chapitre 6 partie 4

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Nous étions en route pour l'école quand on remarque quelque chose, qui nous intrigua et on se dirige vers le panneau d'affichage.

Colette*chuchote* : vous avez vu ça ? Les allemands menacent de fusiller quiconque aidera le terroriste anglais.

Ernest*chuchote* : tu parle, c'est de la frime. Ils n'auront jamais les Robinson.

Alors que je franchie le portail de l'école, je remarque que Fernand discute avec quelqu'un d'autre. Est que je suis... Jalouse ? Non, T/P, ne pense pas à ce genre de chose ! Je me dirige vers Fernand.

T/P : Hey Fernand, tu vas jamais y crois ! Papilou a dit oui pour que je viens chez toi !

Fernand : c'est trop bien ! *Imite la voix d'un prince* Mettez votre plus belle robe de 31. Ce soir, à 18h, je vais vous chercher en vélo, ma princesse~

Il me donne un baise-main et me sourit. Je commence à avoir une tête aussi rouge qu'une tomate. Je me cache le visage avec mes mains, toute gênée. M. Herpin nous appelle en imitant le cri d'une chouette.

M. Herpin : allez, en rangs !

En classe

M. Herpin nous a expliqué que, pour le défilé de la semaine prochaine, nous devrons chante l'hymne du Maréchal Pétain.

M. Herpin : allez, les enfants, on reprend. 1, 2, 3...

La classe*sur l'air de ''Maréchal, nous voilà !'' Et chante mal* : UNE FLAMME SACRÉE MONTE DU SOL NATAL ET LA FRANCE ENIVRÉE TE SALUE, MARÉCHAL.

M. Herpin : c'est bon, on s'arrête. Gaston, tu peux devenir un meilleur clown qu'un chanteur.

Tout la classe a rigoler de la blague de M. Herpin avant de reprendre la chanson de Pète un coup.

La classe* sur l'air de ''Maréchal, nous voilà !''* : DEVANT TOI, LE SAUVEUR DE LA FRANCE, NOUS JURONS, NOUS, TES GARS, DE SERVIR ET DE SUIVRE TES PAS.

Après qu'on ait terminer les cours, Ernest, Colette et moi rentrions chez nous. Je me prépare en mettant ma robe verte avec des petites motifs.

Colette : t'es trop magnifique, avec ta robe !

T/P : merci, Colette, pour ta sincérité. Toi aussi tu es belle !

Je me rue vers elle et commence à lui faire un câlin. Ernest est descendu des escaliers et nous a rejoint.

Ernest : hé ! Et moi, vous m'oubliez ou quoi ?!

T/P : allez viens, le grincheux !

Il nous rejoint et on à tous fait un gros câlin. Tout à coup, nous avons entendu quelqu'un toquer à la porte d'entrée. Ça doit être Fernand ! Je me suis hâter et ouvre la porte.

Fernand : votre cavalier est là, princesse~

T/P : tu es en retard d'une minute !

Fernand montre le vélo et me fait signe d'enfourcher dessus. nous montions et Fernand débute à rouler. 

Chez les Geber

Nous étions arrivés chez lui, dans une maison plutôt modeste. J'entre à l'intérieur de la maison et il y a la grand-mère de Fernand qui en train de cuisiner un plat qui sent bon. Mme Geber se rapprocha de moi et entame la conversation.

Les grandes Grandes Vacances(Fernand x T/P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant