Jean-Baptiste : et celle-là, vous la connaissez ?
On avait commencé à rire quand Jean-Baptiste faisait des grimaces rigolos.
Mme Guibert : finissez de manger, après il faudra dormir. On a encore du chemin.
Jean-Baptiste : j'ai trouvé des couvertures.
Colette était contente qu'on allait dormir à la belle étoile qu'elle nous a fait câlin à Ernest et moi.
Mme Guibert : on n'a presque plus rien. Il est temps qu'on arrive.
Jean-Baptiste : j'ai vu un verger là-bas. On ira voir demain.
Mme Guibert : j'attendrai ici avec le bébé. Les enfants ne tiendront pas sans manger, et nous non plus d'ailleurs.
Colette s'était approchée de Mme Guibert et du bébé.
Colette : je peux le prendre un peu ?
Mme Guibert : bien sûr. Fais très attention, il s'agite beaucoup, ce coquin. Et il n'a pas encore fait son rot.
Alors que Colette tenait le bébé entre ses mains, il avait commencé à roter et on a tous rire.
La nuit
J'essayais de dormir mais je n'arrive pas à penser à Fernand qui était coincé dans le nord à cause des explosions des pont.
Ernest*chuchote à Colette et T/P* : vous ne dormez pas ?
T/P*chuchote* : non.
Colette* chuchote* : dis, le bébé, où est sa maman ? On va le garder ? Vous croyez que Papilou a retrouvé Mamilie ?
Ernest*chuchote* : on est sûr qu'ils sont ensemble.
Colette*chuchote* : et maman et papa, vous croyez qu'ils vont bien ?
T/P*chuchote* : oui, on est certain. Dors, maintenant.
J'ai commencée à dormir petit à petit jusqu'à que je voir le noir total...
Le lendemain
On était en train de marcher avec Jean-Baptiste quand on s'est arrêté dans un verger.
Jean-Baptiste : je vais voir à la ferme. Ramassez des fruits dans le verger. Pas d'imprudence.
Les enfants : D'ACCORD !
On était tous émerveillé par le verger et les arbres. Je m'amusais avec Colette pendant que Ernest et Jean se font des taquineries entre eux-mêmes. Soudain, alors que je suivais Colette, nous avons fait une découverte qui m'a glacée le sang : un soldat, allongé par terre, avec une arme à ses côtés, qui était pâle et en train de sourire.
Ernest : les filles ?
Les garçons nous avait rejoint pour voir se qui se passe.
Colette : il dort, le soldat ?
T/P : je ne crois pas.
Colette : mais si, il dort. Regardez, il sourit.
Ernest : mieux vaut ne pas faire trop de bruit, sinon on va le réveiller. Allez viens.
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Les grandes Grandes Vacances(Fernand x T/P)
FanfictionÉté 1939, Ernest, T/P et Colette trois jeunes parisiens, vont à Grangeville chez leur grand-parents, Papilou et Mamili. Mais, à cause de la maladie de leur mère qui doit aller se soigner en Suisse et leur père qui doit partir au front, leur séjour c...