Chapitre 6

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Après ses grosses larmes, Adora, c'est endormi contre moi. Ne voulant pas la réveiller, je me suis allongé avec elle dans le canapé et j'ai dormi un peu aussi. Entre ma mère et l'état émotionnel de la blonde, la journée est dure. Peut-être que j'aurais pu comprendre bien plutôt qu'elle vivait dans le mensonge, mais tout ce qu'elle disait ou faisait était tellement parfait. Les gens n'y voient que du feu et je ne comprends pas pourquoi elle n'a pas finalement repris le nom de famille de sa mère. Je ne sais pas pendant combien de temps, j'ai dormi, mais je suis réveillé par un fracas.

J'ouvre doucement les yeux en voyant qu'Adora aussi est réveiller. Je me redresse, m'étire et me frotte les yeux pour la voir dans la cuisine. Je vais la voir alors que je l'entends râler en marmonnant me faisant rire. Son regard bleu se pose sur moi étonner de me voir debout. Elle tient dans les mains des œufs.

"Je t'ai réveillé ? Désolée.

T'inquiètes pas. Je peux savoir ce que tu fais ?

Je cuisine ça ne se voit pas ? J'ai la dalle et j'arrive pas à casser les œufs, me dit-elle désespérer.

Ce n'est pourtant pas compliquer de casser un œuf !"

J'attrape son poignet et glisse mes doigts jusqu'à sa main pour l'aider à casser. Je vois à côté d'elle un plat à tarte avec une pâte dedans et des lardons. Alors elle fait une quiche hein ? Sauf que la quiche, c'est elle à galérer pour casser un œuf ! Le temps qu'elle finisse ce qu'elle fait, j'essaie de monter sur le comptoir pour m'asseoir dessus quand je sens ses mains sur mes hanches. Elle me tourne vers elle et me soulève pour me faire m'asseoir. Je ne peux retenir mes joues de rougir.

"Va falloir grandir un peu plus si tu veux monter sur le comptoir plus facilement, me dit-elle.

Pourquoi grandir quand j'ai la déesse des lesbiennes devant moi ? Je réponds un sourire en coin alors qu'elle arque un sourcil.

La déesse des lesbiennes ?

Ouais ! Avec ton physique, ton sourire et tes yeux, tu es le genre de personne que toutes les lesbiennes veulent !"

Elle secoue la tête amusée et retourne finir ce qu'elle fait. Je lui donne un conseil qu'elle fait avant de mettre au four. Pour une fois, que c'est elle qui cuisine, on ne va pas dire non. En espérant que c'est bon. J'ai quelque doute quand même. La blonde se tourne vers moi. Elle pose ses mains sur la surface du meuble de part et d'autre de mon corps et me regarde. Je lui offre un sourire innocent.

"Je voulais, elle détourne le regard, m'excuser pour tout à l'heure. J'ai cette désagréable sensation de t'avoir crié dessus et j'ai chialé comme une gamine.

Ne t'en fais pas. Tu avais besoin d'extériorisé tout ce que tu avais accumulé. Je peux te poser une question ? Elle hoche la tête, tu comptes vraiment te venger de ton père en le tuant ?

C'est mon seul but.

Tu peux en trouver un nouveau comme te trouver un petit ami et être heureuse avec.

Je n'aime pas les hommes et je ne peux pas à cause de ma carrière. Le jour où j'ai quelqu'un dans ma vie, j'aurais arrêté ma carrière.

En une seule phrase, tu m'avoues aimer les femmes et arrêter ta carrière quand même !"

Elle rit un peu. Parler semble lui avoir fait du bien. Je suis contente de lui avoir un peu allégé ses épaules de ce poids qu'elle, c'est mis. Elle colle son front contre le mien me surprenant un peu. Elle a le corps légèrement froid, c'est agréable. Je ferme un peu les yeux.

"Il faut que tu saches Cat' que je veux que ma future femme soit en sécurité et ce n'est pas en restant dans ce monde de strasse et de lumière que je vais réussir. Tu l'as dit toi-même, je suis une femme traumatiser.

Revenge on life [Catradora AU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant