𝟏𝟔 : 𝐔𝐍𝐄 𝐃𝐎𝐔𝐂𝐄 𝐕𝐄𝐍𝐔𝐄

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O L G A


J'ai les jambes tremblantes sur le trottoir en m'approchant de l'adresse de la maison qu'Oscar m'avait envoyée par message.

Je ne voulais pas lui offrir ma présente mais j'avais promis de venir à cet anniversaire. Ma rancune a été rangée quelque part dans un coin de ma tête. Le temps que je puisse juste affronter cette journée. Être présente pour lui comme je l'avais promis.

J'ai cogité et fini par acheter une belle bouteille de vin et un bouquet de fleurs que ma tante a fait.

La maison de campagne se dévoile sous mes yeux. Les clôtures sont décorées de jolies buissons fleuris et quelques personnes sont à l'extérieur — dans le jardin — en train de parler.

Bon... Il s'agit d'un réel anniversaire, c'est sympa.

Lorsque je marche pour arriver au portillon de l'entrée, des voix retiennent mon attention.

— Oscar est encore arrivé tout seul.

— Oui, mais au moins il est venu, c'est déjà ça.

— Cette fille dont il devait nous parler devait être ce genre de femmes superficielles et vulgaires qu'il doit croiser dans son milieu, se moque la personne.

Mon cœur s'accroche subitement plus fort à ma poitrine. Je comprends pourquoi il ne voulait pas y aller. Si je savais qu'on parlait ainsi de moi, j'aurais disparu depuis longtemps.

Peu importe le genre de femmes qu'il puisse ramener, elles méritent toutes le respect. Sauf Maeva...

— Elle doit s'intéresser à lui que pour son argent. Bref, une débile sans cervelle.

J'inspire une grande bouffée d'air de ce doux et magnifique jour de printemps avant d'entrer par le portillon en souriant simplement aux gens qui semblent me dévisager car ils ne me connaissent sûrement pas. Bien évidemment.

— Bonjour, je peux t'aider ? demande une femme d'une quarantaine d'années.

Je remets une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et m'empresse de me tenir correctement. Elle semble surprise de ma présence ou de ma dégaine, je ne sais pas.

— Bonjour, je suis désolée du retard. Je suis une amie d'Oscar, il m'a invité.

Elle sourit simplement et m'observe. J'ai mis un joli jean et une chemise blanche ; je veux juste faire bonne impression et ne pas faire honte à Oscar.

— Oh, il nous avait dit que tu ne viendrais finalement pas ! Ravie de faire ta connaissance, Olga, c'est ça ?

— Tout à fait ! Et vous ?

— Catherine, la mère d'Oscar.

— Heureuse de faire votre connaissance !

Je lui donne le bouquet, elle me remercie avec des étoiles dans les yeux. Je lui donne le sac de la bouteille de vin et elle me prévient qu'elle arrive pour prévenir Oscar.

Cette famille est si grande et si familiale. Tout le monde semble s'aimer même s'il y a certains commérages. Mon cœur bat à tout rompre, j'ai l'impression qu'Oscar va me détester d'être venue sans l'avoir prévenu.

Le jardin est magnifiquement bien fleuri, la piscine est jolie ; certains enfants se baignent dedans. Je ne sais pas si ça appartient aux parents du rappeur. Ça ne me regarde pas mais en tout cas, c'est un bel endroit.

Mes yeux se posent sur la porte d'entrée de la maison qui s'ouvre. Oscar se dévoile dans une belle tenue ; un pantalon noir et une chemise blanche quelques colliers autour du cou et une jolie montre au poignet gauche.

𝐂𝐎𝐄𝐔𝐑 𝐍𝐔𝐈𝐒𝐈𝐁𝐋𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant