chapitre 10 : je te l'ai promis Akane

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Je me reconcentre.

Aizawa : intégrer l'agence d'un super héros réputé vous apportera expérience et renommée. Le temps vous est compté. Si un pro vous remarque, votre avenir est assuré. Une chance par an. Pas plus de trois, donc !

Je me triture les doigts ne sachant pas où aller, ou même si un héros sera intéressé par mes capacités lors du championnat.

Aizawa : c'est là qu'il faut être si vous voulez devenir pro ! Si c'est votre cas, tenez vous prêt ! C'est tout à ce sujet.

L'heure de la pause déjeuner sonne, je me lève.

Aizawa : Akane je veux te voir dehors...

Akane : je- euh.. d'accord..

Je soupire et le suis, nous arrivons dans un coin où personne ne peut nous entendre, ni nous voir..

Aizawa : Akane je peux voir tes poignets s'il te plaît.

Les larmes montent automatiquement, j'ai l'impression que depuis que je suis au lycée. J'ai de plus en plus d'émotions ? C'est ce que m'a expliqué Denki...

Akane : papa...

Aizawa : s'il te plaît..

J'enlève mes bracelets, d'anciennes cicatrices se sont rouvertes et certaines sont un peu plus profondes. Mon père baisse la tête, il soupire...

Aizawa : pourquoi...?

Sa voix se fait triste ? J'inspire et expire, essayant de ne pas craquer.

Akane : hier.. hier je t'ai vu à moitié en train de mourir, j'ai l'impression d'avoir été qu'un fardeau ! J'ai cru te perdre ! J'ai juste arrêté Shigaraki même pas 10 minutes, papa... J'ai cru te perdre hier, et même la tête exploser contre le sol tu m'a encore sauvé et moi j'ai fait quoi ?! Tu aurais dû me laisser dans cette ruelle ce soir-là !

Ses yeux s'élargissent.

Akane : tu t'es gâché la vie en me prenant et en me conduisant a l'hôpital ce soir la ...!

Aizawa : Akane stop..

Je serre les poings mes joues deviennent humides..

Akane : pourquoi hein papa ?! Pourquoi suis-je un fardeau pour tout le monde ? Pourquoi je me sens si fatiguée de vivre?

Aizawa : je t'ai dis stop ! Bordel ! Si je t'ai accueilli chez moi, c'est parce que j'en avais envie ! Le soir ou je t'ai trouvé ensanglanté, habillé seulement d'un t-shirt en pleine rue.. couverte de coupure et d'ematome ! J'ai maudit c'est deux enflures de t'avoir fait ça ! Donc non tu n'es pas un fardeau, Tu es ma fille ! Je suis désolé d'avoir été absent pendant une petite partie de ton adolescence à cause du travail, je te promets de passer du temps avec toi Akane... Je suis désolé que tu aies assisté à ce carnage hier, mais c'est sa devenir héros... Ne pas s'avoir si on rentrera le soir chez sois, combien de fois je me suis dis es ce que je vais revoir ma fille, si elle va bien ou si elle mange bien ! La première fois que tu t'es taillader les poignets, je me suis demandé si j'étais vraiment un bon père pour toi ! Tu n'avais que 10 ans, une enfant se taillader les poignets... A cause d'enflure qui te disait que tu ne merité pas d'avoir un père comme moi, ou même de vivre! Combien de fois j'ai du interpellé les parents, donc si tu mérite de vivre Akane ! Et je suis heureux d'être ton père, on a peut être pas le lien du sang. Mais sa n'empêchera pas que tu sois ma fille.

Je m'approche de lui et l'entour de mes bras je sanglote, comme je le faisais a maman quand papa l'a frappé..

Aizawa : désolé de ne pas pouvoir te prendre dans les miens, je suis fier de toi ma chérie..

Une Main Tendue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant