, comme il l'a si bien dit, plus on se battra contre sa volonté, plus nous mettrons notre position en danger.
(Autrice : Plus que trois chapitres !)

Une année a Hillerska-Young RoyalsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant