chapitre 3 partie 4

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Jean-Baptiste : et celle-là, vous la connaissez ?

On avait commencé à rire quand Jean-Baptiste faisait des grimaces rigolos.

Mme Guibert : finissez de manger, après il faudra dormir. On a encore du chemin.

Jean-Baptiste : j'ai trouvé des couvertures.

Colette était contente qu'on allait dormir à la belle étoile qu'elle nous a fait câlin à Ernest et moi.

Mme Guibert : on n'a presque plus rien. Il est temps qu'on arrive.

Jean-Baptiste : j'ai vu un verger là-bas. On ira voir demain.

Mme Guibert : j'attendrai ici avec le bébé. Les enfants ne tiendront pas sans manger, et nous non plus d'ailleurs.

Colette s'était approchée de Mme Guibert et du bébé.

Colette : je peux le prendre un peu ?

Mme Guibert : bien sûr. Fais très attention, il s'agite beaucoup, ce coquin. Et il n'a pas encore fait son rot.

Alors que Colette tenait le bébé entre ses mains, il avait commencé à roter et on a tous rire. 

La nuit

J'essayais de dormir mais je n'arrive pas à penser à Fernand qui était coincé dans le nord à cause des explosions des pont.

Ernest*chuchote à Colette et T/P* : vous ne dormez pas ?

T/P*chuchote* : non.

Colette* chuchote* : dis, le bébé, où est sa maman ? On va le garder ? Vous croyez que Papilou a retrouvé Mamilie ?

Ernest*chuchote* : on est sûr qu'ils sont ensemble.

Colette*chuchote* : et maman et papa, vous croyez qu'ils vont bien ?

T/P*chuchote* : oui, on est certain. Dors, maintenant.

J'ai commencée à dormir petit à petit jusqu'à que je voir le noir total...

Le lendemain

On était en train de marcher avec Jean-Baptiste quand on s'est arrêté dans un verger.

Jean-Baptiste : je vais voir à la ferme. Ramassez des fruits dans le verger. Pas d'imprudence.

Les enfants : D'ACCORD !

On était tous émerveillé par le verger et les arbres. Je m'amusais avec Colette pendant que Ernest et Jean se font des taquineries entre eux-mêmes. Soudain, alors que je suivais Colette, nous avons fait une découverte qui m'a glacée le sang : un soldat, allongé par terre, avec une arme à ses côtés, qui était pâle et en train de sourire.

Ernest : les filles ?

Les garçons nous avait rejoint pour voir se qui se passe.

Colette : il dort, le soldat ?

T/P : je ne crois pas.

Colette : mais si, il dort. Regardez, il sourit.

Ernest : mieux vaut ne pas faire trop de bruit, sinon on va le réveiller. Allez viens.

Les grandes Grandes Vacances(Fernand x T/P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant